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Maleynah

















Comment ai-je pus croire une seule seconde que ce jour n'arriverait pas. Je veux dire, il était certain que cela se produirait. À l'instant même où il aurait retrouver sa sœur et comme une conne j'ai repousser cette pensée dans un coin de mon esprit. Priant même pour qu'il ne la retrouve jamais.

Il continue à me fixer sans scillier tandis que sa sœur raconte je ne sais quoi à mon sujet.

Ça y est, la supercherie est finit. Je vais devoir faire face aux conséquences de mes actes. Et même si je pensais m'y être préparer, en le voyant à cet instant, le regard aussi livide que la mort, les poings fermement serré et la mâchoire aussi crispé, je comprend que rien n'aurait pus me préparer à ce qui va suivre. Pas même Dieu en personne.

Et dire que Mathieu me promettait une mort rapide... il fut un menteur jusqu'au bout... quel enfoiré...

- Donc, cette fille n'est pas sa fille. Tu veux me dire que durant tout ce temps ce salaud protégeait sa fille et il m'a envoyé cette pâle copie pour me duper. Ce chien s'est foutue de ma gueule tout ce temps et comme une merde je n'y ai vue que du feu.

Je détourne le regard aussi vite que je l'avais poser sur eux. Ce n'est pas le moment de la jouée à la plus forte. Toute cette histoire est finit, il est au courant et je suis condamné. Pendant ce temps sa fille chérie doit séjourner dans je ne sais quel pays paradisiaque ne sachant pas que quelque part sur cette terre une pauvre innocente allait payer pour les erreurs de son père.

- Et toi, tu n'as rien à dire. Tu comptes rester silencieuse encore longtemps.

- Tu es déjà au courant de la vérité alors à quoi bon. Que je parle ou que je me taise tu as déjà fait le choix de me tuer.

- Putain Maleynah ferme ta bouche. Ferme ta...

Du revers de sa main il me gifle. Ses bagues me blessent encore plus que la force de la gifle. Je me retrouve au sol, la bouche rempli de sang, de mon sang. Il tire sur mes cheveux me forçant à le regarder. Ses iris d'habitude vairons ne formaient plus qu'une seule et même couleur, celle de la mort.

- Enfaite, non. Tu vas ouvrir ta putain de bouche et me raconter tout ce que je souhaite savoir ensuite je me ferais un plaisir de t'arracher la langue puis chacun de tes putains de membres jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de toi. Crois moi ma douce tu vas regretter de t'être foutue de moi.

Il me force à me mettre debout, droite sur mes deux jambes. Il me jette sur ma chaise qui manque de se renverser à nouveau sous mon poids.

- Bien, première question, comment t'ont-ils recruter.

Je masse ma joue puis recrache le sang qui s'y était former. Le bruit d'une arme dont on venait de retirer la sécurité me fait comprendre que je ne bénéficie plus de tout ses privilèges que dont je disposais aisément il y'a encore quelques minutes.

- Marcelus tu devrais...

- Aryellah sors, ferme la porte à clé puis jette là dans les toilettes. Tu diras aux autres que personne ne se hasarde à me déranger est-ce bien claire.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant