🦋Chapitre 15 : L'appel

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Montant dans la voiture de Brianna, je l'écoute parler d'un gars qu'elle a croisé. Elle est toujours si enthousiaste quand elle parle de ses rencontres. Je me contente de hocher la tête de temps en temps.

— Je te jure qu'il était incroyable ! La perfection !

Je laisse échapper un soupir léger.

— La perfection, ça n'existe pas.

Ses grands yeux me fixent.

— Parce que tu ne l'as pas rencontré !

Elle démarre et nous commençons notre périple jusqu'au centre commercial. J'ai fini plus tôt que prévu due à un professeur qui a été déclaré positif au virus. Brianna attend toujours une heure pour que l'on rentre ensemble, cette fois-ci, ce n'est pas le cas alors nous en profitons pour aller dans les galeries marchandes faire les boutiques.

— J'en ai rencontré beaucoup des beaux hommes, tous des connards.

Un rire éclate dans la voiture.

— Les garçons vont être furieux que tu les traites ainsi !

Je ne peux m'empêcher de rire à mon tour.

— Je ne les considérais pas comme faisant partie des beaux gosses.

— C'est encore pire ! Ricane-t-elle.

Je lève les yeux au ciel, un sourire taquin aux lèvres.

— Ce que j'essaie de dire, c'est que je ne les catégorisais pas comme des beaux-gosses-connards. Sauf peut-être Kayden.

— Ah oui, d'ailleurs, j'ai remarqué un rapprochement depuis la semaine dernière.

Elle me jette un regard significatif à plusieurs reprises tout en gardant les yeux sur la route. Mais le seul rapprochement que j'ai observé, c'est parce que j'ai fait des efforts pour bien m'entendre avec lui. Après tout, il m'a aidée et je lui suis reconnaissante pour ça.

— Concentre-toi sur la route, je ne veux pas mourir maintenant.

— Ne détourne pas le sujet.

— Nous nous supportons simplement, il n'y a pas lieu de dramatiser.

— Peut-être, mais je persiste à dire qu'il te protège un peu.

Je grimace face à cette affirmation.

— Il ne me protège pas, Bri. Il est juste... là, c'est tout. C'est comme si nous partagions le même espace sans vraiment nous impliquer.

Elle semble perplexe, mais je ne ressens aucune envie de prolonger la conversation. Les relations compliquées ne sont pas ce dont j'ai besoin.

— Bree, on n'est pas amis tous les deux.

— Pas besoin d'être amis pour protéger quelqu'un.

Elle me jette un regard. Pour moi, l'amitié implique une protection réciproque, comme Reeze l'a toujours fait pour moi.

— Et quand est-ce qu'il m'a protégée ?

— Premièrement, lorsque tu as failli te noyer.

— Eh bien, ce n'est pas vraiment protéger, mais sauver. Il l'aurait fait pour n'importe qui.

— Deuxièmement, intervient la conductrice, il n'arrête pas de te défendre.

À cette remarque, je ne peux retenir un éclat de rire.

— Qu'y a-t-il de si drôle ? Tu n'es pas là pour le voir, c'est tout !

Eclat d'espoir : Le combat pour l'espoir, jusqu'à la dernière pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant