⚠️ ( Je tenais à vous prévenir que ce chapitre risque de toucher la sensibilité de certains lecteurs, je voulais rappeler que je suis responsable de ce que j'écris et non de ce que vous lisez, bonne lecture à tous ! ) ⚠️Point de vu Dunevaëlle
Quatre heures... quatre heures que je cogite sur ce que je dois faire et ce qui est bon pour nous toutes. Je ne veux pas tenter d'utiliser cet instrument de torture mais aussi je ne sais pas quelles conséquences cela pourrait avoir. Toutes les filles se sont recroquevillées dans un coin, le plus loin possible de moi, elles ont l'air complètement affolées.
Je réfléchis encore quelques instants, dois je mettre leur vies en danger ? Où dois je prendre le risque qu'on me fasse du mal ?
Je jette le cintre le plus loin possible de moi et m'assoie par terre la tête dans les bras. Je refuse tout simplement de faire ce qu'il veut. Je refuse de mettre en danger la vie de ces femmes. Je sens des larmes perlées le long de mes joues. Je suis au bout du rouleau. Avec tous ces événements qui m'arrivent ces derniers temps je n'en peux plus, je veux que cela s'arrête et rentrer chez moi, finir mes études, me marier et vivre une vie bien tranquille.
Je ferme les yeux petit à petit tandis que je m'endors doucement, me sentant glisser sur le sol froid, sale et dur.
***
Une douleur abominable se propage dans tout mon cuir chevelu. Ce qui me réveille instantanément. Je me retrouve nez à nez avec Eduardo qui m'a agrippé les cheveux pour la je ne sais combien de fois de la journée. Il me traîne à sa suite je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il ce passe et où il m'emmène. On zigzague dans les couloirs tout aussi sale que la pièce où je me trouvais avec les filles. Je manque de trébucher lorsque nous descendons des escaliers. Je suppose qu'ils me mènent à la cave ou quelque chose dans le genre. Il ouvre une porte épaisse et me propulse violemment à l'intérieur d'un taudis plus petit que tous les endroits où j'ai pu être depuis mon arrivée ici.
J'atterris au sol et mon dos tape violemment contre le mur derrière. La pièce si on peut appeler ça comme ça fait la taille d'une petite salle de bain pas plus. Il n'y a rien si ce n'est des chaînes. Un dizaine de chaînes sont accrochées tout le long des murs. Des longues, des courtes, des qui sont écartées. Et j'en passe.
Eduardo arrive vers moi, je n'ai pas le temps de réagir qu'il arrache mon t-shirt et me le retire une bonne fois pour toute, je me retrouve seins nus devant lui. Il m'accroche les poignets à des chaînes en fer, qui ont l'air usées avec le temps. Je me retrouve les bras tendus et écartés à l'opposé l'un de l'autre. Le monstre devant moi s'attelle à retirer mon jean, ce qui me brûle encore plus les jambes au passage. Je ne réagi plus, je sais que quoi que je fasse il ira au bout de son envie. Il attache ensuite mes chevilles avec le même genre de chaînes que pour mes poignets.
En gros pour vous donner une idée je dois ressembler à une étoile de mer. Sauf que je suis fatiguée, abîmée et j'ai mal d'être dans cette position et je ne sais pas combien de temps je vais rester comme ça.
Je vois Eduardo qui se place face à moi et qui regarde sa montre.- Plus que quatre heures et je fais ce que je veux de toi, j'ai promis de ne rien faire avant. Me dit il il sourire salace en coin.
Je ne réponds pas et retient le plus longtemps que je peux mes larmes avant qu'il ne parte me laissant là, dans la pire position possible.
Plus le temps passe, plus je sens de moins en moins mes membres qui sont quasiment totalement engourdis. J'ai pu remarquer les différentes marques que m'a fait Carlos quelques heures plus tôt. J'ai toujours extrêmement mal dans tout le corps mais le pire reste mes bras et mes jambes.
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Dunevaëlle [EN RÉÉCRITURE]
Fiksi RemajaVous connaissez sûrement le dicton disant "être au mauvais endroit au mauvais moment". Dunevaëlle a pu l'apprendre et voir jusqu'où cela pouvait la mener. Elle va devoir s'endurcir pour réussir à survivre dans le monde dans lequel elle a atterri. Ma...