[II] Forever yours...

37

Maleynah

Je me laisse bercer au silence de la pièce. Le bruit de la fête ne me provenant que très faiblement.

Je décline poliment la coupe de champagne que me tend le serveur, optant plutôt pour un verre d'eau.

- Bonsoir Eleynah.

- Garçon, l'interpellais-je aussitôt alors qu'il s'éloignait, oubliez ce que je viens de dire. Finalement, je veux bien de cette coupe, et rapporter également la bouteille, cela risque d'être long.

Il retient péniblement son rire en me l'apportant comme demandé.

- Le cynisme ne te vas pas Vascos.

- Les fiançailles non plus Carter, je n'en fais pas tout un plat pour autant.

Il a même eu la courtoisie d'apporter un verre en plus pour Dan.

- Je vous en remercie.

Il me sourit poliment puis se retire à nouveau.

- Alors c'est ça qui t'irrite? Le fait que je sois avec elle ?

- Je pense juste... que... pardon, m'insurgeais-je. Je manque de peu de renverser mon verre sur moi. Aurais-tu fumée une des drogues expérimental d'Alex ?!

Cette conclusion est pour moi la plus logique, autrement dit cet homme est tout aussi fou que son frère. Non, je dirai que cette folie va bien au delà de celle du psychopathe. Lui au moins a sue maintenir sa raison et sa conscience intacte, tandis que celle de Dan vascille avec....

- Je ne m'essaie pas à ce genre de merde Eleynah. Je ne sais pas comment il les créer mais ces trucs mettrait à plat un éléphant.

C'est peu de le dire.

- Alors qu'est-ce... que tu...

- j'essaye de comprendre, j'essaye de te comprendre Lenah, de savoir pourquoi tu lui pardonnes chacun des actes qu'il t'a fait alors que moi.... Putain il t'a traité bien pire que jamais je ne me serai permit de le faire et malgré tout tu.... Tu es là, tu...

Il se serre un verre qu'il termine d'une traite.

Cette pensée me fit sardoniquement sourire, lui ai-je vraiment pardonné....

- Alors je te le redemande, est-ce le fait que je sois fiancé avec Romye qui t'irrite comme ça.

- Il... Putain de merde.... Il est le père de mon enfant. Aussi loin que je me souvienne, mes parents ont toujours été proche, ils se témoignaient leurs amour jour après jour, même durant cette funeste période que fut le génocide. C'est ce que je souhaite pour ma fille. Je ne veux pas que ces souvenirs d'enfants soient ternis par la rancœur et la haine mutuelle que se voue ses parents.

Je me serre un second verre, me promettant qu'il s'agissait du dernier... ou de l'un des derniers.

Rahelya est entre de bonne main, précisément entre celle de son père. Cara est la pour s'assurer qu'elle ne manque rien alors je peux me permettre de dépasser les limites que je me suis toujours imposée.

Il a exigé de moi que je vive alors si elle s'en plaint plus tard, elle saura vers qui se tourner.

Je rigole de cette réflexion absurde sous le regard affectueux de mon ex compagnon.