17. Retour à la réalité

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Le regard fixé vers l'extérieur, Gunter, observait la Lune prendre son ascendant sur le monde d'un air absent. Il resserra son étreinte sur sa jeune femelle et descendit son regard vers elle. Du bout du doigt, il caressa son front encore chaud, investit par des mèches humides.

La bouche légèrement entrouverte, elle dormait paisiblement. Toute la journée, il avait veillait sur son sommeil, la serrant étroitement contre lui. Son besoin de l'avoir près de lui ne s'apaiserait sans doute jamais.

Son instinct lui interdisait de laisser sa femelle seule et lorsqu'il l'avait vu trembler de froid et fiévreuse. Impuissant, il avait souhaité absorber toutes ses souffrances pour enfin la voir ouvrir ses magnifiques yeux empreint de l'essence de la forêt.

Le contact de la peau de son âme sur sur la sienne avait apaisé la bête en lui. Avant de la rencontrer, il devenait presque fou de ne pas pouvoir protéger son âme sur, de ne pas avoir un contact avec elle.

Il en avait tant besoin.

Mais maintenant qu'il sentait son odeur, son cur battre, sa peau contre la sienne, il pouvait enfin se sentir complet.

Enfin presque...

Soudain, le petit corps contre le sien se mit à remuer, et Gunter riva son visage vers la source de tous ses maux. Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle dormait sur lui, Gunter pu admirer deux magnifiques rougeurs prendre vie sur ses pommettes pâles.

Il se délecta de ce pouvoir qu'il avait sur elle. Il put voir son visage se fissurer dans une grimace lorsqu'elle sentit sa peau moite de sueur. Les humains n'aimaient pas être sale. Mais Gunter n'était pas humain, et voir sa peau moite de sueur ne le rebutait pas au contraire, il adorait sentir sa sueur.

Elle sentait son odeur, sans fard. C'était juste elle et rien qu'elle.

- J'aimerais me laver, vous...

Gunter se leva aussitôt pour la prendre dans ses bras, la fourrure tomba et son corps nu se plaqua contre le sien. Gunter souffla douloureusement lorsque ses deux seins se plaquèrent contre lui.

Il pouvait sentir la douceur de ses deux auréoles et la lourdeur de ses petits seins. Il serra fermement ses mâchoires.

Une torture...

Il rêvait de les toucher à pleine main, de les malaxer, de les sucer, de les mordre. Et de la voir se tortiller sous le plaisir intense qu'il lui ferait découvrir.

Si elle avait été une louve, il la mordrait jusquau sang pour laisser une marque indélébile sur son corps. Pour montrer à tous les autres mâles, qu'elle était à lui. Et elle serait fière de porter les marques de son mâle et les exposerait aux yeux de tous.

Elle aussi, elle le marquerait, pour marquer son territoire.

Et il les montrerait fièrement.

Mais elle n'était pas une louve.

Cela suffit à calmer ses ardeurs, dotant plus qu'elle gigotait contre lui, mal à laise. Gunter ne comprenait pas pourquoi, elle voulait lui cacher son corps.

Elle lui appartenait.

Elle n'avait pas besoin d'avoir honte, son corps était à se damner. Elle voulait l'empêcher de le voir et lui ne le supportait pas. Alors, il l'emprisonna contre lui dans une poigne puissante. Sa femelle était farouche et il aimait ça.

Elle était faîte pour lui.

Tout en la serrant contre lui, il fit couler l'eau dans le bain et ajouta de la mousse. Il s'assura qu'elle était à bonne température, et plongea sa femelle dedans.

A la nuit tombée...  ~ Nouvelle Lune ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant