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Dancing on the waves

Daniellitooo

Deux mois après *

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Deux mois après *

































Encore enfermer ici, les jours passaient d'une allure lente, j'avais l'impression de passer toute ma vie ici, c'est comme si je perdais plusieurs années ici.

C'était seulement insupportable, je n'arrivais plus à tenir le coup, ça devenait difficile, en plus de tous les problèmes que j'avais.

J'avais appris que ma mère avait quitté le coma mais que son état s'était empiré, je m'en voulais de ne pas être là avec elle pour veiller sur elle.

Tout ça, c'est de sa faute à lui et à sa famille, j'avais mal, très mal de savoir que je pouvais perdre ma mère du jour au lendemain et que je ne pourrais jamais être là pour lui dire au revoir et tout ça par ce que j'ai accepté de me sacrifier pour un homme qui n'en vaut même pas la peine, qui m'a abandonné au premier abord, qui ne me soutient même pas dans mes moments les plus difficiles et qui fait confiance à sa sorcière de mère.

Je soupire en m'allongeant sur mon lit, bientôt ils allaient ouvrir la cellule pour que j'aille à la bibliothèque.

Vous ne pouvez pas savoir combien je suis déprimé de vivre ici, je n'arrive pas à m'y faire à cette vie, j'ai essayé mainte fois de voir les côtés positifs des choses mais impossible, à part les visites de Mensah qui ne font que réchauffer mon cœur, mais sinon je ne vie plus, je ne suis pas heureuse, ma vie est complètement détruite, est-ce que Dieu tu as pitié de ma vie ?

J'ai l'impression que quelque chose se trame à l'extérieur que moi je ne connais pas et que personne ne veut me dire, je suis vraiment blasé, ma vie ne ressemble plus à rien, si ce n'est pas Dieu, je ne sais pas pourquoi je reste tenir le coup, par ce que je n'ai plus de raison pour vivre.

J'essuie mes larmes lorsque la cellule s'ouvre, je me redresse avant de souffler.

C'était ça la vie, en fait, c'était la mienne et je devais la vivre, accepter certaines choses qui venaient.

Je sors de mon lit et longe le long couloir qui menait jusqu'à la bibliothèque, c'était une sorte de moment détente, j'avais un peu hâte de voir le film de ce vendredi, ça allait peut-être me changer les idées.

Alors, comme d'habitude je me croisais avec Jada, qui me disait qu'elle vivait les pires moments de sa vie.

Elle ne recevait toujours aucune visite, elle était seule, et de mon côté je faisais une rétrospective, en me disant que je n'avais pas le droit de me plaindre par ce qu'elle vivait une situation pire que moi.

Ne pleure pas bébéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant