Le Choix Compliqué De Mon Cœur.

Rigolade.

PDV SCELLIA

Moi : euh... Dean, attends! J'ai pas fait exprès, je te le jure!

     Mais qu'est-ce qui m'a prise de lui lancer une boule de neige en plein dans la maison?

     En effet, je suis dans la mouise.

Moi : je visais Alice, pas toi! S'il te plaît, épargne moi!

     Je me demande aussi ce qui m'a prise de suivre Alice dans le chalet avec une boule de neige en main juste pour me venger de celle qu'elle m'a jeté.

     Mais pourquoi il a fallu qu'elle se place en face de la chambre de Dean, aussi?

     Je suppose que vous avez compris que j'ai lancé la boule net au moment où ce dernier a ouvert sa porte et que ma jeune sœur l'a esquivée. Il m'a attirée dans sa chambre de force et maintenant, j'essaie d'échapper à une punition infernale pour moi : les chatouilles.

Dean : laisse toi faire, ça ira plus vite.

Moi : hors de question!

     Je l'évite, alors qu'il vient rapidement de mon côté, et ouvre la porte de sa chambre pour commencer à courir dans le couloir en riant comme une enfant. Je dévale les escaliers à toute vitesse alors qu'il me rattrape. J'essaie d'aller de l'autre côté du canapé sans avoir besoin de le contourner, mais il m'attrape la cheville et je m'affale sur le canapé, tête la première. Je me retourne et le vois au dessus de moi, un sourire malsain scotché aux lèvres.

Dean : mon heure de vengeance.

Moi : pas ça...

     Il commence donc cette horrible torture que sont les chatouilles, me faisant hurler de rire en gigotant dans tous les sens.

Moi : arrête! S'il te plaît!

     Je n'arrive pas à me calmer et commence à demander de l'aide à Alice qui est venue voir ce qu'il se passait.

Alice : désolée, mais tu te débrouilles seule.

Moi : c-c'est... À cause de toi!

Alice : j'ai rien fait, moi.

Moi : Dean, arrête! Je ferai tout ce que tu me demandes, mais stop!

     Avery, Cameron, Samantha, et  Soline nous regardent en se demandant ce qu'il se passe.

Avery : vous avez l'air très proche, tous les deux. Plus que des meilleurs amis.

     Je l'ignore, toujours en train de rire.

Moi : Alice, t'es une traitresse. Je me vengerai. De toi aussi! Tu sais parfaitement que je suis très chatouilleuse!

    Il descend d'au dessus de moi, un sourire fier aux lèvres.

Samantha : eh bah, je suis pas la seule, heureusement.

Moi : c'est une torture!

Samantha : on se comprend.

     Je me lève plus tard, totalement calmée.

Moi : Alice, je veux ma revanche tout de suite! Toi... Je m'occuperai de ton cas plus tard.

Dean : ah oui? Et comment?

Moi : tu verras.

Alice : mousiwake ari masen ga, watashi ha kantan ni zibun zisin wo watashi masen. (Désolée, mais je ne me livrerai pas aussi facilement).

Moi : hontou ni? (Vraiment?) Da kara, anata ha akka suru deshō. (Alors, tu subiras pire.)

     Elle avale sa salive de travers et s'enfuit.

Moi : osoroshī! (Peureuse!)

     Je me moque d'elle et m'assois dans le sofa.

Moi : je me demande bien où est allé Rayan. Il devait m'aider en cuisine.

Soline : on peut t'aider, nous.

Moi : oh oui! S'il vous plaît!

Soline : je vais prévenir les autres.

     Elle s'en va donc faire ce qu'elle a dit et je demande :

Moi : les garçons, vous ferez quoi?

Dean : bah...

Samantha : vous pouvez toujours aller fendre du bois pour la cheminée. Il y en a plus.

Moi : oui, ça sera parfait. En plus, il risque de neiger.

     Soline revient rapidement avec les autres filles et en allant à la cuisine, je dis aux garçons :

Moi : c'est décidé, vous vous chargez du bois du chauffage. Bon courage!

     Les filles et moi nous mettons au travail et cuisinons le festin de ce soir.

     Il est 16h45 lorsque nous terminons. Enfin, presque. Le dernier dessert est dans le four et il faut dire qu'on a mis du temps à le faire.

Camille : Avery n'a rien fait. Qu'est-ce qu'on fait d'elle?

Moi : nous allons la laisser s'en sortir pour cette fois.

Samantha : tu es bien trop gentille. Après ce qu'elle a fait...

     Je hausse les épaules, me fichant de ce qu'elle peut faire. Rayan est déjà avec moi et si elle ne peut pas comprendre cela, c'est son problème. Tant que je n'aurais pas fait un choix décisif, je ne rejetterai aucun.

     Je monte dans ma chambre pour me reposer. Mais à peine ai-je posé ma tête sur l'oreiller, que j'entends ma porte s'ouvrir. Ce qui me force à me lever à nouveau.

Moi : qu'est-ce que tu fais là, Dean? Je pensais qu'on s'était mis d'accord.

Dean : sur le fait que je ne montrerai pas mon amour pour toi en présence des autres, ni un signe de jalousie. Là, nous sommes seuls.

Moi : mais quand même. Si quelqu'un apprend ça, on fera quoi?

     Heureusement que Rayan est au courant de tout. Ça aurait été de sa réaction dont j'aurais eu peur.

     Il ne s'occupe pas de ça et s'assoit sur mon lit. Il presse ses lèvres contre les miennes et met sa main à l'arrière de ma tête comme pour m'empêcher de m'éloigner. Les battements de mon cœur accélèrent alors qu'il me mord la lèvre inférieure, me faisait gémir. Il nous fait coucher sur le lit et se positionne au dessus de moi. Je détourne la tête pour mettre fin au baiser et lui dis :

Moi : rappelle toi ce que j'ai dit l'autre fois.

Dean : je n'allais pas aller plus loin.

Moi : tu n'en donnais pas l'impression.

     J'ai peur qu'il perde contrôle.

Moi : tu peux te lever? C'est pas que ça me dérange, mais...

     Il se lève, me libérant.

Moi : tu sais que Rayan pourrait te demander à tout moment de ne plus m'approcher ou me demander de ne plus t'approcher, pas vrai?

Dean : alors là, pas question! J'accepte déjà votre relation et ce n'est pas assez suffisant? Qu'il ose et il verra le résultat.

     Je soupire.

Moi : c'est pas comme si tu pourrais y faire quelque chose si ça arrive.

Dean : je n'aurai qu'à te faire mienne, dans ce cas.

     P-pardon?!

Moi : t'es pas sérieux!

Dean : si. Je le suis. Et très.

     Nan, j'y crois pas trop. Il pourrait pas faire ça en sachant que je ne suis pas prête. Faisons lui confiance.

Dean : oh et n'oublie pas que tu m'as dit de faire tout ce que je voulais.

Moi : je risquais pas d'oublier de toute façon.