Ma rédemption

Chapitre 23

Elle

J'émerge doucement de mon sommeil, j'essaye de bouger mon corps mais un poids mort me retient. Je lève le menton pour observer un Enzo endormi qui me maintient contre son corps chaud. Il a l'air tellement paisible que je n'ose plus bouger par peur de le réveiller. Je profite de ce moment pour le détailler un peu plus, c'est un crime d'être aussi attirant même en dormant.

Les souvenirs d'hier soir me reviennent en mémoire et je me sens rougir de la tête aux pieds. J'ai adoré voir le plaisir que je lui procurais sur son visage, le voir se tordre, se crisper et bouger au rythme que je lui imposais à failli me faire jouir moi aussi. Le voir s'abandonner à mon contact et me laisser la possibilité de contrôler nos ébats m'a énormément touché, il me donne sa confiance sans limite.

Depuis qu'Enzo vient la nuit me rejoindre dans mon lit je ne fais plus aucun cauchemar concernant mon passé, je guéri grâce à lui, il m'apprend à vivre sainement à nouveau sans jamais avoir honte de rien, il fait du bien à mon cœur et à mon corps au passage.

- Je ne savais pas que tu étais une psychopathe au réveil. Dit Enzo d'une voix endormi.

Le timbre de sa voix m'envoie directement des pulsations dans le creux de mon ventre, putain mais c'est que je suis foutrement accro à lui.

- J'admire le paysage, c'est pas tous les jours qu'un beau gosse squatte mon lit. Dis-je taquine.

Il me fait basculer sur le dos tout en s'infiltrant entre mes jambes, il laisse retomber tout son corps contre moi et je ne peux que sentir l'érection matinale qu'il a. Je soupire d'aise en le sentant et profite d'avoir son torse à porter de mains pour le toucher autant que je le souhaite.

- Alors comme ça je suis beau gosse ? Dit-il en mordant mon oreille.

Je pousse un petit cri de surprise quand il me racle la base du cou avec ses dents. Putain ce mec est trop intense pour que je passe une journée sans lui sauter dessus.

- Je... euh... oui tu n'es pas mal dans ton genre. Bafouillais-je déconcentré tandis qu'il s'applique à me déshabiller petit à petit.

Il enlève son boxer sans que je ne m'en rende compte et provoque la rencontre de nos deux intimités. Je gémis avant même qu'il ne fasse quelque chose et je rougis en me sentant si mouillée alors qu'il m'a à peine touché depuis qu'il s'est réveillé.

- Est-ce que tu permets au beau gosse qu'il te fasse l'amour ? J'aimerai te rendre la pareille d'hier soir. Dit-il en frottant sa queue contre mon clitoris.

Oui, oui, oui, mille fois oui, tant qu'il soulage la tension qu'il fait naître dans mon ventre. Je le regarde dans les yeux en hochant la tête vigoureusement ce qui lui arrache un rire.

- Accroche bien tes jambes à ma taille trésor. Je suis trop excité pour être doux.

Je fais ce qu'il me dit sans broncher, je ne veux pas de douceur, je veux de la passion, fort et vite, comme les sentiments que j'ai pour lui. D'un coup de rein il s'enfonce au plus profond de mon être, me faisant pousser une longue plainte. La sensation d'être étiré et de me sentir pleine me rend folle, c'est une délicieuse torture.

- Enzo, vite et fort. Je ne voudrais pas être en retard au boulot.

Il sourit en relevant la tête vers moi pendant que je lui palpe les fesses. Sa main gauche attrape la mienne qu'il plaque avec force au matelas, il entrelace nos doigts et j'écarquille les yeux quand je les plonge dans les siens. La passion brûle dans ses yeux, sa main se resserre autour de la mienne, il ne me quitte à aucun moment des yeux pendant qu'il me fait l'amour à un rythme infernal.