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Maleynah





















Mon cœur carbure à cent à l'heure, essayant coûte que coûte de remplir son rôle premier à savoir distribuer du sang dans chacune des parties de mon corps. À ce rythme , je ne suis réellement pas loin de l'arrêt cardiaque.

- Voyons ma douce, nous sommes ici pour enterrer la hache de guerre.

Il boit une gorgée, le regard rivé sur l'assistance. Certains couples dansent et d'autre s'enivre autour d'un bon plat.

Il me conduit autour de la table et prend même la peine de me tirer la chaise.

Que de fausses manières pour un grand méchant loup.

Je prend enfin le temps d'analyser l'espace qui nous entoure à la recherche de la moindre porte de sortie qui s'offrirait à moi au cas où cette soirée venait à tourner au désastre et comme je m'en doute, il n'y en a aucune. Cette salle ne contient qu'une porte, celle par laquelle je suis passé, celle dos à lui.

C'est bien ma veine ça.

Je triture fébrilement les pans de la natte ne sachant pas quoi dire ni même quoi faire.

- Pour quelqu'un déterminer à obtenir de moi quelque chose je te trouve bien silencieuse, raille -t- il en sortant un mégot de cigarette.

Je porte le verre qui vient de m'être servie par un homme lui même vêtue d'une veste rouge sur laquelle était gravé son nom, priant pour y trouver le courage de l'affronter.

On peut dire ce qu'on veut de l'alcool mais qu'est-ce qu'il m'aide à faire tomber mes barrières,

Il a raison, si j'ai accepter ce dîner c'est uniquement pour la voir elle. Alors je vais réitérer mais propos de la dernière fois et conclure en une Lituanie de supplique finement élaboré par Cara espérant ainsi faire battre des émotions quasi inexistantes en lui.

- Je... Je veux la voir, j'ai besoin de la revoir, de la confronter à ce que j'ai vécu. Et je suis prête à faire ce que tu attends de moi... tout ce que tu demanderas, sans émettre la moindre objection, alors je t'en supplie Carter ne.. s'il te plaît ne me le refuse pas.

- Pourquoi le ferrai-je ? Je suis poussé par la curiosité à dire oui, mais la curiosité, ce n'est pas suffisant pour que je daigne réunir les deux personnes ayant travaillées de concert pour me détruire. Tu as passé plus d'un an auprès des tiens ma douce, autrement dit en compagnie de Mathieu alors qu'est-ce qui me dit qu'il ne s'agit pas d'une façon détournée d'aider cette ordure à retrouver sa fille. Après tout, il te reste encore de la famille à décimer.

Je ne suis pas surprise par sa capacité d'analyse et de déduction très poussé. Je l'ai berné une fois, pas deux.

- Cet homme... je renifle péniblement, m'interdisant de pleurer. Cet homme a détruit ma famille. Mon père est mort d'un cancer, mes sœurs de maladies due aux manques d'hygiène et à l'absence de soins. Il a abattue mon frère lorsque je l'ai menacer de te révéler toute la vérité et dans tout ça ma mère, ma véritable mère demeure introuvable, alors...

- Il te reste la seconde, celle qui t'as chaleureusement élevée sans se douter une seule seconde qu'il ne s'agissait pas de sa fille. Alors ma douce, il éteint son mégot dans le cendrier puis arrimer son regard au mien, que fais-tu d'elle. N'as-tu pas peur qu'il l'a tue elle pour te faire plier. Tu m'as déjà trahit une fois au nom des tiens, pourquoi ne le referais tu pas à nouveau.

Cet homme lit en moi comme dans un livre ouvert, c'est quelque chose que j'appréciai, avant qu'il ne l'utilise contre moi. 

J'inssufle le peu d'air que me permettent mes poumons mourant, remerciant Cara de m'avoir contrainte à prendre mes médicaments avant que je ne parte. Le stress n'a pas cesser une seconde son assention fulgurante, se répandant en une traînée acide qui broie mes entrailles à m'en donner la nausée.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant