Chapitre 32

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Tous le monde était debout maintenant, Ben venait de nous rejoindre il y a quelques minutes, il ne se mélange pas beaucoup et je ne veux pas le forcer mais c'est sans compter sur mon meilleur ami qui aime mettre les pieds dans le plat.

- Alors Ben ? Ça te dit une partie de jeux vidéo ?

Ben lève le regard vers moi avant de le posé sur le visage de Minho qui attend sa réponse.

- Pourquoi ? Tu n'es pas obligé d'être sympa avec moi. Faite ce que vous avait à faire et je m'occuperai dans mon coin.

Minho se lève de table et va vers Ben qui le regarde sans rien dire, il ne se lâche pas du regard. Je ne dis rien et laisse les choses se faire d'elle-même mais redoutant quand même. L'asiatique pose sa main sur l'épaule de Ben et le force à le regarder.

- Je ne me force à rien Tocard ! Si je te propose c'est que j'en ai envie.

- Pourquoi ? Je m'en suis prit à Newt et toi un nombre incalculable de fois.

- Oui, mais tous le monde à le droit à une seconde chance et je pense que tu t'ne veux assez pour que j'en rajoute une couche et puis, si Newt ta pardonner, pourquoi pas moi.

Il lui adresse un sourire avant de quitter la cuisine suivit de tout les autres à l'exception de moi et Ben. Je me rapproche de lui m'assoie sur la table devant lui en lui souriant.

- Ben, arrête de t'en vouloir, c'est oublier et j'ai même quelques choses à te proposer.

- C'est quoi ?

- On ne va pas attendre plus longtemps, on va aller chercher tes affaires des aujourd'hui, ensuite on se rend au commissariat et on règle tous cette histoire. On fait table rase du passé et on oublie tous.

Il hoche la tête et vient me prendre dans ses bras, je lui rends son étreinte sans attende plus longtemps. Je me rends dans le salon et annonce aux autres que je vais partir avec Ben chercher ses affaires mais Thomas n'a pas l'air de l'entendre de cette oreille.

- Hors de question Newt, je ne te laisse pas y aller seul avec seulement Ben, imagine il s'en prend à vous deux ou autre chose dans ce style-là !

- Ne t'inquiète pas, d'après Ben, il est au boulot là actuellement, on entre juste prendre ses affaires et on ressort et si ça peut te rassurer je t'envoie un message toutes les 5min.

- Non, je veux venir.

- Reste là, profite de Brenda en sachant qu'elle repart demain. Ne t'inquiète pas, je reviens.

Je m'approche de lui et l'embrasse avant de le serrer dans mes bras. On se détache quand Ben arrive dans le salon, près à partir. Je prends mes clefs et mes papiers avant de sortir hors de l'appartement avec Ben en direction de ma voiture.

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On arrive devant la maison et je me gare sur le trottoir à l'opposé. Je vois Ben se triturer les doigts entre eux, il a peur et je comprends pourquoi. Sans réfléchir, je pose ma main sur la sienne pour le rassurer avant de lui jeter un sourire. Je lui serre les mains avant de l'enlever et de sortit du véhicule. Il me suit rapidement et on arrive devant la porte d'entrer. Il souffle un bon coup et ouvre à l'aide de sa clef la porte avant de se glisser à l'intérieur de la maison. Il regarde partout avant de se tourner vers moi.

- Il est parti.

- Parfait, on y va et on se grouille.

Il monte à l'étage et se le suit tant bien que mal avec ma jambe, il entre dans une pièce, une chambre qui doit être la sienne. Il ouvre l'armoire et en sort plusieurs sacs avant de les poser sur le lit.

- Je vais dans la salle de bain, tu prends tous ce que tu peux, j'arrive.

J'hoche la tête et prend un sac que j'ouvre un grand, je commence par l'armoire et en vide une bonne partit dans un sac que je remplie rapidement avant d'en prendre un second et de m'attaquer au bureau. Je lui attrape son ordinateur, ses cahier, bouquins et photos qui traine dessus. Je ne regarde pas spécialement se que je prends mais je prends quand même que le nécessaire. J'envoie un message à Thomas pour lui dire que l'on à bientôt fini.

Il revient rapidement un sac plein à craquer qui balance sur le lit avant d'en prend un autre et de s'occuper de ses étagères. Je m'attaque après à sa table de chevet, je lui prends tous, son chargeur, photos, livres. Puis il vient vers moi avant de tendre son bras sous le lit et de sortir un carton qui pèse une tonne. Je l'aide à le sortir puis il l'ouvre devant moi. Je suis ébahi par ce que je vois, il en sort une basse rouge, complètement neuve.

- Tu sais y jouer ?

- Oui, mais papa ne le sait pas, il a horreur de la musique.

Il la prend et la glisse dans sa pochette quand on entend une porte claquée. On se regard rapidement et il se redresse. J'attrape deux sacs et lui un sac et sa basse avant de sortir de la chambre. Il se met à trembler mais je l'empêche d'avancer, prenant les devants.

Je descends doucement les marches, Ben derrière moi, une fois en bas on se dirige vers la porte et au moment où Ben allait l'ouvrir, notre père fait irruption dans l'entrée.

- On peut savoir se que vous faite là ?

Ben se fige sur place, je me tourne vers mon géniteur et le dévisage avant de lui lancer un regard noir.

- J'emmène Ben avec moi !

- Oh et je peux savoir où ? Il est mineur.

- Loin de toi.

Notre père fait un pas dans notre direction, un air menaçant sur le visage pensant me faire peur sauf que ce qu'il ne sait pas c'est que à force, je n'ai plus peur de se genre de menace. Je me tourne la tête vers Ben sans pour autant tourner le dos à notre père.

- Prend les sacs et fonce à la voiture, j'arrive.

- Newt, tu...

- Ne discute pas, fonce.

Il ne se fait pas prier et sors rapidement, me laissant seul avec lui. Il se rapproche dangereusement mais je ne me défile pas. Je reste droit face à lui, je ne veux pas le laisser gagner en lui faisant croire qu'il me fait peur.

- Tu n'as pas le droit de l'emmené loin de moi, c'est mon fils !

- Un fils que tu frappes !

Il éclate de rire avant de coller son visage à quelques centimètres du miens.

- C'est ce qu'il mérite, c'est une mauviette, il ne sait rien faire à part se plaindre. Il n'est bon qu'à faire la bonne.

- Et le frapper c'est la solution ?

- Oui, je l'éduque, il n'y a que comme ça qu'il comprend qui est le chef dans cette maison et toi ce n'est pas mieux. Tu mérite bien pire sale pédale !

Ses mots me touchent en plein cœur mais je ne me laisse pas abattre, je ne vais pas lui donner cette satisfaction. Je ne laisse aucunes émotions me trahir et ouvre la porte.

- Tu n'es pas mon père, juste mon géniteur et j'espère ne plus jamais avoir à faire avec toi.

- Tu ne gagneras pas aussi facilement, je récupèrerai Ben et je te tuerai de mes propres mains, ça je te le garanti.

- Essaye toujours.

Je lui lance un dernier regard noir avant de sortir et de rejoindre la voiture où Ben m'attend, je monte et sors mon portable, envoie un message à Thomas et fonce en direction du commissariat.

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