PDV Newt
J'ai déposé Thomas chez lui il y a presque 1h et je l'attends assis dans mon canapé, enroulé dans une couette qui traîné, devant la télé. Je n'écoute même pas ce qu'ils disent dans l'émission car je suis plongé dans mes pensées. Le silence règne dans l'appartement et je me dis qu'il faut que je commence à m'y habituer.
Dans un élan de courage, j'envoie valser la couette plus loin et me lève avant d'aller dans la chambre de ma mère. J'ouvre la porte et la peur me gagne en la voyant si vide. Je fais le tour de la pièce détaillant les photos de nous qu'elle a accroché partout aux murs. Je souris à la vue de certaine qui rassemble une partie de nos souvenir puis je tombe sur une d'elle et moi que l'on a pris cet été.
Je la prends en main avant de m'assoir sur son lit, je la regarde en passant mon doigt sur le papier glacé. Je la voie souriante, pétillant et rayonnante, et moi à côté, heureux de passer un moment avec elle. Puis c'est là que je me rends compte que tous cela ne sera plus pareil. Qu'elle ne reviendra plus ici, qu'elle ne sera pas là pour les passages importants de ma vie, mon bac, mon mariage, ma vie de famille. Jamais elle ne pourra voir tous cela.
Mon cœur se serre de plus en plus, la tristesse se fait ressentir dans tous mes muscles. Je ferme les yeux et laisse les larmes que j'ai retenu toute ce midi coulé librement le long de mon visage, laissant sortir toute ma peine. Je serre la photo contre mon torse, essayant de ma consoler comme je le peux. Je ne cherche même pas à essuyer ses larmes car des nouvelles les remplaceront directement derrière.
Je relève les yeux et scrute la chambre de part et d'autre, quand mon regard tombe directement sur les machines qui devait la guérir. Je me lève et lâche la photo qui tombe au sol avant de prendre la première chose qui me tombe sous la main et de l'envoyé valser contre le mur d'en face. Je jette tous se que je trouve, faisant sortir la tristesse qui s'est transformé en colère.
Je me retourne et tape un coup contre le mur, puis un second et un troisième sans pouvoir m'arrêté. Ma main saigne mais rien à faire, je continue encore et encore, tachant le mur sur mon passage. Je hurle à m'en décrocher les poumons sans me soucier des voisins qui pouvaient m'entendre. Plus rien de compte autour de moi, seulement la haine qui ne demande qu'à sortir.
Je continue de frapper quand on m'attrapa par derrière en me tenant les bras, je hurle en me débattant mais rien à faire. Je reconnue la personne à son odeur mais je bouge dans tout les sens, la colère encore bien présente dans mon corps.
- Calme toi Newtie.
Je ralenti doucement la cadence en entendant le son de sa voix jusqu'à ne plus bougé. Les bras de Thomas me relâche petit à petit et je m'écroule au sol en pleure. Je voie Thomas se précipité vers moi mais il n'a pas le temps que c'est moi qui lui fonce dessus, serrant son maillon de mes mains tremblantes. Il passe sa main dans mes cheveux, me calmant encore un peu plus.
- Ça va aller, je suis là.
Je me sépare de lui et le regarde dans les yeux puis je me rends compte que je ne dois pas être beau à voir. Je me redresse et fonce dans la salle de bain, le laissant derrière moi. Je ferme à clefs derrière moi et me regarde dans le miroir et effectivement, mes yeux sont tous rouge et gonflé. Des bruits de pas se rapproche de moi et je retiens ma respiration, attendant de savoir ce qu'il allait faire, mais seulement deux coups toquèrent à la porte me parviennent.
- Newt, je suis dans le salon si tu as besoin.
J'entends les pas de Thomas s'éloigné et je respire de nouveau. Je renifle une dernière fois en me regardant avant de me déshabiller complètement pour prendre une douche. Je laisse l'eau coulé sur mon coup fin, trempant mes cheveux qui me tombent devant les yeux maintenant. Je me calme doucement en me lavant, évitant le savon sur mes phalanges qui ont bien souffert.
Je laisse l'eau coulé encore quelques minutes avant de l'éteindre complètement, je sors et me ressuie le corps avant de me rhabiller. Je regarde l'état de mes mains et je prends la trousse à pharmacie qui est posé sur l'étagère avant de sortir de la salle de bain, les cheveux trempés.
Je me dirige vers le séjour quand une odeur flottant dans l'air attire toute mon intention. J'entre et je tombe sur Thomas qui est aux fourneaux devant moi, une odeur de pate bolognaise me parvient aux narines. Je me rapproche de la table et pose la boite que je tenais dans les mains. Le bruit le fait se retourner et il m'adresse un sourire en me voyant.
Je ne parviens pas à bouger pendant plusieurs minutes quand il laisse se qu'il faisait pour se rapprocher de moi.
- Assis-toi.
Il me tend la chaise et je m'y assoie sans rien dire, il se mit après juste à côté de moi sur la chaise voisine avant de prendre ma main blessée dans les siennes.
- Il faut soigner ça, donne je vais le faire.
Il attrape la boite et l'ouvre avant de prendre de quoi désinfecter les plaies. Il verse le produit sur la main et je ne peux retenir une grimace de douleur. Il ne dit rien et continue son manège avant de venir la bandé soigneusement pendant que moi, je reste là à le regardé faire.
- Je suis désolé Tommy.
- De quoi ?
Il relève son visage vers moi après ma phrase.
- Que tu m'as vu comme ça, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
Je détourne le regard ailleurs mais il se lève avant de se remettre face à moi.
- Hey Newtie ! Ce n'est rien, tu as juste craqué et tu en avais besoin. Il fallait que tu fasses sortir ta colère. Allez maintenant c'est prêt on va manger.
Il se décale vers le plat qui attendait poser sur le gaz avant de le mettre sur la table. Je me lève et part ranger la boite avant de revenir dans le séjour mais quelque chose attira mon regard dans le salon.
- Tommy ?
- Oui ?
- C'est quoi ça ?
Il se retourne vers moi avant de se diriger vers l'endroit que je montre, il s'agissait de 3 énormes sacs qui n'était pas l'avant. Je le vois se mordre la lèvre mais je ne lâche pas son regard, bien déterminé à savoir ce que c'est. Il se rapproche de moi et souffle doucement.
- Ce sont mes affaires.
- Comment ça ?
- Et bien... Je ne sais pas comment dire ça...
- Dis-moi
Il passe sa main derrière sa nuque, gêné de me parler avant de lâché sa bombe.
- Je ne veux pas te laisser seul alors j'ai vu avec mes parents et ils ont accepté que je reste vivre ici. C'est pour cela que je devais repasser chez moi toute à l'heure, je suis allé chercher mes affaires. Et puis, j'ai fait la promesse à ta mère de rester près de toi.
Je reste de statue devant la révélation de Thomas, ne sachant pas comment réagir. Je me rends compte que je tiens énormément à lui et que lui aussi tient à moi. Je ne serai pas seul ici, je ne le suis pas vraiment. Mon cœur accéléra dans ma cage thoracique, tellement dort que Thomas aurait pu l'entendre de là où il est mais il ne faisait que me regardé, attendant forcement ma réponse à son aveu. Je le vois commencé à paniqué et je laisse tout tombé avant de foncer sur lui en le prenant dans mes bras.
- Merci Tommy. Merci pour tout.
Il referme ses bras autour de moi et m'embrasse le front se qui me fait frémir.
- De rien Newtie.
- Tommy, promets-moi de ne pas m'abandonné ! Promets-moi de rester près de moi. Je ne veux pas rester seul.
Il releva ma tête face à lui, à seulement 10 cm de son visage avant de me dire.
- Jamais je ne t'abandonnerai, je te le promets.
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Amis de vacances
FanfictionThomas et Newt sont des amis qui se sont rencontrer pendant les vacances d'été mais que ce passe t'il quand il doivent faire leur rentré en septembre.