TOME 4. Ariana Black, fille de Sirius.

17. Étincelles

Quelques jours étaient passés depuis notre retour à Poudlard .

Ces derniers jours, j'avais été malade.

Soit je ne pouvais rien avaler sans vomir, soit je dévorais tout ce qui me passais sous la dent.

Ce matin là, je sortais une nouvelle fois des toilettes après avoir vomi.

« -Ariana ? me dit Hermione.
-Oui ?
-Je voulais te demander... Enfin... Comme tu es souvent malade...
-Qu'est-ce qu'il y a Hermione ? dis-je de très mauvaise humeur. Allez, crache le morceaux, qu'est-ce qu'il y a ?
-Est-ce qu'il y aurait possibilité que... de... Que tu sois enceinte ?

Je la regarda, pour essayer de voir si elle était sérieuse ou non, puis j'éclata de rire.

-T'es bête ! dis-je en riant.

Mais je vis qu'elle état extrêmement sérieuse.

-Non, mais Hermione. Je ne peux pas être enceinte, on se protège ! »

Soudain, tout s'éclaira.

Les flashbacks de cette nuit, quand George était venu à Poudlard, le soir de la fête de Slughorn.

Nous en avions eu envie, bien évidement, mais nous n'avions rien pour nous protéger, alors on avait prit le risque.

Soudain, je réalisa que j'avais un retard de règle depuis une semaine.

Je vomissais, je pouvais autant avoir une faim de loup que ne rien avaler, j'étais à fleur de peau, très fatiguée, des douleurs aux seins et au ventre

Comment avais je pu être si aveugle !

Je regarda alors Hermione, droit dans les yeux.

« -Par Merlin, Hermione, il se peut que t'es raison.

Elle me regarda, ne sachant pas quoi dire.

-Et... Ça serait une bonne ou une mauvaise chose ? me demanda-t-elle.
-Mauvaise ! Très mauvaise ! Bien-sûr, on veut des enfants, mais je n'ai pas encore terminé mes études ! Nous n'avons pas un endroit ou vivre : on vit avec Fred ! On est beaucoup trop jeunes encore !
-Ne panique pas, me dit Hermione, ce n'est peut-être pas ça.

Je me mis alors a pleurer.

-Je ne peux pas avoir de bébé ! Je suis encore moi même un bébé !

Heureusement pour moi, la salle commune était vide.

-On peut aller voir madame Pomfresh si tu veux. Elle te fera un test de grossesse et...
-Non ! dis-je en l'a coupant. Je ne veux pas que quelqu'un soit au courant si j'attend réellement un enfant. Pas maintenant en tout cas.
-Ecoute, me dit Hermione en me prenant dans ses bras. J'ai une heure de libre cette après-midi, j'irai donc à la bibliothèque pour me renseigner sur les test de grossesses sorciers, tant pis, je ferais mes devoirs ce week-end. En attendant, ne panique pas et ne stress pas. »

Ne pas stresser. Hermione m'avait conseiller de ne pas stresser.

Bien entendu, j'avais stressé toute la journée.

Je n'avais rien écouté au cours de la journée, et le soir, Hermione me rejoignit dans ma chambre tout de suite après les cours.

« -Bon, me dit-elle, j'ai trouvé quelque chose. C'est un sortilège qui fera apparaître des étincelles rouges autour de toi si il est négatif, et vertes si il est positif.
-D'accord, très bien, répondis-je. Et qu'est-ce que j'ai à faire ?
-Tu as juste à te détendre, je m'occupe du reste, me répondit-elle. On y va ?
-Vas-y.
-Puerirevelio. "

Soudain, des étincelles blanches se mirent à me tourner autour.

Je ferma les yeux, craignant la couleur des étincelles qui allaient apparaître.

« C'est bon », me dit Hermione.

J'ouvrit alors les yeux, et découvrit la couleurs de ses étincelles.

Elles étaient vertes.

J'étais enceinte.

Je tomba alors sur mon lit.

« -Ariana... me dit Hermione.

Je me mis à pleurer.

-Je vais avoir un bébé, j'ai un bébé dans mon ventre...

Je n'arrivais pas à réaliser.

-Il y'a 3 boules collées les unes aux autres. Ça veut dire que tu es enceinte de 3 semaines.

Cela collait parfaitement avec la nuit de la fête de Slughorn.

-Je suis là, me dit Hermione. Je te soutiendrai, promis.
-Qu'est-ce... Il faut que j'aille voir George. Il faut que je lui annonce !
-Va voir McGonagall, me dit Hermione. Demande lui de sortir de Poudlard demain. »

Je m'exécuta alors.

Ni une ni deux, je me rendis dans le bureau de la cheffe de la maison Gryffondor.

Je frappa et elle me dit d'entrer.

« -Ariana ! me dit-elle. Je suis heureuse de vous voir. Que me vaut cette visite ?
-Madame, dis-je. Voilà, je voulais vous demander si je pouvais quitter l'école demain.
-Je suis désolée Ariana, me dit-elle. Je me doute que votre situation personnelle vous pousse à rentrer chez vous, mais les nouvelles règles sont claires : seules les personne majeures, ce qui est votre cas, peuvent quitter Poudlard, mais si la sortie est organisée 3 semaines à l'avance, le temps que les informations remontent au ministère.
-Mais... Madame, dis-je. C'est important, je dois vraiment voir mon mari.
-Croyez moi, si je le pouvais je vous autoriserait tout de suite à aller le retrouver. Mais se sont les ordres du ministère.
-Mais...

Je me mis alors à pleurer

-Ariana ! Voyons ! me dit McGonagall. Qu'est-ce qui vous arrive ?
-C'est juste que... je suis enceinte !

Elle me regarda, l'air outrée.

-Je sais que ça peu paraître fou, et croyez moi je n'en suis pas si fière. Je n'ai même pas terminé mes études ! Je n'ai même pas passé mes A.S.P.I.C !
-Voyons, voyons, me répondit ma professeur. Il n'y a rien de honteux ici. Vous portez la vie Ariana !
-Je voulais aller voir George pour lui dire demain ! Mais je ne vais même pas pouvoir le tenir au courant...
-Écoutez, me dit-elle en se levant pour aller me chercher des mouchoirs. Je vais écrire un mot que vous irez remettre à un Auror à Pré-Au-Lard demain. Vous irez le donner à Nymphadora Tonks, je crois savoir que vous vous entendez bien. Elle vous laissera certainement aller voir monsieur Weasley.

Elle écrivit un mot sur un parchemin avant de me le tendre.

-Tenez, me dit-elle. Allez vous reposer maintenant.
-Merci, merci beaucoup.

Je me leva alors et commença à sortir.

-Et Ariana, me dit McGonagall.
-Oui ?
-Je vous souhaite toutes mes félicitations. Vous portez un enfant, c'est merveilleux.
-Merci beaucoup professeur. Si vous pourriez garder ça pour vous pour l'instant, ça serait vraiment gentil.
-Bien sûr, me répondit-elle. Bonne nuit Ariana. »

Je rejoignis alors mon dortoir, ne passant même pas par la case repas, étant bien trop occupée par ce que je venais d'apprendre.