THE FREAK (Eddie Munson)

Vérité Et Douleur

Ce matin, j'étais très stressé. Aujourd'hui nous devions rendre, avec Eddie, notre travail en commun. Moi, évidemment, je l'avais finis, mais j'avais peur que Eddie l'ait oublié. Si à cause de lui j'avais une mauvaise note, je le tuerai. Arrivée dans la salle, Eddie était déjà assit alors que la classe était casiment vide. Il semblait étrangement détendu. J'étais sûre qu'il avait oublié.

- Eddie Munson, je vais te découper, criai-je.

Il leva les yeux sur moi.

- Excuse moi ? Demanda-t-il.

Je tapai du poing sur la table. Il sursauta, il ne semblait pas comprendre.

- Comment as-tu pu oublier notre travail ! Je te rappelle que contrairement à toi, les cours me sont important, crachai-je.

Il leva les yeux au ciel, puis se redressa sur sa chaise.

- Avant de me crier dessus, tu pourrais peut-être me poser la question, dit-il.

Il sortit de son sac deux feuilles doubles. Quoi ? Alors il l'avait fait. Il avait même écrit plus que moi.

- Tu l'as fais ? Demandai-je.

- Bien sûr. Je n'allais pas te causer d'autres problèmes, et puis c'était simple. J'avais énormément de chose à dire, dit-il.

- Comme quoi ? Lui demandai-je.

- Secret défense, répondit-il.

Je levai les yeux au ciel et m'assis. Eddie semblait nerveux. Le professeur et le reste des élèves entrèrent.

- J'espère que vous ne l'avez pas oublié, aujourd'hui vous devez me rendre votre travail en duo, commença-t-il.

Il récupéra les travaux et commença son cours. Il était long et ennuyeux.

- Il l'a déjà dit au moins 5 fois, marmonnai-je.

Le professeur se retourna brusquement et me fixa.

- Un problème mademoiselle Olman ? Demanda-t-il.

Merde.

- Non, professeur, répondis-je.

Il reprit son cours.

- Même ses cheveux en ont ras le bol de ses cours, chuchota Eddie.

J'explosai de rire.

- Mademoiselle Olman, puis-je savoir ce qui vous arrive ? Cria le professeur.

Je ne répondis rien, me calmant. Décidément, je n'étais pas très discrète. Alors que j'écoutais le cours, Eddie plaça brusquement sa main sur ma cuisse, la serrant fermement. Je poussai un petit cri, heureusement le professeur n'avait pas entendu. J'étais horriblement mal à l'aise. Jamais personne ne m'avait touché de cette manière. Voyant ma réaction Eddie retira sa main.

- Désolé, chuchota-t-il.

Pour réponse, j'attrapai sa main et la reposai sur ma cuisse. Il souria. Mais d'où me venait cette assurance ?

- J'ai envie de t'embrasser, ici et maintenant, chuchota-t-il.

Je lui fis de grands yeux, il s'approcha dangereusement de moi, nos visages étaient presque collés. Je le poussai légèrement mais il attrapa mes poignées. En essayant de le repousser, ce qui nous faisait tout les deux rire, je fis tomber ma trousse.

- Olman, s'en est trop, allez dans le bureau du proviseur, cria le professeur.

Eddie m'avait lâché instantanément. Merde, ma mère allait plus que me tuer.