TOME 4. Ariana Black, fille de Sirius.

4. Sorciers Facétieux

Les jours qui étaient passés, j'étais partie m'installer chez Fred et George.

Leur appartement était assez spacieux et très coloré, ce qui me changeait du square Grimmaurd.

La journée je les aidait au magasin.

Les affaires marchaient très bien et j'étais vraiment très heureuse pour eux, enfin, pour nous.

Nous allions rendre visite quelques fois aux autres membres de la famille Weasley , et à Harry et Hermione qui étaient restés chez eux après notre mariage.

Nous mangions au moins une fois par semaine là-bas, avec Remus et Tonks, qui n'allait toujours pas mieux, à mon plus grand désarroi.

Ce jour là, j'étais en train de travailler au magasin lorsque les Weasley, Harry et Hermione arrivèrent au magasin.

On s'avança alors pour les saluer.

«-Qu'elle bonne surprise ! dis-je.
-Comment vas-tu, Harry ? demanda Fred en lui serrant la main.
-Ça va merci, répondit Harry.
-Qu'est-ce que tu as à l'œil ? demandais-je à Hermione qui présentait un œil au beurre noir.
-J'ai trouvé une boîte dans la chambre des jumeaux l'autre jour. Il y avait un télescope et il m'a filé un coup de point
-Oh mince ! dit George. Je les avait oublié. Tiens, dit-il en sortant un flacon de sa poche. Tu en mets juste un peu et tu n'auras plus rien dans une heure, assura-t-il. On a été de trouver un bon effaceur de bleus, vu qu'on teste la plupart de nos produits nous mêmes.

Hermione prit le flacon et le regarda avec méfiance.

-C'est sans danger hein ?
-Bien sûr que oui ! répliqua Fred. Viens Harry, je vais te faire visiter. »

Harry suivit alors les garçons, pendant que je restais avec mes amies.

Nous parlions depuis un petit moment quand les garçons revinrent.

« -Dites moi les filles, dit Fred, est-ce que vous avez vu notre gamme Charme de Sorcière ? Suivez-moi mesdemoiselles.

Il les emmena alors près d'une vitrine où étaient rangés des fioles roses pétantes.

-Et voilà ! s'exclama Fred avec fierté. Le meilleur choix de filtres d'amour que vous puissiez trouver !
-Et ça marche ? demanda Ginny en haussant un sourcil.
-Bien sûr ! Jusqu'à 24 heures selon le poids du garçon...
-Et la beauté de la fille ! continua George. Mais nous n'en vendrons pas à notre sœur, ajouta-t-il, d'un air sérieux. Surtout quand on sait qu'elle a déjà 5 petits-amis, d'après ce qu'on nous a dit.

Ginny me lança un regard noir.

-C'est toi qui leur raconte tout ça ? me demanda-t-elle agressivement.
-Quoi ? Bien sûr que non Ginny ! Je ne serais jamais aller raconter de si gros mensonges, et surtout tout ce que tu me dis je le garde pour moi !
-Ce n'es pas elle, dit Fred. C'est Ron.
-Tout ce que raconte Ron n'est qu'un énorme mensonge ! elle attrapa alors un petit pot rose sur l'étagère. Qu'est-ce que c'est que ça ?
-Un efface bouton, répondit Fred. Convient à tout, depuis les points noirs jusqu'au furoncles. Mais n'essaie pas de changer de conversation. Est-ce que oui ou non tu sors ces temps ci avec un garçon nommé Dean Thomas ?
-Oui, répondit Ginny, et la dernière fois que je l'ai eu devant moi, je n'ai vu qu'un seul garçon, pas cinq. C'est quoi ça ?

Elle pointait du doigt des petites boules rondes et duveteuses dans une cage.

-Des Boursouflets, répondit George. En fait, ce sont des Boursoufs miniatures. Nous avons du mal à en élever suffisamment pour répondre à la demande. Et Michael Corner ?
-Je l'ai laissé tomber, c'était un mauvais joueur, dit Ginny en continuant de regarder ces petites créatures. Ils sont adorables !
-C'est vrai qu'on a envie de les caresser, admit Fred.
-Mais tu ne crois pas que tu changes de petits amis un peu trop souvent ? demanda George.
-Les garçons ! Stop ! dis-je pour prendre la défense de mon amie. Ginny est assez grande pour décider ce qu'elle veut faire de sa vie !
-Ariana a raison, dit Ginny. Ça ne vous regarde pas ! Et toi, ajouta-t-elle avec colère en direction de Ron qui venait d'apparaître les bras chargés de marchandises, je serai très reconnaissante de ne pas raconter à ces deux là des histoires qui ne concernent que moi !
-Ça te fera trois Gallions, neuf Mornilles et une Noise, dit Fred à Ron en examinant les boîtes qu'il avait dans les mains.
-Je suis ton frère ! répondit-il.
-Et ce sont nos produits que tu essayes de piquer. Trois Gallions, neuf Mornilles, et je te fais grâce de la Noise.
-Je n'ai pas trois Gallions et neuf Mornilles ! se défendit Ron.
-Alors tu remets tout ça ou tu l'es as prit ! dit George en tournant les talons.
-Et ne te trompes pas d'étagères s'il-te-plaît ! Coup dis-je en riant. C'est moi qui fait la mise en rayon aujourd'hui. »
On continua de discuter avec Ginny quelques instants.

Je chercha Harry, mais ne le trouva pas.

Hermione et Ron avaient également disparus.

Je voulais partir à sa recherche dans le magasin quand un client m'appela, et j'oublia alors ensuite.

Ils réapparurent quelques temps plus tard, et m'expliquèrent qu'ils étaient enfaite dans l'arrière boutique.