41

437 31 8
                                    

Maleynah













La justice... encore une belle saloperie humaine.

Qui saurait se targuer avec certitude de savoir ce qui est réellement juste ou non, reconnaître l'opprimé de l'oppresseur. Qui saurait à même de distinguer le bien du mal... le peut-on seulement...

Après tout, Il n'ya de guerre que parce que chacun pense que sa cause est jute, qu'elle mérite tout les sacrifices voir bien plus encore.

Ne dit-on pas de toutes guerres qu'elles nécessitent des victimes, et des victimes celle-ci en avait causée , la plus désabusée peinant à reprendre sa respiration près de moi. Elle fait probablement de l'hyperventilation et aucun d'eux ne se donne la peine de lui venir en aide.

Il se contente de la fixer avec dégoût, comme si la voir lui rappelait cette trahison.

- Je l'ai fait pour ton bien mon enfant, te garder à mes côtés aurait signé ta perdition. Il m'a donné sa parole qu'il serait bon avec toi, du moins bien mieux que je ne l'aurai été.

À présent, je comprenais cette obstination qu'il l'animait, son refus catégorique de l'a lui restituer malgré mes nombreuses suppliques.

Putain de merde...!!

- Bien, je pense qu'il est temps pour moi de vous faire mes adieux, je ne pense ps que nous aurons la chance de nous revoir à nouveau mon enfant alors, prend soins de toi.

Je prend pleinement conscience de l'origine de ses démons, la froideur, l'inhumanité qui l'abrite, avec un père pareil, encore heureux qu'il est sue garder sa conscience.

Ils s'en vont aussi silencieusement qu'ils sont apparus, laissant Aryanah en pleure, encore plus brisée qu'elle ne l'était. Je nous fais asseoir sur l'un des bancs à disposition, tentant vainement de la calmer.

Je farfouille par la même dans les poches de mon blouson à la recherche de mon portable. Une fois en main, je compose le numéro du psychopathe qui répond à la première intonation.

- Ma douce, que se passe-t-il ?

- Localise moi et viens avec Dimitri, Aryellah risque probablement de faire un malaise.

- Pourrais-tu répéter je te prie.

Je perçois le bruit de sa chaise qui raille le sol, de ses pas rapides et déterminés tandis qu'il m'écoute raconter le récit notre soirée.

- Je vois, est-ce que l'une... Est-ce que vous êtes blessées ?

C'était la première fois que je percevais de la... peur dans sa voix.

- N..Non, il s'est uniquement contenter de raconter son histoire.

- Je suis là dans cinq minutes, pourrais-tu me la passer.

Je tend mon portable à sa sœur, qui immobile, se contente de pencher la tête. Elle écoute son frère et peu à peu, commence à se calmer.

Qui ici pourra blâmer ces deux hommes. Après tout il essayait à tout prix de sauvegarder ce qui leurs restait de famille, ce qui leur restait d'elle.

Cette histoire a commencée au moment exacte où cet enflure a décidé  d'abattre sa femme sous le regard impuissant de son fils.

Je le vois arrivé bien plus tôt que prédit. Il l'a prend dans ses bras et de nouveau elle fond en larme. Il l'a porte et nous avançons vers sa voiture.

Le trajet fut silencieux et rapide. À notre arrivée, je monte coucher ma fille et file dans la salle de bain. Cette soirée m'a laissé un goût amer.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant