Chapitre 14

128 14 1
                                    


Je ne sais même plus depuis combien de temps je cours mais je me laisse porter par mes émotions. Je finis par m'arrêter pour reprendre ma respiration, en me posant le long d'un arbre. Je regarde autour de moi et je me rends compte que je suis dans un petit parc près de chez moi.

Je me laisse tomber au sol en descendant le long du tronc de l'arbre, je lève la tête vers le ciel et voit la nuit commençais à pointer le bout de son nez. Je reste la pendant un bon moment, pleurant autant que je le veux, je vois certaines personnes passées me regardé mais je m'en fiche. Elles peuvent me juger autant qu'elles le veulent, plus rien n'a d'importance pour moi. Je suis seul maintenant.

Mon portable dans ma poche sonne, je le sors pour regarder mais je ne décroche pas, c'est Thomas qui essaye de me joindre mais je le laisse sonner dans le vide. Une fois l'appel finit je regarde et je vois une vingtaine d'appels manqué de lui avec plusieurs sms. Je les ouvre tous mais ne répond pas.

Thomas : Tu es où ?

Thomas : Je m'inquiète pour toi !

Thomas : Reviens s'il te plaît.

Thomas : Il va faire nuit et je ne veux pas que tu restes dehors seul.

Thomas : Je sais que tu es triste mais je suis là pour toi.

Thomas : Je t'en supplie Newtie, répond moi.

Je souffle en lisant tous les messages, je sais qu'il s'inquiète mais je n'ai pas envie d'être un boulet de plus à sa vie. Je n'ai plus rien à perdre, j'ai déjà tous perdu ce à quoi je tenais. Je mets mes mains sur mon visage ressuyant les larmes qui coule dans mon portable vibra de nouveau pour un sms. Je l'ouvris sans réfléchir, pensant que c'est encore Thomas mais je me trompais.

Lui : Il ne sera pas toujours là pour te protéger.

Je laisse tomber mon téléphone au sol. J'en ai marre de tous, j'aimerai que tous s'arrêtent, je suis complètement à bout. Je pose ma tête contre l'arbre en fermant les yeux, empêchant les larmes de sortir mais en vain. Je me laisse bercer par le silence mais il fut rompu par un nouvel appel, je souffle un bon coup et décroche.

- Newt ?

- ...

- Newt c'est toi ?

Entendre sa voix fait remonter un trop plein d'émotion que j'ai en moi.

- Tommy...

- Newtie ? Tu es où ?

- ...

- Réponds-moi, je viens te chercher !

- J'en-j'en sais rien...

- Tu as quoi autour de toi ?

- Je suis dans le parc, près du pont.

- J'arrive, ne bouge pas.

- Tommy, dépêche-toi... J'en peux plus...

Je lâche le téléphone qui vient s'écraser au sol, je remonte mes jambes contre moi et pose ma tête sur mes genoux. Je suis fatigué, tellement fatigué... Je me redresse et me met debout, je me rapproche du pont avant de me pencher légèrement vers le vide. Je ne sais pas ce que je fais, si c'est la fatigue, la colère, la tristesse mais j'enjambe le rebord et m'assois sur le muret du pont.

D'ici j'ai une vue imprenable sur le ciel dégagé, je regarde les étoiles dedans et imagine que l'une d'elle est ma mère. Je ne fais pas attention aux personnes qui passent derrière moi ni aux voitures, car tous ce que j'entend c'est l'eau qui coule sous moi. Et moi j'en prend par en remplissant la rivière d'en dessous avec mes larmes qui coulent.

Je ne t'entends même pas qu'une personne c'est approché de moi jusqu'à ce que j'entende une voix.

- Newt ?

Je retourne mon visage rougit vers lui, le sien n'est pas mieux que le miens, cela se voit qu'il a dût pleurer aussi. En le voyant je ne me retiens plus et me laisse éclaté en sanglot. Il se rapproche doucement de moi mais je me décale pour qu'il se stoppe.

- Tu ne veux pas descendre de là ?

- Pourquoi faire ? Je n'ai plus rien à perdre...

- Si, moi...

Je me mets a tremblé, je ne sais pas pourquoi mes ses paroles me touche en plein cœur, lui ne bouge pas de peur que je fasse une bêtise aux moindre faux pas. Je le regarde dans les yeux et y voit toute la peur qu'il a de me perdre. Je ne détourne pas le regard mais prend une décision qui me marquera à vie, je tends mes deux bras en avant vers lui.

Il ne se fit pas prit et vient vers moi en courant avant de me serrer contre lui. Moi je plonge mon nez dans son cou en passant mes bras autour de son coup également et il me tire vers lui, me faisant passer par-dessus le muret. Je m'accroche à lui le plus fort que je le peux, passant mes jambes autour de son buste, m'agrippant comme un koala.

- Ne me refait plus jamais ça, j'ai eu tellement peur pour toi.

Il avance près d'un banc et s'y assois, moi toujours autour de lui, je me retrouve donc sur ses jambes. Je laisse mes larmes couler dans sous cou, peur de relevé la tête et de l'affronter du regard.

- Pourquoi tu as fait ça ?

Je me recule et décide d'affronter ma peur comme je le peux et si ça ne se passe pas comme je le voudrait, le pont m'attend les bras ouverts.

- Je n'ai plus rien Tommy, je n'ai plus de famille. Il ne me reste que toi et Minho. Minho à Sonya et toi ta famille. Si je disparais ça ne vous fera rien.

Thomas ne me répondit pas mes me serra dans ses bras à la place, je sentis des larmes dans mon cou mais pas les miennes. Je le repousse un peu et lui prit le visage pour le mettre face à moi. Je lui ressuie une larme avec mon pouce et le regarde.

- Tommy...

- Non Newt, tu ne peux pas dire ça, tu n'as pas le droit... tu n'as pas le droit de me laisser.

Je ferme les yeux ne sachant pas quoi dire.

- Newtie, si tu sautes, je saute aussi. Il est hors de question que je te laisse faire.

- Je ne comprends pas Tommy, comment tu peux tenir à moi ?

Il me prit le visage en coupe et moi je déglutis difficilement.

- Ce que tu n'as pas compris c'est que je tiens à toi plus que ma propre vie. Depuis cet été je ne te vois plus pareil, tu n'es plus mon ami de vacance, tu es devenu bien plus que ça. Tu sais, je crois que je l'ai toujours su au font de moi, tous ces étés que l'on passait ensemble était spécial pour moi. J'attendait toujours juillet avec impatience pour te revoir mais le fait d'avoir emménager ici à tout changé, en mieux. Maintenant je peux te voir quand je le veux et quand je te vois, mon cœur s'emballe anormalement. Tu as l'impression que personne ne tient à toi mais moi si et ta mère la vue.

Je ressuie les larmes qui coulent depuis le début de son monologue.

- Elle a vu que je tenais à toi tellement fort et je lui ai promis de rester auprès de toi. Pas pour tenir une simple promesse mais parce que j'en ai envie plus que tout au monde. Je ne sais pas ce que tu ressens pour moi, peut être rien mais je n'ai plus envie de mentir, de me cacher et je veux que tu me répondes franchement à ce que je vais te dire. Newtie je t'aime plus que tout, mais j'ai besoin de savoir ce que je représente pour toi.

Amis de vacancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant