La nuit comme le jour, il y aura toujours un peu de lumière. Seulement, certaine personne croit vivre dans l'obscurité la plus totale, un peu comme Jinx. Celle-ci, ne se concentre que sur les cours, n'ayant même plus connaissance de la lumière qui l...
Alors que ma mère m'enmenait au lycée d'Hawkins, je me resassais mon rêve de la nuit dernière. Comment avais-je pu rêver de Eddie ? Et pourquoi étions nous si proches ? Cela n'a aucun sens. Je ne sais pas si j'arriverai à le regarder dans les yeux, déjà que je l'ai laissé en plan la veille alors qu'il m'avait aidé. D'ailleurs, j'étais morte de peur à l'idée de retourner au lycée... Qui sait ce que pourrait faire les basketteurs, j'ai déjà un énorme hématome sur le ventre, ça me suffit. Arrivée, au lycée, je me dirigeai vers les toilettes, j'avais la nausée à cause du stresse. Je m'enfemai dans une des cabines et m'assis sur le sol. Il fallait absolument que je me calme, je ne suis qu'une trouillarde. Au même instant, deux personnes firent leur entrée. Deux garçons.
- J'ai rien pour toi, fit la première voix.
Eddie.
- Eh mec ! Tu peux pas me laisser comme sa, fit une autre voix que je ne connaissais pas.
Ils étaient très proche de moi.
- Tu vas finir par faire une overdose mec, maintenant dégage, rala Eddie.
- Mec. Putain. Tu peux pas me faire sa, répéta l'autre garçon.
Alors que j'essayai de me faire discrète, une nausée arriva en bas de mon œsophage, mais cette fois-ci je ne pus m'empêcher de vomir. Mon ventre se tordait de douleur.
- Putain, qui est là ! Cria Eddie.
Impossible pour moi de répondre. Plus je vomissais, plus je stressais, plus j'avais mal au ventre. Des pas se rapprochèrent de ma cabine. L'autre garçon partit en courant.
- Est-ce que... Ça va ? Demanda Eddie.
Je ne pus retenir un sanglot. Eddie alla dans la cabine à côté et escalada pour descendre dans la mienne.
- Jinx ? Me demanda-t-il.
En guise de réponse, je lui montrai mon pouce.
- Qu'est ce qui t'arrives ? Tu veux allée à l'infirmerie ? Me demanda-t-il.
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- Non.
Il m'observa et me tenait les cheveux.
- Bordel, soufflai-je.
Je me relevai enfin. La vague était passée.
- Qu'est ce qui t'arrives ? Me redemanda-t-il.
- Un peu stressée.
Je tirai la chasse d'eau et m'essuyai la bouche.
- Stressée ? Faut pas que tu te mettes autant la pression pour des devoirs-
- C'est pas pour ça, le coupai-je.
Il me regarda en haussant les sourcils.
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