Chapitre 4 : Préparatif du bal et cours de danse

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(Royaume la Lune, retour au présent)

Résumé :

Marc, pour son anniversaire, s'est offert un moment de tranquillité afin de se rendre à la bibliothèque rendre un livre emprunter et passer un petit moment avec ses amis.

Le jeune prince, après s'être précipité en direction du château, avait prit un passage secret afin de ne pas se faire attraper par un garde. Il rampait désormais dans un conduit de pierre en légère montée. Le conduit était légèrement poussiéreux, mais il sentait également la farine et le pain bien cuit.

Pdv Marc :

- « Enfin, je le sens, je ne suis plus très loin ! » pensais-je alors que le conduit semblait s'aplatir et qu'une bonne odeur de pain cuit et de brioche parvenait à mes narines.

En rampant encore sur quelques mètres, je finis par voir au loin une lumière dorée. J'ai un peu accéléré, quand j'ai senti qu'au-dessus de moi le plafond s'élevait, m'offrant la possibilité de me mettre à 4 pattes et d'aller plus vite.

Au bout du tunnel se trouvait une grille. J'ai regardé un peu de l'autre côté, avant de soupirer de soulagement : comme d'habitude, il n'y avait qu'une personne de présente !

Le tunnel secret conduisait à l'un des conduits d'aérations de la boulangerie royale et cette dernière n'était occupé que par deux personnes : le boulanger et sa femme. Pourtant, quelques fois quand mon absence se faisait remarquer, je pouvais voir à mon retour des gardes qui fouillaient la boulangerie, me forçant à rester caché bien au fond et à attendre qu'ils partent pour sortir et aller m'excuser à mon père.

Mais aujourd'hui, tout est calme et les gens du château, trop occupés à organiser mon anniversaire, n'ont pas remarqué ma disparition. Seule ma nourrisse est au courant, mais je sais que je peux lui faire confiance !

Le boulanger passe devant la grille en chantonnant et je décide de saisir l'occasion. J'ouvre la grille discrètement et me faufile dans la boulangerie en toute discrétion. Je referme la grille et me relève, prêt à partir, quand on m'attrape par le bras.

Je fais volte-face, paniqué, avant de croiser le visage rond et jovial du boulanger. Il souriait, avec sa petite moustache brune, et il dit, avec un ton à la fois doux et taquin :

- Mais regardez qui voilà ! Sa majesté le prince héritier a encore fait une fugue pour aller lire en ville ! Mais que dirait sa majesté le roi et son altesse le comte ? dit-il, moqueur, comme s'il allait m'emmener voir mon père et mon oncle.

- S'il te plait, Papi Tom, ne leur dis rien ! J'ai réussi à rentrer juste à temps, mais je dois rejoindre au plus vite Mlle Rose !

- Alors tu n'as pas le temps de trainer avec tes vieux grands-parents, mon beau ! dit une voix derrière moi.

Je me suis retourné tandis que mon imposant grand-père me lâchait pour me frotter affectueusement la tête avec ses grosses mains. Derrière moi se trouvait une belle femme, d'assez petite taille, avec des cheveux noirs à reflets bleu nuit et des yeux bleu-gris. Elle avait de légers traits asiatiques, légèrement moins prononcé que ceux de Pierre, et une peau claire. Elle portait dans ses mains un plateau de croissant juste sorti du four.

Je me suis avancé vers elle pour lui déposer un léger bisou sur la joue, qu'elle m'a rendu en caressant doucement mon visage.

- Bonjour Mamie !

- Eh, pourquoi tu lui dis « bonjour » et tu l'appelles simplement « mamie » ? Tu m'appelles toujours « papi Tom » et tu ne reste jamais avec moi ! fit le boulanger, faussement offensé.

Marc et la malédiction des royaumesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant