Chapitre 37

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PDV Newt

Je tremble de tous mon long en voyant Alby devant moi, dans ma chambre. Comment il a fait pour rentrer et savoir que je serai seul. Il se rapproche dangereusement de moi, je me recule sur le lit, le plus loin possible mais il continue de venir vers moi.

- Va-t'en ! Laisse-moi !

Il continue sa progression jusqu'à monter sur le lit face à moi. J'essaye de partir sur le côté mais il m'attrape le bras et me tire de façon à se que je me retrouve sur le dos. Il monte sur moi à califourchon et me maintient en place. Des larmes coulent sur mes joues tandis qu'il se penche en avant de manière à avoir son visage à 5 centimètres du mien. Je bouge dans tous les sens pour le faire basculer mais je n'y arrive pas, je n'ai pas de force étant toujours fatigué.

- Lâche-moi !

- Non, et tu vas arrêter de gigoter.

Je continue de bouger mais il m'attrape les poignets et me maintient en place. Je laisse couler mes larmes en continue quand d'un coup, j'entend la porte d'entrée s'ouvrir de nouveau. Je pris pour que ce soit Thomas ou Ben et je me sens soulager en entendant sa voix.

- Newtie ?

J'allais l'appeler à mon tour mais la main d'Alby s'abat sur ma bouche pour m'empêcher de parle. Je me débats comme je le peux quand la porte de la chambre s'ouvre sur Thomas. Ses yeux se pose sur moi et mon cœur accélère. Il relève le visage sur Alby et d'un coup, une lueur de fureur monte dans son regard.

- Lâche-le !

- Je ne te conseille pas d'approcher de nous

Thomas amorce un pas vers nous mais Alby enlève sa main de sa bouche et la porte à sa chaussure rapidement. Il en sort un couteau qu'il vient me mettre sous la gorge. Thomas se stoppe dans son geste en levant ses mains en l'air et ne bouge plus, braquant son regard sur Alby.

- Woah ! Pose ça Alby !

- Hors de question, par contre toi, tu vas doucement reculer et t'assoir sur la chaise là-bas.

Il met un coup de tête dans la direction de ma chaise de bureau et Thomas va s'y assoir doucement, sans me lâcher du regard.

- Et maintenant ?

Alby me regarde en passant sa langue sur ses lèvres avant de lâcher mes poignets et de plonger sa main sans sa poche arrière. Je ne bouge pas complètement effrayer, je ferme les yeux avant de les rouvrir en grand en sentant quelque chose de froid autour de mon poignet. Je relève la tête et voit mes mains attacher avec des menottes à la tête de lit.

Alby se redresse, le couteau toujours en main avant de se diriger vers Thomas qui ne bouge toujours pas non plus. IL pointe son couteau sur Thomas avant de regarder autour de lui. Thomas, le voyant regarder ailleurs, amorce un pas dans ma direction mais Alby fut plus rapide et passe un bras autour de sa gorge et pose le couteau le long de sa joue.

- Alby, laisse-le partir, je t'en supplie.

Ma voix est complètement cassée à cause de l'émotion, je tire sur mes poignets en regardant Thomas mais les menottes ne lâchent pas. Alby passe sa tête sur l'épaule de Thomas.

- Assis-toi !

Thomas s'exécute, nos yeux toujours en contact.

- Main dans le dos !

Il le fait et Alby, attrape le scotch sur le bureau et attache ses mains ensemble avant de relier le tout aux barreaux de la chaise. Il se redresse et revient vers moi un sourire sadique sur le visage, il m'enjambe et se remet sur moi, mais Thomas ne l'entend pas de cet avis.

- Pourquoi tu fais ça ? Newt ne t'a rien fait de mal.

Il explose de rire en le regardant avant de reporté de nouveau son attention sur moi. Il pose son couteau sur la table de chevet, puis il passe un doigt le long de ma joue en descendant sur ma mâchoire avant d'ouvrir grand la main et de la mettre autour de mon cou.

- Tu as raison mais il m'appartient.

Je déglutis difficilement en fermant les yeux, me laissant faire, n'arrivant plus à lutter. Sa main se pose sur mon torse avant d'entreprendre de descendre vers mon entre-jambe.

- Je t'en supplie, ne lui fait pas de mal !

J'ouvre les yeux et tourne de nouveau mes yeux sur le visage de mon copain et je peux y voir des larmes commencées à couler le long de ses joues pendant qu'il se débat avec la chaise.

- Oh, mais je ne vais pas lui faire de mal. Je vais juste lui montrer à qui il appartient et que personne d'autre ne peux le toucher.

Il se penche vers moi et va vers mon oreille avant de me murmurer doucement.

- Je vais te faire tellement de bien que tu vas crier mon nom et en redemander.

Il se redresse et glisse à Thomas un sourire de victoire, avant de descendre sa main vers mon entre-jambe. Il entreprend d'enlever ma ceinture quand Thomas m'appelle.

- Newtie !

Je tourne ma tête vers lui, attendant la suite.

- Regarde-moi, ne regarde que moi, ça va aller...

J'hoche la tête et le regarde, puis je sens mon pantalon descendre le long de mes jambes. Je ferme fortement les yeux avant de les rouvrir quand Thomas mime sur ses lèvres.

- Je t'aime

J'allais lui répondre quand un haut de cœur me prend en le sentant glisser sa main dans mon caleçon. Je pleure de plus en plus, me joignant à Thomas qui est toujours assis. D'un coup il tourne la tête vers la porte en fronçant les sourcils avant de reporter son attention vers moi. Il me sourit avant de faire un geste que je ne comprends pas. Il répète la chose et cette fois, je comprends son sous-entendu.

Je tourne de nouveau mon regard sur Alby et bouge un peu pour me mettre en position. Alby face à moi bande de plus en plus et quand il bouge pour se remettre en position assis sur mes jambes. Je lève un grand coup mon genou qui touche ses partis génitaux.

Il hurle de douleur et se laisse tomber sur le côté du lit. Au même moment, la porte de la chambre s'ouvre sur Ben et Minho, accompagné de deux policiers. En les voyant je continue de pleurer mais cette fois ci de joie.

Les deux policiers avancent vers Alby et le relève avant de lui passer les menottes. Il fut ensuite emmené à l'extérieur pendant que Minho se dirige vers Thomas et Ben vers moi. Il m'enlève les menottes et m'aide à me redresser quand d'un coup je fut pris au piège par deux bras puissants. Reconnaissant l'odeur de Thomas, je plonge ma tête dans son cou, laissant mes larmes couler sur son T-shirt tandis que lui en fait de même sur le miens. Il me chuchote ensuite amoureusement et calmement.

- C'est fini Newtie, tout est fini.

Je resserre mon étreinte autour de lui, ayant peur de le lâcher et que cela recommence.

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