Jesus lord
Daniellitooo
—
Les jours sont passés et depuis ma dispute avec Elijah, rien ne s'est malheureusement arrangé. Je n'arrive pas à faire le premier pas et lui non plus.On se limite chacun à certains de nos devoirs conjugaux. Après cela j'ai appris que Mensah a pris un vol pour l'Italie encore une fois, j'en étais vraiment triste puisque je n'avais pas eu l'occasion de le voir, mais je ne pouvais rien y faire.
Le court de ma vie avait basculé depuis la mort de l'être qui vivait dans mon ventre. Je cherchais à tout prix une façon pour me relever sans retomber et sans mentir, cela me prenait beaucoup de force, par ce que je luttais pour ne plus penser à mon enfant et mes problèmes avec Elijah s'interposaient.
J'aimerai seulement dire que ce sont des problèmes de couple et qu'encore une fois on saura surmonter ça, mais l'attitude d'Elijah me tue à petit feu et je ne sais pas si je peux toujours tenir le coup.
Cette situation ne me rendait pas seulement vulnérable et faible, mais elle me tuait aussi, mon cœur gonflait chaque soir dans ma poitrine prêt à exploser.
Je me remettais chaque jour à Dieu, je savais que c'était le seul qui pouvait comprendre la douleur que je ressentais, il savait que j'avais besoin de lui et je ressentais sa présence.
La mère d'Elijah de son côté n'arrêtait pas de m'appeler, selon ses dires, elle essayait de prendre mes nouvelles mais sans mentir, j'en étais gavé, j'aurai tellement aimé lui donner un peu de place dans ma vie et me faire une autre image d'elle dans ma tête mais c'est simplement impossible.
Dans ma tête, c'était elle qui avait arraché presque la moitié de mon bonheur alors je n'arrivais pas à me défaire de cette image d'elle.
Ma journée avait pris son court, j'étais sortie de chez moi pour aller travailler et vers 12h j'allais prendre ma journée pour faire un peu de shopping histoire de décompresser et j'allais faire chauffer la carte d'Elijah, j'avais maintenant envie de me venger de lui. Même si mon attitude était enfantine, je voulais en profiter pour m'amuser, le fait de respirer chaque jour la même air avait commencé à étouffer mes narines.
Comme convenu, Hayfa m'attendait déjà devant le centre commercial. Je m'approche d'elle et lui tape la bise, en souriant.
Hayfa - alors tu vas bien ma belle ?
Moi - oui et toi Hayfa ?
Hayfa - ça va super
Elle me raconta un peu comment ça s'est passé avec sa nouvelle proie, apparemment il était un peu résistant, il ne voulait pas totalement d'elle mais il était sous le point de tomber dans ses bras. Apparemment elle aimait a en mourir et pensait pouvoir vivre le bonheur avec lui.
VOUS LISEZ
Ne pleure pas bébé
Roman d'amourUn vase cassé ne peut se recoller comme à l'ancienne, alors mon cœur aussi... Abee est une jeune mariée, à seulement trois ans de sa vie de couple, elle se rend compte qu'elle n'arrive pas à concevoir, ni à donner une progéniture à son mari, alors s...