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Maleynah



Je n'ai pas réussis à fermer les yeux une fois l'avoir recoucher dans son berceau. Je ne pouvais m'oter cette image de la tête. Cet homme avait commis la même erreur que moi et pourtant il en payait lourdement les frais.

Pour avoir côtoyer le psychopathe sous toute ces humeurs, j'ai bien compris que c'était une façon claire et limpide de me faire comprendre à quel point il a sue se monrer clément envers moi.

Aurai-je... serais-je réellement parvenue à braver les ténèbres qui l'entourent et atteindre l'humain en lui...

Je ne sais plus quoi penser, en réalité je ne crains de n'avoir jamais sue quoi en pense.

J'ai passé le reste de la nuit assise au bord de la piscine, un joint à la main, un verre dans l'autre. Cela m'a rappeler le bon vieux temps, qu'est-ce que c'était agréable de ne me soucier de rien d'autre que de moi, pas même de la mission qui m'a été imposée non, je... je vivais pour moi.

Un putain de merveilleuse époque.

S'agissant de Mathieu, je pense qu'il a finalement compris que je ne ferrai pas ce qu'il attend de moi, que cela n'en a jamais été mon intention. Il faut bien avouer que mon jeu d'acteur est des plus parfait grâce à lui.

Cependant, je ne me suis pas encore attirer les faveurs du psychopathe, je ne peux pas miser sur la prétendue affection qu'il ressent pour elle pour espérer qu'il ne ferra rien. Fait chier, à nouveau, je me retrouve dans l'incapacité de protéger maman de cet ordure.

Je grogne rageusement en battant des pieds.

- putain, putain, putain.

Je n'ai pas envie de risquer ma vie pour lui ou pour sa fille, même si elle n'est au final qu'un dommage collatéral de la guerre qu'ils se mène, comme moi.

Qu'elle me pardonne, mais mon choix est fait. Je me dois de donner un foyer chaleureux à ma fille, de protéger Cara et maman de Mathieu mais surtout, de punir son père.

Je souris en admirant mon joint éclairer par les faibles rayons du soleil. Je suis rassurée que ma détermination soit revenue. Je ne peux pas me permettre de flancher, de tenter de l'a protégée elle aussi.

Quelqu'un devait payer et puisque son père se défile, ce rôle lui incombe.

Je souris en découvrant Paul au volant de la voiture qui se gare en face de la fontaine.

- Vascos. Déclare t'il en inclinant sa tête lorsqu'il sort de la voiture.

Après tout, elle n'était pas de ma famille, elle ne l'a jamais été.

- Petrov.

Il me rejoint près de la piscine et m'arrache mon joint presque achevés des lèvres.

- Qu'est-ce -ce que tu fais debout aussi tôt ?

- J'ai... J'ai fais un cauchemars, confessai-je tristement. J'essuie rapidement la larme sur ma joue. Je ne peux plus me permettre le luxe d'être faible.

- J'en suis désolé, sincèrement.

Je renifle pitoyablement près de lui, désespérant à retenir ce flot de larme qui menaçaient de sortir depuis si longtemps.

- Putain de merde. Rallais-je faiblement. Putain de bordel de merde.

- Si tu as envie de pleurer alors pleure, je ne te jugerais pas, jamais. Tu es une guerrière mia bellah, tu as vécu bien plus que nombreux des hommes qui constituent ce réseau. Il expulse la fumée en un tourbillon de petit cercle. Tu es forte depuis trop longtemps alors si tu as besoin de pleurer, fais le.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant