TOME 4. Ariana Black, fille de Sirius.

21. Bézoard

Harry, Hermione, Ginny, George, Fred et moi continuions à veiller sur Ron lorsque Hagrid entra en trombe.

« -Passé la journée dans la forêt ! dit-il, essoufflé. Je viens juste de rentrer pour dîner et le professeur Chourave m'a prévenu pour Ron. Comment va-t-il ?
-Pas mal, répondit Harry. Il devrai guérir bientôt.
-Pas plus de sept visiteurs à la fois ! cria Madame Pomfresh.
-Avec Hagrid, on est tout juste sept, fit remarquer George.
-Ah... oui... admit Madame Pomfesh.
-Je n'arrive pas à y croire, dit Hagrid d'une voix rauque. Je n'arrive vraiment pas à y croire... Regardez-le, allongé là... Qui aurait envie de lui faire du mal ?
-C'est justement de ça qu'on parlait, dis-je. On n'en sait rien.
-Est-ce que quelqu'un aurait une dent contre Gryffondor ? interrogea Hagrid. D'abord Katie, maintenant Ron...
-Je ne vois pas qui voudrait détruire une équipe de Quidditch, dit George.
-Dubois aurait sûrement essayer avec celle de Serpentard s'il il avait pu y arriver en toute impunité, assura Fred.
-A mon avis il ne s'agit pas de Quidditch, mais je crois qu'il existe un lien entre les deux attaques, dit Hermione à voix basse.
-Qu'est-ce qui te fait penser à ça ? lui demandais-je.
-Eh bien, d'abord, elles auraient dû être fatales dans les deux cas. Or, elles ne l'ont pas été, même si c'est par simple chance. Ensuite, ni le collier ni le poison ne semblent avoir atteint la personne à laquelle ils étaient destinés. Bien sûr, ajouta-t-elle d'un air grave, d'une certaine manière, ça rend le coupable encore plus dangereux car il ne paraît pas se soucier du nombre de gens qu'il risque d'abattre tant qu'il n'aura pas atteint sa victime désignée.

Avant que quiconque n'est pu répondre, les portes s'ouvrirent à nouveau et Mr et Mrs Weasley se précipitèrent dans la salle.

Cette fois ci, Molly se dirigea directement vers Harry et le serra très fort dans ses bras.

-Dumbledore nous a raconté comment tu l'avais sauvé grâce au bézoard, sanglota-t-elle. Oh Harry, je ne sais pas quoi te dire... tu as sauvé Ginny... tu as sauvé Arthur... maintenant, tu sauves Ron...
-Oh, il ne faut pas, répondit Harry, mal à l'aise.
-Quand j'y pense, ajouta Arthur, la moitié de notre famille te doit la vie. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on a eu de la chance le jour où Ron a décidé de s'asseoir pour la première fois dans ton compartiment du Poudlard Express. »

Harry semblait encore plus gêné qu'avant, et il avait les larmes aux yeux.

Madame Pomfresh vint nous rappeler qu'il ne devait pas avoir plus de sept visiteurs autour du lit de Ron.

Hermione, Harry et Hagrid commencèrent alors à se lever.

Lorsque je voulu faire de même, George me retint le bras, pour me dire que j'avais totalement ma place à leurs côtés.

On passa la soirée à veiller sur Ron.

Au bout de quelques heures, je rejoignit mon dortoir, morte de fatigue.

Le week-end qui suivit, George et moi avions décidés de nous rendre au Terrier pour annoncer ma grossesse.

Nous avions organisé un repas, avec bien évidemment Molly et Arthur, mais également Remus, Bill et Fleur, Fred, George et moi.

J'étais entré dans mon troisième mois de grossesse, nous avions donc décidé que c'"tait le moment de l'annoncer à tout le monde.

Ce jour là, il y avait un match de Quidditch, opposant Gryffondor à Poufsouffle.

J'alla alors encourager Ginny et Harry, avant de me rendre à Pré-Au-Lard.

Arrivée là-bas, je croisa Tonks.

« -Salut ! lui dis-je alors.
-Oh, bonjour Ariana, me dit-elle. Comment tu vas ? Montre moi ce ventre ! me dit-elle, ne le voyant pas à cause de ma robe ample que j'avais mise.

Je sera alors ma robe autour de mon ventre.

-Waouh ! me dit-elle. Ca y est ! On voit que tu es enceinte ! me dit-elle, avec un grand sourire.
-Oui ! lui répondis-je. J'ai déjà l'impression d'être une baleine alors que je ne suis même pas à la moitié de ma grossesse.
-Ne dis pas n'importe quoi, me répondit-elle. La grossesse te va à ravir ! Tu vas voir George aujourd'hui ? J'ai vu que ton nom était sur la liste des autorisations de transplanage.
-Oui, je vais au Terrier, on va annoncer à tout le monde ma grossesse.
-C'est génial ! me dit-elle. Je n'aurais enfin plus peur de faire une gaffe quand je verrais Molly !
-Contente de te l'entendre dire ! dis-je en riant. D'ailleurs, si tu termines ta garde assez tôt, n'hésite pas à passer. Il n'y aura pas beaucoup de monde, juste les Weasley et Remus.
-Oh... il y aura Remus... génial... tu sais... j'ai beaucoup de travail, mais c'est gentil de me l'avoir proposé... Tu devrais y aller, ils doivent t'attendre..
-Oh... d'accord... et bien, passe une bonne journée.
-A toi aussi, me répondit-elle. Profite bien. »

Après cette discussion, je transplana alors au Terrier.

Lorsque j'arriva, tout le monde était déjà là.

J'entra alors dans la cuisine.

« -Ariana, ma chérie ! me dit Molly, comment vas-tu ?
-Très bien, merci.
-Tu as des nouvelles de Ron ? me demanda-t-elle.
-Je l'ai vu ce matin. Il devait sortir de l'infirmerie aujourd'hui, mais Madame Pomfresh a préféré le garder un peu plus, ne voulant pas qu'il aille au match. Elle dit qu'il a encore besoin de repos, et que l'excitation liée à tout ça ne serait pas bon pour lui.
-D'accord, très bien, oui, elle a raison.

Je me dirigea alors vers George, qui me rpit dans ses bras.

-Tu vas bien ? me demanda-t-il à voix basse, de sorte que personne n'entende. Pas trop fatiguée ?
-Tout va bien chéri, merci. Salut Fred !
-Salut ! me dit-il en s'approchant de nous. Vous allez bien ? me demanda-t-il, lui aussi à voix basse.
-On va très bien, lui répondis-je avec le même sourire malicieux qu'il arborait.
-Mais c'est ma nièce préférée ! dit Remus en entrant dans la cuisine.
-Ça t'es facile de dire ça ! lui répondis-je en riant, je suis ta seule nièce.

J'alla alors le prendre dans mes bras.

Il me serra contre lui, mais me regarda avec un air soupçonneux, mais ne dit rien.

-Comment tu vas ? me demanda-t-il.
-Très bien. »

J'alla alors saluer tout le monde, avant de passer à table.