Chapitre 5

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Le chemin pour atteindre cette foutu salle de bain fut terrible, je redoute quelque chose sans pouvoir mettre de mots dessus. Enzo me trouble terriblement, il remue beaucoup trop de chose en moi en si peu de temps, je n'ai pas envie de me retrouver seule avec lui. Arrivée dans l'encadrement de la porte de la chambre, je ne le vis nulle part, sans vraiment réfléchir mes jambes bougèrent seules jusqu'à la porte de la salle de bain dans la chambre. Elle est fermé, mes membres semblent agir selon leur propre volonté car je ne me rends compte que j'ai ouvert la porte une fois que son regard s'encre au mien...

Une semaine plus tard

Depuis que Bastien a débarqué chez moi il s'est écoulé une semaine. Semaine durant laquelle mes nerfs ont était mis à rudes épreuves chaque fois qu'Enzo s'est retrouvé dans une pièce à mes côtés. Les premiers jours je suis restée chez moi le temps de mettre de l'ordre dans ma tête après les informations balancées par Enzo seulement au bout du troisième jour j'ai commencé à bouillir littéralement de l'intérieur.
Il fallait que je sorte et que je retourne au cabinet pour retrouver une vie normale. La présence de cet homme chez moi me perturbe profondément, chaque soir il part pour ses combats illégaux, il rentre que très tard ou tôt selon le point de vue de chacun. La journée il reste souvent au milieu du salon avec son ordinateur portable sur les genoux ou se retrouve dans le jardin à s'entraîner pour être performant pour ses activités nocturnes. On s'est mis d'accord pour qu'il vienne chez moi le temps de régler cette histoire, je ne suis pas persuadée que sa présence soit nécessaire seulement d'un autre côté je n'assume pas le fait que de l'avoir chez moi me rassure aussi, il dégage une aura protectrice qui me fais me sentir bien même si elle me perturbe tout autant.
Au cours de cette semaine nous n'avons pas vraiment échangé ensemble, en vérité je garde mes distances avec lui depuis le soir où j'ai débarqué dans la salle de bain après que Bastien soit partit. Son regard m'a transpercé, j'ai eu l'impression qu'il essayait de lire en moi dans un seul regard je mentirai en disant que seulement son regard m'a troublé, quand j'ai débarqué dans cette salle de bain il était entrain de refaire son pansement, Bastien l'avait fait saignée à nouveau pendant leur bagarre. Il a souris en voyant mon regard détaillé son cou, ses épaules larges, son tors nu pour finir sur ses abdominaux à se damner. Il me fait de l'effet c'est clair et il le sait. Depuis je m'efforce de l'éviter au maximum pour repousser toutes ces émotions mais c'est plus compliqué que prévu vu qu'il a quasiment emménager chez moi.

   
Je ferme enfin le dernier dossier de la journée, je suis exténuée j'ai une seule hâte me glisser sous les draps après une bonne douche bien chaude. Dans le cabinet il ne reste presque plus personne Bastien, Noah et James sont partis depuis un petit moment et il est l'heure de m'en aller à mon tour. J'éteins les lumière avant de ranger un dernier dossier et prend mes affaires pour me diriger enfin vers l'ascenseur menant au sous sol de l'immeuble pour récupérer ma voiture. En sortant de l'ascenseur mes talons claquent contre le sol du parking et créer une résonance inquiétante. Il n'y avait personne, j'ai un mauvais pressentiment, je sens que quelque chose n'allait pas. Je suis à un pas de ma voiture quand je sens une présence dans mon dos me pousser avec une telle violence que je percute ma voiture la tête la première. Ma joue droite encaisse le choc, profitant de l'effet de surprise mon agresseur se rapprocha de moi pour me mettre mes mains dans le dos pour me maintenir contre cette putain de voiture.

- Ne bouge plus ma belle.

S'il pense que j'allais obéir, il allait vite m'être déçu et voir à qui il s'en est pris. Sans perdre de temps, je prend de l''élan avec mon pied gauche et plante mon talon dans son pied avec la même violence qu'il avait utilisait un instant plutôt. Pris de douleur il recule légèrement me laissant ainsi la possibilité de me retourner pour enchaîner mes attaques, mon point droit vise sa gorge avec précision, l'agresseur ne voit pas le coup venir et se plis en deux pour essayer de reprendre son souffle, mes deux mains attrapent l'arrière de sa tête pour la maintenir en place pendant que je prend l'élan nécessaire avec ma jambe droite pour envoyer mon genou dans son nez. Il s'écroule au sol avec le nez en sang en me regardant avec haine.

Ma rédemption Où les histoires vivent. Découvrez maintenant