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Maleynah.























J'ai convaincue Cara de me laisser seule, elle aura aisément le temps de me questionner sur ce qui s'est passé une fois que j'aurai finit de nettoyer le sang sécher dont la vue commence à m'être insoutenable.

Je file directement dans la cabine de douche, appréciant la sensation de l'eau sur mon corps, de saleté s'écoulant le long de mes jambes, je savoure cet instant de répit qui je m'en doute sera de courte durée.

Je frotte délicatement mes bras, évitant au mieux les blessures qu'ils n'ont pas manqués de m'infliger entre deux coup de poignard, je ne peux réprimer plus longtemps le sourire scinique qui étire mes lèvres.

Ils ont été vaillant jusqu'au bout, pauvre fou cela n'aura servît à rien.

Je manque de m'écrouler au sol lorsque je le vois, appuyer contre le rebord de la baignoire, me regardant nue sans aucune gêne.

- Je t'en prie ma douce, ne t'arrête pas pour moi, le bout de sa langue caresse affectueusement sa lèvre inférieur, Je saurais patienter.

Fébrilement, je me saisie du pommeau de douche et me rince, j'enroule mon corps dans une serviette et en fait de même avec mes cheveux.

Je suis gênée qu'il m'ait vue nue, qu'il ait vue ces marques hideuses qui me marque depuis qu'il m'a libérer. Qu'il est vue cette putain de marque..... Non, en réalité, c'est la honte qui m'empêche de faire le moindre geste, cet Hamas de marque qui caractérise dorénavant mon corps symbolise ma traîtrise dans sa forme la plus brutal.

- Je... Je t'écoute Azraël, de quoi devons nous parler ... qu... qui ne puisse attendre que je sorte de cette salle de bain.

- Azraël.... c'est toujours plaisant à entendre lorsque cela vient de toi.

Je suis surprise par sa confession. Est-ce qu'il tente de me déstabiliser avant de mieux m'achever.

- Qu'est-ce que tu me veux Carter, repris-je plus fermement.

- Des réponses à mes questions. Est-ce que Mathieu est lié d'une quelconque façon que ce soit à ce kidnapping.

Je le regarde perplexe, jaugeant la situation épineuse dans laquelle je suis.

Je suis pleinement conscience qu'il ne me ferra plus jamais confiance et qu'il remettra en doute chacun de mes gestes. Cependant, penser que j'aurai tuer de la sorte ~en plus~ des hommes qui si nous suivons sa logique, travaillent dans la même équipe que moi c'est quand même poussé le vice plus loin qu'il n'est permit de le faire. Toute fois, je me devais de lui donner une réponse, la cicatrice que je porte au bras en est la preuve formelle.

- Je n'en sais rien, peut-être.

Ma réponse ne semble pas le satisfaire et pourtant c'est tout ce que j'ai à lui donner. Je ne prendrai pas le risque de dire non pour qu'au final il s'avère que ce soit le cas et qu'il pense que je lui ai volontairement menti dans le but de lui cacher des choses.

Cet homme voit ~ et a juste titre au vue de sa profession~ le mal partout.

- Es-tu entrain de me dire que tu as peut-être été en contact avec ce fumier depuis ton retour chez moi.

- Je n'ai pas discuter avec lui, et mes ravisseurs n'ont évoqués son nom à aucun moment. Tu as ma parole.

- Navré de te l'apprendre ma douce, je le sens remettre délicatement la mèche de cheveux échapper de mon chignon improviser derrière mon oreille. Ce geste pourtant anodin raréfie l'air autour de moi. Je l'entend vaguement poursuivre, d'une voix faussement chaleureuse, Mais ta parole ne représente plus rien à mes yeux.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant