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Maleynah



















Rien que d'en parler et je tremble. Je ne m'étais même pas rendue compte que je m'étais tue, submergée par beaucoup trop d'émotion pour que j'y fasse face  C'est Syenah qui me ramena à la réalité. J'avais l'impressions de tout revivre a nouveau. De revoir ses iris me regarder comme il le faisaient juste avant de me punir, à nouveau.

- Je pense que tu en as assez dit pour ce soir. On va aller se coucher si tu le veux bien.

J'accepte volontiers. Je ne serais pas capable de continuer. Même si je le voulais c'est au dessus de mes forces. Je... même a distance il continue à maintenir cette emprise sur moi. Je suis aussi
fascinée que pétrifiée. Finalement il a obtenue ce qu'il souhaite. Il voulait que j'ai peur de lui, il le désirait plus que tout au monde et il l'a obtenue. Moi Maleynah Marie John's ou plutôt Lenah Rebecca Vascos j'ai peur de lui.

- C'est finit ma douce, il ne te ferra plus de mal. Je t'en fais la promesse.

Je souris, peu convaincu par sa menace. Je sais qu'elle souhaiterait plus que tout me protéger de la folie meurtrière de son chef mais il est bien là le problème, même s'ils ont développé des sentiments affectifs l'un pour l'autre, il est et demeurera son chef et jamais elle ne pourra aller à l'encontre d'une de ses décisions, jamais je ne lui demanderai de le faire.

Je ne le mérite pas.

Je la suis dans le couloir menant à nos chambre respectif. Je prend soin de fermer à clé la chambre de Cara à chacune de ses visites. Je me souviens qu'elle m'a demander pourquoi sa chambre était fermer et j'ai simplement répondue que j'y entreposais tout ce qui me rappelait ma vie d'avant. Depuis ce jour elle n'a plus insister pour l'ouvrir.

Je regrette de lui mentir comme je le fais mais je ne serais pas en mesure de supporter qu'il arrive quoi que ce soit à celle qui m'aide chaque jour que Dieu fait. Elle est beaucoup trop douce pour ce monde, je crains que contrairement à moi, elle ne puisse y faire face.

Cette nuit je n'ai pas pus dormir, il m'était impossible de fermer l'œil. A chaque fois je revivais mes derniers instants en sa présence. Je ressentais les coups, les brûlures, tout. Je pouvais même sentir ma peau chauffer.

Assise devant cet étendue d'eau salée je regarde le soleil se lever. Syenah me rejoint une tasse de café fumante en main qu'elle me tend. Je la gratifie d'un sourire et nous observons tous les deux le soleil répandre sa chaleur sur nos peaux.

- Cette maison est magnifiquement bien situé.

- tu n'imagines pas tout ce qu'on a due faire pour l'avoir. Ça relève presque du miracle que je puisse y vivre. Mais comme tu l'as dis, son emplacement m'a poussé à ne pas baisser les bras. Je savais que j'aurais besoin d'un endroit aussi paisible que celui ci pour pouvoir me reconstruire et oublier.

Nous sommes rester pratiquement une heure dans le silence à contempler la marée reculer. Au final, affamé nous avons dû rentrer à la maison. Syenah nous fit du pain perdue accompagné d'œuf brouiller. Elle me servit également un verre de lait remplit de céréales. Je suis ravie qu'elle n'est pas oublié cette vielle habitude.

Durant tout le repas, j'ai pus constater qu'elle était mal à l'aise mec comme si elle ne savait pas comment aborder un sujet ce qui est assez étrange puisque Syenah ne se gêne jamais de dire ce qu'elle pense. Pas même envers le chef. Peut-être parce qu'elle sait qu'elle bénéficie de la protection de son prince charmant.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant