Il était une fois, il y a fort longtemps, un royaume prospère, gouverné par le roi Adrien Agreste et la reine Marinette Dupin-Agreste.
Ils étaient bons, juste et aimé du peuple. Alors, à l'annonce de la grossesse de la reine, tout le royaume fêta l'heureux évènement à venir durant les 9 mois d'attente.
Un jour, alors qu'il neigeait dehors, la reine, à quelques jours de donner naissance, était assise au bord de sa fenêtre, à broder tout en regardant la neige tomber. Elle s'arrêta un instant pour caresser avec affection son ventre dans lequel son bébé venait de remuer. Elle regarda dehors, imaginant déjà son enfant courir et jouer dans la neige... Elle reprit son ouvrage sans quitter la neige des yeux, mais se piqua le doigt de son aiguille. 3 gouttes de sang tombèrent alors sur la neige. Elle regarda avec admiration la neige teintée de rouge et pensa, rêveuse :
- « Ah, que j'aimerai que mon enfant ait la peau aussi blanche et belle que la neige, les lèvres aussi rouges que le sang et... »
Elle regarda le cadre de la fenêtre, en bois d'ébène...
- « ...et les cheveux aussi noirs que l'ébène ! »
Une semaine plus tard, la reine donna naissance à un beau petit garçon, à la jolie peau claire comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux aussi noir que l'ébène. Ils l'appelèrent Marc Anciel.
Le petit garçon grandit aimé par tous, surtout ses parents, pour qui il était le rayon de soleil.
Mais cela ne dura pas : deux ans après sa naissance, la mère de Marc mourut d'une maladie.
Le roi Adrien fut détruit par la tristesse, mais il n'avait pas le droit de se laisser anéantir : son fils avait besoin de lui ! Alors, pendant que son fils grandissait, il lui parlait de sa mère, afin que jamais il ne l'oublie et l'enfant grandit avec plein de souvenirs doux et tendre de sa mère.
Cependant, Adrien, lui, n'arrivait pas à oublier vraiment la tristesse qui le rongeait nuit et jour, au point qu'au bout de 4 ans il finit par faire plus vieux que son âge et à sembler complètement dénué d'énergie... ce qu'il était. Il en vint alors à faire quelque chose qu'il n'aurait jamais fait du temps de Marinette : demander à son jumeau, Félix, de venir l'aider à gouverner en attendant que Marc puisse monter sur le trône.
Le souci avec Félix, c'est qu'il reproche depuis toujours à son frère d'avoir été le favori de leur père, Gabriel Agreste, mais aussi de ne pas être à 100% son frère.
Car, en réalité, les deux jumeaux sont issus de mères différentes : Félix d'Amélie Agreste, la femme officielle de Gabriel, et Adrien de Émilie Graham de Vanilly, amante secrète de Gabriel. Gabriel les a fait passer pour des jumeaux car ils sont nés le même jour et se ressemblent comme deux gouttes d'eau, mais surtout pour ne pas devoir assumer qu'il a trompé sa femme, Amélie Agreste, avec sa propre sœur, Émilie, la mère d'Adrien, décédé en lui donnant vie. A la mort d'Amélie, il décide de faire d'Adrien, le fils de celle qu'il a vraiment aimé, le légitime héritier du trône des Agrestes. Si au début Félix n'en avait rien à faire, quand il a appris que son frère n'était qu'un bâtard et qu'il allait monter sur le trône de son père, il a commencé à le détester à mort. On le suspect même, lors de la montée au trône d'Adrien à ses 18 ans, d'avoir essayé de l'assassiner en coupant la corde qui retenait le grand chandelier de la salle du trône. Personne n'a pu prouver sa culpabilité, mais pour plus de sécurité Gabriel a préféré le nommer conte dans une autre province... Et on dira ce qu'on voudra, mais cela ressemblait plus à un exil qu'à une simple promotion. Et depuis ce jour, Félix voue une haine sans précédent à son « jumeau ».
Mais aujourd'hui, malgré les tensions qui se sont agrandies avec les années, Adrien a besoin de son frère, l'un des derniers membres qu'il lui reste de sa famille...
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Marc et la malédiction des royaumes
ParanormalCeci n'est pas une histoire de ma création, mais une histoire qu'un ami a abandonné. Il n'aimait plus écrire dedans, alors je l'ai pas forcé à continuer, mais il m'a proposé de continuer à ma façon... J'aimerai dire que ce sera aussi bien que la s...