Je T'aime Pour Toujours

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Je dormais paisiblement, jusqu'à ce qu'une voix me tire de mon sommeil.

- On va bientôt partir les jeunes, commença une voix.

Je n'y prêtais pas attention.

- J'espère que vous êtes prêt, recommença-t-il.

LA REMISE DE DIPLÔME ! Merde. Je me levai brusquement. Eddie était allongé sur le ventre, tout aussi nu que moi. Bordel de merde.

- Eddie ! Eddie réveille toi, le secouai-je.

Il ouvrit difficilement les yeux.

- Qu... quoi, souffla-t-il.

- La remise de diplôme ! Ton oncle nous attend ! Criai-je.

Il se leva brusquement.

- Putain ! Merde ! Dit-il.

Il enfila les premiers vêtements qu'il trouva, je fis de même.

- C'est pas possible, on aurait jamais dû ce coucher si tard, dit-il.

Je me stoppai.

- Tu n'as pas aimé ? Demandai-je.

Il ouvrit grand les yeux.

- Hein ? Bien sûr que si, je dis juste que je suis crevé et qu'on va être en retard, dit-il.

Après nous être habillé, nous arrivions rapidement dans le salon.

- Ne me dites pas que vous étiez entrain de dormir ! Soupira Wayne.

J'enfilai mes chaussures en baissant la tête.

- C'est pas possible, allez dépêchez vous ! On va être en retard, dit-il.

Eddie se dépêcha, et attrapa ses clés. Il passa devant pour m'ouvrir la portière, je m'assis à l'arrière. Sur le chemin, l'oncle de Eddie tentait de faire la conversation, mais nous n'étions pas très concentré, trop fatigué et stressé.

- Ça va bien se passer, j'en suis sûr, dit-il.

Eddie tapotait nerveusement sur son volant. Je regardais le paysage. Je pensais au fait que mes parents ne viendraient pas. Ça me rendait un peu triste.

- Vous êtes rentrés à quelle heure du bal pour être fatigué comme sa ? Demanda Wayne.

- Minuit, dis-je.

Il m'observait surpris puis ria.

- Quoi ? Demanda Eddie.

- J'ai eu votre âge, ria-t-il.

Eddie tourna la tête, gêné, faisant encore plus rire son oncle. Une dizaine de minutes plus tard, nous arrivions devant le lycée.

- Allez vite vous changez ! Cria l'oncle de Eddie.

Nous sortions rapidement pour rejoindre les vestiaires du gymnase. Nous nous séparons. Une femme distribuait les toges.
Elles étaient bleu marine. C'était bizzare d'en mettre une, cela paraissait irréel.

- Jinx ! Cria une voix.

Robin me sauta dessus.

- Je n'arrive pas à y croire, on va être diplômés ! Cria-t-elle.

- C'est, complètement, dingue, ouai, riai-je.

Elle attrapa ma main pour m'emmener dans le gymnase. Ils avaient installé une estrade sur laquelle plusieurs professeurs attendaient. Je sentais mon anxiété grimper. Mais je n'étais sûrement pas aussi stressée que Eddie. Ce dernier arriva peu de temps après nous.

THE FREAK (Eddie Munson) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant