TOME 4. Ariana Black, fille de Sirius.

37. Roses et Fleur

Nous n'avions pas parler de cet hommage à notre fils a beaucoup de personne.

Avant d'arriver à l'endroit prévu, j'appercu Percy qui s'était rendu à l'enterrement de Dumbledore avec le ministère.

Je ne réfléchis pas et l'appela.

« -Percy !

Je le vis se retourner, surpris.
Il dit quelque mots au ministre, et vont nous rejoindre.

-Ariana, George... dit-il, gêné. J'ai appris pour.. pour votre bébé... je suis vraiment désolé pour vous. Je voulais venir vous voir mais... je n'ai pas osé...
-Ne t'en fais pas, lui répondis-je. On va faire une sorte de cérémonie pour lui, tout de suite, tu veux y assister ?

Je le vis encore plus surpris.

-Oui, oui, bien-sur. Je vais juste prévenir mes collègues et j'arrive.

Il se mit alors à courir en direction de la délégation du ministère.

-Tu es folle ?! me dit George. Pourquoi tu lui as dis de venir ?!
-Parce-que c'est ton frère George ! Et que même si tu es bien trop borné pour le dire, je sais que tu auras besoin de tout tes frères de présents ! »

Il ne me répondit pas, mais je vis dans ses yeux que j'avais raison.

Percy revint alors.

Nous avions prévu de dire quelques mots, avant de déposer une fleur chacun dans l'eau, des roses blanches.

Arthur, Molly, Bill, Fleur, Percy, Fred, Ron, Ginny, Remus, Tonks, Harry, Hermione, Luna, Neville, Kingsley, Fol Oeil, McGonagall et Hargrid étaient présents.

George et moi nous avancions alors, devant tout nos proches qui nous regardaient, debout.

« -Comment commencer... dis-je. Déjà, merci d'être là, d'être venu nous épauler et d'être venu rendre un dernier hommage à notre enfant. Pour ceux qui ne le savaient pas, c'était un petit garçon, qui devait s'appeler Sirius... Enfin plutôt, c'était un petit garçon, qui s'appelle Sirius. Sirius, Arthur, Weasley-Black. Je ne veux pas que l'on fasse comme si il n'avait... l'émotion me submergea alors.

George, qui était à côté de moi, me serra alors contre lui.

-Ce qu'Ariana voulait dire, continua-t-il voyait que j'en était incapable, c'est que nous voulons que l'on se souvienne de notre fils. Ce petit garçon qui nous aurait rendu tant heureux.
-On veut que ses grands-parents, Molly, Arthur et Remus, car oui Remus, tu étais comme son grand-père, dis-je en le voyant faire les gros yeux, se souviennent de lui. Ainsi que ses oncles et tantes, Bill, Fleur, Charlie, Percy, Fred, Ron, Ginny, Harry, Hermione. D'ailleurs, Fred et Hermione, nous voulions que vous sachiez que nous voulions vous demander d'être son parrain et sa marraine...

Je vis Hermione fondre en larme, et Fred faire de même mais en essayant de le cacher.

-Maintenant, je pense qu'il est temps de dire au revoir. »

Chacun notre tour, tout le monde s'avança de la rive pour déposer délicatement sa fleur dans l'eau.

George et moi étions les derniers.

J'eus beaucoup de mal à le faire.

J'avais l'impression que c'était le dernier au revoir à mon fils, que se geste me séparerait de lui à jamais.

Alors, dans un cri de désespoir, je déposa cette fleur dans l'eau glacée du lac noir.

Nous étions rentré de Poudlard le soir de l'enterrement de Dumbledore.

L'école avait été fermée jusqu'à la fin de l'année scolaire et les examens avaient étés repoussés.

George et moi étions partis habiter au Terrier quelques temps.

Je n'allais pas bien.

Je passais mes journées dans mon lit à dormir et à broyer du noir.

Je n'arrêtais pas de me reprocher ce qui c'était passé.

Je culpabilisais le plus car, l'espace de quelques minutes, j'avais totalement oublié que j'étais enceinte.

L'année scolaire était terminée depuis environs deux semaines.

Ce jour là, je le passa, comme tout les jours, enfermée dans l'ancienne chambre des jumeaux.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte.

« -Oui, dis-je.

Je vis Fleur entrer.

-Ariana, Molly m'a demandé de t'apporter ça, dit-elle en me tendant un plateau repas.
-Merci mais je n'ai pas faim, dis-je, amèrement malgré moi.
-Je pense qu'il faudrait que tu manges...
-Je sais ce que je dois faire Fleur, merci, dis-je sèchement.
-Ecoute, je peux m'asseoir ? me dit-elle en désignant le bout de mon lit.
-Si tu y tiens, répondis-je.
-Ariana, me dit-elle d'un ton sérieux et doux, et non pas condescendant et mielleux comme à son habitude. On n'est pas parties du bon pied toutes les deux. C'est vrai, on n'a jamais eu une seule conversation en un an. Tu m'as proposé d'être présente au préparations pour ton mariage juste parce-que tu n'avais pas le choix. Je voudrais que les choses changent, que l'on recommence du début. Après tout, nous sommes belles-sœurs non ?
-C'est vrai que nous ne sommes pas parties du bon pied, dis-je alors. Repartons à zéro, je pense que c'est important pour Bill et George que nous nous entendions bien.
-Je suis ravie de l'entendre, me dit-elle. Pour commencer, je voudrais que tu saches que je suis là pour toi, si tu as besoin de parler d'accord ? Tout le monde s'inquiète pour toi. Tu verrais en bas, Molly ne parle que de toi, et elle cherche toute la journée comment faire pour te remonter le moral. George rentre plus tôt du travail pour être plus vite au près de toi, c'est Fred qui nous l'a dit, parce-que oui, Fred vient là tout les soirs pour prendre de tes nouvelles, et il n'est pas le seul. Ton oncle est là tout les soirs à dix-huit heures pour savoir comment tu vas, mais il n'ose pas monter te voir.

Ses mots résonnèrent dans ma tête.

-Tu es entourée Ariana, tu as tes amis, Arthur est allé voir Harry hier avec Kingsley pour prévoir son départ de là où il est en ce moment, et la première chose qu'il lui a demander c'est comment tu allais. Tout le monde est très inquiet pour toi. Alors, si tu as besoin de quoique ce soit, d'une oreille attentive, n'hésite surtout pas, me dit-elle en me prenant la main.
-Merci énormément Fleur. »