Chapitre 18

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J'ouvre difficilement les yeux en entendant le bruit strident de mon réveil, j'essaye de me lever mais une barrière m'en empêche. Je baisse le regard et tombe sur le bras de Thomas qui passe sur mon ventre pour me serre contre lui. Je gigotte dans tous les sens mais une pression plus forte me ramène de plus en plus vers lui.

- Ne bouge pas, on est bien comme ça.

Sa petite voix endormie m'extirpe un sourire.

- Il faut se lever, on a cours dans une heure.

- Pas envie d'y aller...

Je me retourne dans ses bras de façon à avoir son visage face au mien. Je me penche et lui embrasse la joue avant de lui sourire de nouveau.

- Il faut y aller, on a déjà manqué 5 jours de cours.

- D'accord, je te libère si tu m'embrasse.

Il me tend ses lèvres et je pose les miennes sur les siennes quelques secondes avant de m'extirper du lit. Il grogne de mécontentement et met la couette sur sa tête tandis que moi, je rigole. Je m'habille rapidement et sors dans le séjour pour faire du café quand je croise Minho qui vient de ses réveiller.

- Tu as du café ?

- J'allais en faire, la salle de bain et libre si tu veux.

- D'accord, merci.

Je lance le café et sors fumer une cigarette sur le balcon en attendant. Il faut vraiment que j'arrête mais je n'y arrive pas, surtout avec tous les événements qui m'arrive en ce moment. Je jette le mégot et rentre servir trois tasses, j'en laisse une sur le plan de travail et prends les deux autre avec moi.

Je retourne dans la chambre et je vois que Thomas n'a pas bougé d'un pouce. Je pose les deux tasses sur la table de chevet et m'étale de tous mon long sur mon copain qui lâche un grognement. Il sort sa tête de la couette et fronce les sourcils.

- Newt, bouge de là !

- Non, je suis bien et tu es confortable.

- Tu es chiant.

- Ah oui ?

Je me redresse et descend du lit pour prendre mon café et le boire devant le brun qui me regarde faire.

- Si je suis chiant, tu ne m'en voudras pas de reprendre la tasse que je t'ai ramené.

J'allais attraper la tasse poser mais Thomas fut plus rapide et l'attrape avant moi avant de boire à son tour. Je souris derrière mon café avant de le finir d'une gorgée.

- Je retire ce que j'ai dit. Tu es le meilleur au monde.

- N'essaye pas de m'amadoué. Dépêche-toi de te lever et de t'habiller, on bouge dans 5min.

Je sors en le laissant seul dans la chambre pour rejoindre Minho dans le salon. Ce dernier à les yeux river sur son téléphone mais il lève le regard en me voyant arriver.

- Il dort encore ?

- Non, il arrive.

- Bon, on a un peut de temps devant nous. Comment tu as fait pour l'avoir ?

Je retiens un rire en voyant l'air sur le visage de Minho.

- Il n'y a rien à dire, on s'est embrasser et voilà.

- Mouais, je vais te croire va.

- Il n'y a rien à dire de plus.

Thomas arriva à son tour avec son sac sur le dos, j'attrape le miens et on sortit en direction du bahut.

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En descendant du bus, plusieurs personnes se retournèrent vers nous. L'information avait dû circuler comme quoi j'étais devenu orphelin, Thomas était à côté de moi alors que Minho avait déjà filé rejoindre sa copine. Je m'arrête devant lui d'un coup, voulant lui parler avant de franchir le portail.

- Tommy, on fait comment pour nous deux au lycée ?

- Je n'ai pas envie de me cacher Newt.

J'hoche la tête avec un mince sourire, Je sentis sa main se glisser dans la mienne avant d'emmêler nos doigts, puis il se mit à avancer, m'entrainant avec lui. La peur reprend surface et je me crispe sans le vouloir mais une pression sur ma main me fait sentir que je ne suis pas seul.

Je marchais depuis le début en regardant le sol et je décide de lever la tête pour me rendre compte que tous le monde se retourne sur notre passage. Plusieurs sourire fusèrent vers nous mais également des grimaces et des insultes. On rejoint rapidement notre banc où Minho se trouve déjà avec Sonya qui nous sourit quand on arrive.

- Et bah, ça c'est de l'entrée !

- Comment ça ?

- Tous le monde vous regarde.

Je me mis à rougir, n'aimant pas être au centre de l'attention. Minho a raison, tous le monde nous regarde sans gêne et cela devient pesant. Thomas vérifia ce qu'il dit avant de se mettre face à moi

- S'ils veulent nous regarder, qu'ils regardent quelques choses d'intéressant.

Il se pencha vers moi et pose ses lèvres contre les miennes, je lâche sa main et la passe derrière sa nuque, approfondissant ce baiser. Thomas bouge ses lèvres au même rythme que les miennes, oubliant tous ce qui se passe à l'extérieur de notre bulle.

- C'est dégueulasse, vraiment dégoutant.

Je me sépare de lui en entendant cette phrase et tombe sur Gally, Ben et Teresa face à nous. Je ne réponds rien, ne voulant pas envenimer la situation mais Thomas ne se laisse pas faire.

- Ce qui est dégueulasse, c'est des homophobes dans ton genre. A moins que... a moins que tu sois un gay refoulé.

Un sourire vient prendre place sur les lèvres de Gally qui est amusé par la situation.

- Si j'était gay, fais gaffe aux petites fesses de Newt, il pourrait lui arriver des bricoles.

Il ne me lâche pas du regard en parlant, me faisant frissonner de peur. Il le vit car son sourire s'agrandit d'autant plus. D'un coup, Thomas le prit par le col et le mit face à lui, son visage projetant toute la colère qu'il ressent.

- Touche le une seul fois, et tu ne pourras plus jamais marcher.

- C'est ce qu'on verra.

Ben intervient et libère Gally de l'emprise de Thomas avant de partir. Ce dernier se retourne vers moi, son corps transpirant de colère et se laisse tomber sur le banc. Je me rapproche doucement de lui, ne voulant pas l'énerver un peu plus mais il m'attrape le bras, me fait basculer sur lui avant de plonger son nez dans mon cou. Je passe es bras autour de lui et je le sens se détendre instantanément.

- Je suis désolé Newt, tu risque de les avoir à dos à cause de moi.

Je passe ma main dans ses cheveux, le calmant.

- Rein n'est de ta faute, je ne t'en veux pas mais merci. Merci de m'avoir défendu.

- C'est normal, je t'aime.

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