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Maleynah



































Cara pense que j'exagère en affirmant que l'univers m'en veut personnellement et pourtant je ne vois pas d'autre raison. Outre mon passé qui suffisamment parlant quant à  la haine que me témoigne les entités spirituelles de cet univers, voilà que depuis mon retour, à chaque fois que je souhaite discuter avec le psychopathe, il faille qu'il rentre de sa journée avec rien d'autre qu'une profonde et exécrable aura meurtrière.

Comme si parlementer avec lui n'étais pas déjà assez éprouvant il faut en plus qu'on me l'irrite d'avance. Toutefois, il faut bien admettre qu'il sait parfaitement l'a dissimulée en présence de Rahelya.

Contrairement à la dernière fois, notre altercations risque d'être bien trop houleuse pour que je l'a laisse y assister.

Je finit par me résigner à ne pas l'approcher, il ne sert à rien d'espérer quelque chose de lui lorsqu'il est dans cet état. Alors j'attend, j'attend que ma fille s'épuise puis s'endorme dans ses bras, qu'il l'a dépose affectueusement dans le creux de mes bras. En revanche, je manque de défaillir lorsqu'il effleure ma joue, écartant les mèches de cheveux qui brouillaient ma vue.

Je n'ose pas bouger, interdite face à ce qui se passe. Les effluves de son parfum chatouilles mes sens, Chaque cellule de mon corps est tendue vers lui, en alerte, comme si le simple fait de respirer pouvait briser cet instant fragile.

Mon souffle se fait plus court, plus hésitant, alors que la proximité de son corps m'engloutit. Je finit piégé entre lui et le bar.

Je ferme les yeux un instant, me raccrochant à la respiration apaisée de mon enfant pour reprendre le contrôle de ce qui se passe en moi, mais je le sens tout près de moi, ses lèvres effleure sans vergogne la veine palpitante de mon cou,  une vague de frissons parcourt ma nuque. Le silence entre nous devient presque palpable, lourd de tout ce qui ne se dit pas, de toutes ces fois où j'ai fuis la discussion, quitté la pièce lorsqu'il y entrait.

Puis, je sens la douceur de ses lèvres effleurer le sommet de mon crâne en un geste infiniment tendre.

C'est le moment ou jamais, pensais je en le sentant s'éloigner.

- J'aurai... J'aurai besoin de te parler.

- Tien donc, il se tourne vers moi, affichant un sourire sombrement attractif.

Courage Lenah, ce n'est pas le moment de flancher.

- Et de quoi veux-tu discuter avec moi ma douce.

- Tu le sauras demain Carter. Sur ce, j'inspire grandement en m'éloignant de lui. Bonne nuit.

- Bonne nuit ma toute douce.

Après avoir coucher ma fille dans son berceau, je rejoins ma sœur qui lisait encore une fois un livre enjolivant les réelles séquelle d'un syndrome longtemps glamouriser.

- Manquerait plus que tu finisses dans l'un de ses livres, la taquinais je en ajustant la couverture sur mes bras.

- Vue le lieu où nous nous trouvons ce n'est pas une hypothèse à négliger, lance telle d'un air sérieux.

- Cara Evangelina Vascos !!

- Je rigole Leyna, s'esclaffe t'elle en éteignant sa lampe de chevet. Bonne nuit Eleynah.

- Bonne nuit Cara.

Mon assurance de la veille avait disparut à mon réveil. Penser à la discussion houleuse qui s'apprête à avoir lieu m'a poussée ~ je l'avoue~ à rester recluse dans ma chambre une bonne partie de la journée, repoussant autant que possible cette fatidique discussion.

[II] Forever yours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant