Amis de vacances

Chapitre 7

PDV Thomas :

Newt n'est pas revenue depuis son départ du cours d'hier, il ne répond à aucun de mes messages et je commence vraiment à m'inquiéter. Je vois son état empirer de plus en plus et je reste impuissant, à ne rien faire. Il a changé depuis cet été, il lui est arrivé quelques choses et je dois le découvrir pour l'aider. Je n'ai pas envie de le voir se détruire, je tiens trop à lui pour cela, même plus qu'un simple ami.

Depuis cet été, je pense à lui continuellement, c'est pour cela que quand mon père à voulut déménager, j'ai sauté sur l'occasion de venir ici et de me rapprocher de lui. Il me manquait beaucoup mais je n'ais pas osé lui envoyer des messages durant ces 4 mois, mais là tout de suite, je dois aller voir Minho.

Une fois trouver, je me dirige vers lui alors qu'il est avec Sonya, je les salue tous les deux et demande à parler à Minho. Sonya part me laissant seul avec lui.

- Minho, as-tu des nouvelles ?

- Non Thomas, il ne me répond pas non plus.

- Tu connais son adresse ?

- Oui mais...

- S'il te plait, je dois voir s'il va bien.

Il passe sa main dans ses cheveux avant de soupirer, je le vois prendre son portable et envoyé un sms. Le miens sonne juste après et je le sors en voyant un message de Minho avec une adresse.

- Merci Minho.

- De rien, fait attention, prend soin de lui s'il te plait.

- Bien sûr.

Je m'apprête à partir mais je fus retenu par Minho.

- Thomas, si tu tiens vraiment à Newt, dit lui et ne le lâche pas.

J'hoche la tête et cours à la sortie du lycée, il me reste encore 2h mais je ne peux aller en classe en m'inquiétant comme cela. Je ne prends même pas la peine de prendre le bus, je me rends à l'adresse en courant. Je sprinte tout le long, prenant ma respiration comme je le peux, slalomant au milieu des passant.

J'arrive rapidement à l'adresse indiqué, je m'appuie le long du mur, reprenant ma respiration doucement. Pendant que je me calme, je prends le temps de détaillé le lieu où je me trouve, je me trouve dans un immeuble assez récent, pas délabré mais pas neuf non plus. Je suis au 4eme étage et donc le dernier sans ascenseur. Je me demande comment fait Newt avec sa jambe ?

Une fois parfaitement calme, je sonne à la sonnette et attend qu'on vienne m'ouvrir. J'attends plusieurs secondes jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur le blondinet avec d'énorme cernes sous les yeux.

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PDV Newt

La sonnerie retentit dans tout l'appart, je me lève de mon canapé et part ouvrir, ne sachant pas qui cela pouvait être. Je déverrouille la porte et ouvre et je tombe nez à nez avec Thomas. Je le regarde dans les yeux, ne sachant pas quoi dire, ne sachant pas comment il a pu avoir mon adresse mais cela ne peut être que Minho, il est le seul à savoir où j'habite.

Je ne bouge pas et ne dit rien, restant simplement debout devant lui quand toute la douleur remonte en moi. J'éclate en sanglot et mes jambes me lâchent, mais avant de toucher le sol, deux bras me rattrapent. Je ne réfléchis plus et passe mes bras autour de son cou, ayant juste besoin de réconfort.

- Newt ? Qu'es ce qui se passe.

Mes sanglots redoublèrent, je suis complètement à bout de force mais je me sens d'un coup surélever et je sentis Thomas me porter avant de fermer la porte. Il me pose sur le canapé et quand il essaye de se séparer de moi, je m'accroche deux fois plus à lui.

- Parle-moi !

- Je ... je ... C'est trop dur...

Je plonge ma tête son cou, versant un torrent de larmes avant que deux mains ne prennent mon visage en coupe et relève ma tête pour que je me plonge dans ce regard whisky que je connais tant. Je peux voir dans son regard qu'il ne comprend pas et je ne peux lui en vouloir, je lui ai caché tant de chose.

- S'il te plait, je dois comprendre.

Je respire un bon coup, calmant mes larmes et me lance.

- Tu avais raison, j'ai bien changé et il s'est passé quelques choses à notre retour de vacances.

- Tu peux me faire confiance.

- Quand on est rentré avec ma mère, ça allait et deux semaines plus tard, elle a fait un malaise.

Je déglutis difficilement, essayant de ne pas laisser les sentiments refaire surface.

- Ils l'ont emmené à l'hôpital et ils ont trouvé une tumeur...

Quelques larmes coulèrent de nouveau le long de mes joues.

- Le cancer est incurable, elle est restée au lit pendant presque 3mois et hier, l'hôpital à appelé le lycée pour me prévenir que ma mère à été emmené en urgence chez eux. Elle n'en sortira pas...

Et là je craque complètement, j'ai vidé tous ce que j'avais sur le cœur, j'ai pus lui confier un de mes plus grand secrets. Je ne peux lâcher Thomas des yeux, j'ai peur qu'il fuît, qu'il parte et m'abandonne.

D'un coup, des bras viennent se mettre autour de moi avant de me serrer contre lui, je le serre à mon tour, ne voulant plus être seul. Je serre son maillot dans mes mains, de peur de le voir filer à toute allure. Puis, il finit par se séparer de moi légèrement.

- C'est pour ça que tu partais tôt le soir ?

- Oui, je m'occupais de ma mère après les cours.

- Minho est au courant ?

Je me mords la lèvre et hoche la tête pour confirmer ses dires.

- Je vais t'aider Newt, je ne te lâcherai pas, d'accord ?

- Merci Tommy.

Je reste de statue après avoir lâché ce surnom débile, je m'en veux. Il n'a pas l'air choqué par cela et sourit même à ma phrase.

- Tommy ? J'aime bien.

Je lui lâche un sourire, puis il se décroche de moi avant de se lever, je le regarde faire, la peur dans les yeux. Il me sourit à son tour avant de se diriger vers la cuisine.

- Bon, tu veux manger quoi ?

- Qu'es ce que tu fais ?

- C'est évident, je vais faire à manger, il faut bien que je me nourrisse si je dois rester ici ce soir.

Quand il me dit cela, ça me rassure tout d'un coup, je ne voulais pas rester seul ici, je ne suis pas sûr que j'aurais tenu encore longtemps. Je me lève et vient l'aider, ne voulant pas le laisser tous faire tous seul.

- Du coup, tu restes ce soir ?

- Oui, demain c'est samedi et je n'ai rien de prévus du week-end.

- Je suis heureux que tu sois là, ici, avec moi.

- Moi aussi.

Il sortit de quoi cuisiné et moi je vide le frigo, l'aidant un maximum.