Eclat d'espoir : Le combat pour l'espoir, jusqu'à la dernière page

🦋Chapitre 5 : Un diner presque parfait

Je suis assise à la table, observant Jason préparer le dîner depuis notre retour de la plage. Il semble concentré, mais quelque chose dans son attitude laisse transparaître une tension palpable. Je suis soulagée d'avoir été dans la voiture avec Brianna et Evan, où l'ambiance était beaucoup plus détendue.

— Dal de pois cassés et lentilles corail, annonce-t-il soudainement.

Je fronce les sourcils, perplexe. Qu'est-ce qu'il vient de me servir là ? Son choix de plat est surprenant.

— Pourquoi ce nom ?

Je scrute mon assiette. La couleur principale est orangée, avec quelques nuances de vert. On dirait de la purée de carottes.

— Parce que c'est ce qu'il y a dedans. Réfléchis. Me répond lasse, le plus grand des Dalton.

— Je demandais à Jason. C'est son plat.

Je me pince les lèvres pour réprimer un soupir d'exaspération. Jason, lui, semble impassible, comme s'il était habitué à cette dynamique de la famille. Je tourne mon regard vers lui, attendant une réponse à ma question.

— C'est un plat traditionnel indien, explique-t-il finalement. Les dalles sont des lentilles corail et les pois cassés sont des légumes secs. On les cuit avec des épices et des aromates pour en faire un plat savoureux et nourrissant. Il y a donc de l'oignon, de l'ail, du gingembre, un soupçon de moutarde, quelques graines de coriandre, du cumin et un peu de piment

Je hoche lentement la tête, prenant note de ses explications. Même si la réponse semble simple, elle apporte un éclaircissement sur le plat étrange devant moi.

— Goûte ! C'est super bon ! S'empiffre Brianna, en en mettant autour de sa bouche, tandis que les garçons mangent tranquillement.

Je ne suis pas habituée à un plat aussi élaboré. Mon père nous faisait acheter des plats préparés, ou alors on commandait, et ma mère cuisinait des choses simples. Je n'ai jamais mangé quelque chose d'aussi recherché.

Je plonge ma fourchette dans le dal, curieuse de découvrir son goût et sa texture. Même si mes papilles n'y sont pas préparer, je suis prête à me laisser surprendre par cette expérience culinaire exotique.

C'est délicieux !

— Tu manges vraiment si mal ?

Je lance un regard à Noah, que je n'avais pas remarqué, mais il s'est levé pour regarder ce que j'avais rangé dans les placards plutôt dans la journée.

— Ce n'est pas que je mange mal, c'est surtout que j'y suis habituée. Haussais-je les épaules, continuant à manger.

Alors oui, peut-être que je n'ai pas le corps de Brianna, que j'ai des imperfections, des rondeurs, mais manger ce qu'il me plaît ne m'a pas encore tuée, alors je ne vois pas pourquoi ils mangent si sain.

— Pourquoi ça semble si important pour vous ?

Evan se lance dans des explications sur les bienfaits des aliments du repas et une bonne alimentation. D'ici un mois, si quelqu'un me dit que je ne sais rien sur l'alimentation des sportifs, je lui rirai au nez ! Je ne demanderai plus rien là-dessus jusqu'à ce que je parte, parce que c'est interminable.

— Evan ? Le coupais-je.

— Oui ?

— Je m'en fous finalement.

Les éclats de rire des autres résonnent dans la cuisine alors qu'Evan prend un air boudeur, comme un enfant contrarié. Son expression contraste avec la légèreté de l'instant, mais cela ajoute une touche d'humour à la situation. Je ne peux m'empêcher de sourire devant cette scène amusante.