Un vase cassé ne peut se recoller comme à l'ancienne, alors mon cœur aussi...
Abee est une jeune mariée, à seulement trois ans de sa vie de couple, elle se rend compte qu'elle n'arrive pas à concevoir, ni à donner une progéniture à son mari, alors s...
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Abee
Oh mon Dieu !
Il était là devant moi, je me demandais si cela était vraiment ou si c'était un rêve, j'avais envie d'y croire mais j'avais l'impression que cela était faux.
Je rentre à la réalité lorsque la gardienne m'enlève les menottes, c'était donc vrai ? Mon Mensah était venue me voir ?
Ce n'est pas possible, après autant d'années passées sans lui avoir vu, il était enfin revenu, je l'avais enfin revu, mon ami, mon frère, il est presque tout pour moi par ce qu'il y'a d'abord Dieu dans ma vie.
Je le regarde encore une fois, et cette fois, c'était l'émotion qui jouait à son comble, je ne pouvais pas me retenir, et d'ailleurs comme à chaque fois, je ne le faisais jamais.
Des larmes se remplissent dans mes yeux avant de former des petites perles salés et glisser sur mes joues, j'étais tellement émue de le revoir après tant d'années. Si seulement il savait la joie qu'il me procurait en ce moment, il venait d'allumer la lumière que je cherchais au fin fond du bout du tunnel.
Il me sourit tristement, puis s'approche un peu de moi avant de vouloir me frôler mais la gardienne lui lance un regard pour lui dire que c'était interdit, mais ça ne lui a pas empêché de me serrer dans ses bras quand elle a été distraite pour un moment.
Ses bras m'ont tellement manqué et par dessus tout je n'avais besoin que de ça, j'avais besoin de lui, de sa présence.
Il se détache de moi après quelques secondes qui m'ont parues une éternité. A présent il n'y avait que nos regards qui se parlaient.
Moi - Mensah...
Mensah - chut
Je ne dis rien en souriant, même sa voix a eu un effet de frisson sur moi, tout de lui m'avait manqué, il me lance un petit regard, j'avais tellement envie de crier de joie lorsque dans mes pensées je me remémore tous les moments où il me disait toujours chut, ça a toujours été un ordre.
Moi - tu n'as pas arrêté avec ton chut dis-je en affichant un petit sourire sur mon visage
Mensah - la ferme Abee, c'est pas le moment de parler, on devait faire comme dans les films et t'as tout gâché
Des rires de ma part se font entendre, je ne pouvais pas me retenir, mais je n'ai pas compris pour quelle raison mes larmes se sont mis à perler sur mes joues.
