TOME 4. Ariana Black, fille de Sirius.

9. Opale

On chercha les jumeaux dans la boutique, mais ne les trouvèrent pas.

On décida alors de se rendre aux Trois Balais, là où ils auraient pu aller nous attendre en buvant une Bièreaubeurre.

On s'enroula alors à nouveau dans nos écharpes et nos capes, prêts à affronter le froid.

Il n'y avait pas grand monde dans la rue. Seuls deux hommes, un peu plus loin, traînaient vers les Trois Balais.

L'un était très grand et mince, je reconnus alors le barman de la Tête de Sanglier, l'autre pub de Pré-Au-Lard.

Lorsque l'on s'approcha, il s'éloigna, abandonnant l'homme avec qui il parlait, il était de plus petite taille et tenait maladroitement quelque chose dans ses bras.

On n'était plus qu'a quelques mètres de lui lorsqu'on le reconnu.

« -Mondingus ! cria Harry.

Il sursauta et laissa tomber une valise ancienne qui s'ouvrit en révélant un bric-à-brac.

-Oh bonjour vous, dit-il en tentant de prendre un air dégagé. Mais je ne veux pas vous retenir.
-C'est à vendre tout ça ? demanda Ron en le regardant ramasser tout ces objets par terre.
-Il faut bien essayer de survivre, répondit Mondingus. Donne moi ça !

Je m'étais baissée pour ramasser une coupe en argent.

-Mais... attendez... c'est, mais c'est l'armoirie des Black ! L'armoirie de ma famille !

On se retourna tous vers Mondingus.

Harry l'attrapa par le col et le plaqua contre le mur du pub.

-Harry ! s'écria Hermione.
-Vous avez pris ça dans la maison de Sirius ! s'écria Harry.
-Je... non... quoi ? balbutiait Mondingus.
-Qu'est-ce que vous avez fait ! Vous êtes retournés chez nous la nuit où il est mort et vous avez tout pillé ?! C'est ça ? dis-je avec colère.
-Je... non !
-Rendez-moi ça !

Il y eu alors un bang, et Mondingus avait disparu, il avait transplané.

-REVENEZ ESPECE DE VOLEUR ! hurla Harry.
-Ça ne sert à rien Harry, dit une voix derrière nous.

Je me retourna et vis Tonks.

-Mondingus soir surement être à Londres maintenant, ajouta-t-elle. Inutile de crier.
-Il a volé des choses qui appartenaient à mon père ! dis-je. Il les a volées !
-Oui, d'accord, dit Tonks qui avait l'air de n'en avoir rien à faire. Il n'empêche que vous ne devriez pas rester dehors par ce froid.

Elle nous fit entrer dans le pub.

-Il a volé des affaires de mon père ! criais je.
-Je sais, mais ne crie pas, s'il-te-plaît, les gens nous regardent, me murmura Hermione. Tiens, regarde, les jumeaux sont là-bas. »

Lorsque je tourna la tête, je vis en effet George et Fred, assis aux côtés de Ginny et de son petit-ami, Dean Thomas.

J'alla alors vers eux, et pris George dans mes bras.

Il me serra tellement fort. Ça faisait plus d'un mois que nous ne nous étions pas vu, nous correspondions que par lettre.

« -Qu'est-ce qu'il se passe ? me demanda-t-il.
-On vient de croiser Mondingus, dans la rue. Il se trouve qu'il avait une valise remplie d'objets qui viennent du square Grimmaurd.
-Je te comprends, me dit Ron, moi aussi, ça m'énerverait que l'on vole des choses qui m'appartiennent

Au moment où il dit ça, je buvais un peu de Bièreaubeurre dans le verre de George, et j'avala de travers.

J'avais totalement oublié que j'étais la propriétaire du 12 square Grimmaurd.

-Oui ça m'appartient ! dis-je alors.
-Je vais raconter à Dumbledore ce qui se passe, dit Harry. Il est le seul dont Mondingus ai peur. »

Hermione accorda que c'était une bonne idée, et on alla alors chercher à boire.

Après avoir passer l'après-midi tous ensemble, les jumeaux dévièrent partir, et on décida de rentrer au château.

On marchait en silence, bien trop affaiblis par le froid.

Deux filles, Léanne et Katie, élèves de mon année à Gryffondor, qui marchaient devant nous, avaient l'air de se disputer.

« -Tu n'as rien à voir avec ça, Léanne ! » disait Katie.

Elles se disputaient pour quelque chose que Katie tenait dans ses mains.

Léanne essaya de lui arracher et elles firent tomber un paquet par terre.

Katie s'éleva alors soudain dans les airs, les bras tendus, comme si elle s'apprêtait à s'envoler.

On s'arrêta alors, surpris.

Puis, d'un coup, Katie se mit a hurler. Un hurlement horrible. Elle hurlait, hurlait sans cesse.

Léanne paniqua et essaya de faire redescendre Katie en l'attrapant par les chevilles.

Harry, Ron, Hermione et moi se précipitions alors pour l'aider à faire redescendre notre camarade.

Après quelques efforts, elle nous tomba dessus, mais Harry et Ron arrivèrent à la rattraper.

On l'allongea alors par terre, où elle se débâtit avec force en continuant de hurler, apparemment elle ne nous reconnaissait pas.

« -Restez ici ! nous cria Harry, je vais chercher de l'aide ! »

Il partit alors en courant.

Hermione essayait de rassurer Léanne pendant que Ron et moi essayons de retenir Katie.

Harry revint quelques minutes plus tard, avec Hagrid.

« -Reculez-vous ! dit Hagrid.
-Il lui est arrivé quelque chose ! sanglota Léanne, je ne sais pas quoi...

Hagrid prit Katie dans ses bras et se dirigea le plus vite possible au château.

J'alla vers Léanne.

-Léanne, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ça c'est passé tout d'un coup ou bien...
-C'est arrivé quand ce paquet s'est ouvert, dit la Gryffondor entre deux sanglots, en montrant la boîte qui était tombée par terre.

Ron se pencha et tendit la main pour attraper la boîte, avant que Harry lui tire le bras.

-N'y touche pas ! dit-il.

Je m'approcha alors et vit un collier qui avait l'ai ancien emballé dans du papier.

-J'ai déjà vu ça, dit Harry. Chez Barjow et Beurk, exposé, il y a très longtemps. L'étiquette disait que le collier était ensorcelé. Katie a dû y toucher. Comment elle l'a eu ? demanda-t-il à Léanne.
-C'est pour ça qu'on se disputait. Elle l'avait quand elle est sortie des toilettes, aux Trois Balais, elle a dit que c'était une surprise pour quelqu'un à Poudlard et qu'elle devait le remettre en mains propres. Elle paraissait bizarre quand elle m'a raconté ça... Oh, non, je parie qu'on lui a jeté le sortilège de l'Imperium et je ne m'en suis même pas rendue compte !
-Elle ne t'a pas dit à qui elle devait te le donner ? lui demandais-je en lui tapotant l'épaule amicalement.
-Non... Elle ne voulait pas... Et moi, je lui ai répété qu'elle était idiote, qu'il ne fallait pas l'emporter à l'école mais elle refusait de m'écouter alors, j'ai essayé de le lui prendre des mains et... et...

Elle se mit a pleurer.

-On ferait bien de revenir à l'école, dit Hermione. Nous irons voir comment elle va, viens. »

On avança, et lorsque je me retourna vers Harry, je le vis retirer son écharpe et attraper le collier avec.

« -Il faudra montrer ça à Madame Pomfresh. »