Prologue

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3 ans plus tôt

Je déteste ma vie. En réalité cela fait deux ans que je déteste ma vie. Pourquoi me diriez-vous ? Tout simplement parce qu'il a fait de ma vie un véritable enfer dont je suis prisonnière.

Je viens de finir de revoir mes cours de droit quand j'entends le moteur de la voiture dans l'allée, devant notre maison. Mon cœur se serre. Je déteste ce son. Je hais tout ce qui touche de loin ou de prés à Sean. Au début de notre relation amical j'étais heureuse de l'avoir dans ma vie, Sean O'Pry. Nous avons grandi ensemble, dans ce quartier. Il était de loin le plus gentil de ce quartier avec son cœur d'artichaut. Mes parents l'adoraient et ses parents avaient le même ressentis à mon égard. Il était mon meilleur ami, mon confident, mon protecteur, il était tout pour moi. Lorsque j'ai perdu mes parents à l'âge de dix-sept ans il a été le seul et l'unique à m'aider à surmonter mon chagrin. Pour m'aider il était avec moi jour et nuit, il a emménagé dans la maison de mes parents pour pouvoir s'assurer que j'allais bien, il préparait les repas, il me consolait quand j'étais trop triste et il m'a fait reprendre goût à la vie quand je voulais en finir. Je l'aimais d'un amour fraternel jusqu'à ce qu'il m'inflige sa première gifle, quelques mois après m'avoir aidé.

Depuis ce jour-là, ma vie est redevenue l'enfer duquel il m'avait sorti. Sean m'a complètement enfermé. Après avoir obtenu mon bac, il n'a pas voulu que j'aille à l'Université pour faire des études de droit, il m'a fait prendre des cours à domicile pour s'assurer que je ne sorte pas. Je n'avais personne d'autre que lui dans ma vie, il était mon seul ami, j'étais toujours seule au lycée mais cela ne me dérangeait pas plus que ça.

Je m'affaire à tout ranger quand la porte s'ouvre sur Sean et ses amis... James, Noah et Bastien, en les voyant je suis rassurée d'un côté parce qu'ils ne me toucheront pas et qu'ils ne sont pas désagréable comme Sean. Mais d'un autre côté moins rassuré parce que cela veut dire que Sean va boire beaucoup et que c'est moi qui en payera les conséquences quand ils seront tous partis.

- Salut, chérie.

Je sursaute quand la main de Sean vient claquer au niveau de mes fesses. Puis il va s'affaler sur le canapé et allume la télé sur la chaîne sport, comme s'il ne remarquait pas que je souffre de sa fessée plus tôt violente. Je crois qu'au fond, qu'il a toujours eu cette personnalité de brute mais il me la cachait, je crois même que c'est dû à son père qui battait sa mère devant lui. Et le fait que je refuse ses sentiments amoureux qu'il développait pour moi n'a rien arrangé à sa personnalité cachée. Ou peut-être est-ce moi qui n'ai pas été à la hauteur de notre amitié. J'ai pourtant essayé d'être l'amie parfaite pour lui quand ça n'allait pas de son côté. Je m'applique dans toutes mes tâches, je ne sors que pour allée faire les courses avec lui, je fais le ménage quatre fois par semaine, je lui fais les bons petits repas de sa mère qu'il aimait tant. Mais chaque fois, ce n'est pas assez et je me retrouve en train d'agoniser contre un mur.

Je cache immédiatement ma douleur quand James, Noah et Bastien entre dans la cuisine pour me saluer d'un sourire chaleureux. Ils sont tous les trois très charmant et gentil. Sean les connaît depuis le lycée et ils sont ses meilleurs amis. Ils savent que Sean me maltraite mais ils n'osent rien faire parce qu'il les menace de s'en prendre à leur famille. Je ne leur en veux pas, je les comprends même et je ne veux pas que quelqu'un d'autre subisse la folie de Sean pour que je me casse d'ici. Ils passent devant moi pour rejoindre Sean sur le sofa.

James du haut de ses un mètre quatre-vingt treize, est un marocain de vingt-trois ans très intimidants, un seul regard de sa part et vous savez qu'il ne vaut mieux pas lui chercher des noises. Noah est un peu moins intimidant avec son un mètre quatre-vingt, c'est un sicilien de vingt-cinq ans très dragueurs. Et enfin Bastien qui est un français de vingt un an timide du haut de ces un mètres quatre-vingt huit. Ils sont tous les trois beaux, musclés et respectueux... Je sens des mains sur mes hanches interrompre le file de mes pensées. J'ai l'impression d'être prise dans une cage avec un félin comme prédateur. J'ai un haut le cœur quand ses mains remontent le long de mon buste.  J'aimerai pouvoir utiliser mes techniques de boxe pour le mettre KO une bonne fois pour toute mais ce genre de risque à des représailles très longue et très violente. Comme la fois ou j'ai préférée faire une sieste au lieu de lui préparer son plat préféré, ce qui m'a valu un séjour à la cave. Donc pour éviter ce genre de chose, je me laisse toucher sans broncher. Il gémit de plaisir dans mon cou quand ses mains s'arrêtent sur mes seins et il les serre avec assez de force pour me faire grimacer de douleur avant que James ne l'arrête en s'exclamant.

Ma rédemption Où les histoires vivent. Découvrez maintenant