[II] Forever yours...

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Maleynah

Nous avons due rentrer plus tôt puisque Rahelya commençait à s'endormir. Une fois de retour, Cara est partie avec Aryellah dans sa chambre.

Je ne suis absolument pas rassurée de la savoir seule quelque part dans cette maison... bon sang elle est dans un endroit qui m'a toujours été interdit, comment pourrais-je être sereine ?

- Du calme Lenah, le chef est en mission, il ne rentrera pas avant ce soir. Et puis à présent, elle fait également partie de la famille.

Je me crispe encore plus à l'entente de ce mot.

- Maintenant que nous somme seules, je veux tous les détails. Après tout ce temps passé ensemble, tu ne semble toujours pas comprendre qu'une bonne histoire est une histoire pleine de détails. Elle prend place sur le pouf près de la fenêtre un large sourire sur le visage, alors je t'écoute. Que s'est-il passé une fois que Paul t'a déposée au restaurant.

Je ne pensais pas qu'elle voulait AUTANT de détails.

- Du calme jeune fille. Je ne vais pas te raconter TOUT ce qui s'est passé mais un résumé de la soirée.

Je m'assois sur le lit, m'autorisant pour la première fois à y repenser.

- Nous avons discuter. Je me suis montrée cordiale, comme tu l'as demandée.

Nous rions toutes les deux de bon cœur.

- Je lui ai exposé mes arguments et il a finit par céder alors je l'ai revue et...

- Attend, revenons quelque instant en arrière. Le chef a accepter juste comme ça, il te l'a accorder sans contre partie ? Simplement.... Comme ça...

Je vois que ma tentative a vainement échouer.

Je ne souhaite pas qu'elle le sache, je voulais que cela reste entre lui et moi, que personne d'autre ne sache, ce que j'ai intimement consentie à lui accorder... à m'accorder.

- C'est bien ce que je pensais, alors je t'écoute, qui de Cara ou moi aura remporter le parie.

Malgré moi je rigole, elle en était vraiment arrivée à d'aussi grandes bassesses.

- Aucune de vous deux, il... il m'a ordonné de... de vivre. Pour la voir elle, il fallait que je lui promette de croquer de nouveau la vie à pleine dent, pour ma fille, pour moi.

Elle se redresse et me regarde ahurie.

- Et bas dis donc, on était très loin du compte. Les années passent et il arrive toujours à me surprendre, murmure-t-elle avec fierté.

Je lui lance de suite l'oreiller lui arrachant un fou rire.

- Je suis désolée Lenah. Je t'écoute.

- Alors, je l'ai revue, poursuivrais je, c'était comme me revoir moi, il y'a une année. Enivrant et effrayant. Nous avons discutées toutes les deux. Elle m'a aidé à mieux comprendre les événements de ma vie.

- J'imagine que c'est comme ça que tu t'es fait ça, me questionne t'elle en indiquant ma main toujours bandée du menton.

- La vérité est bien plus rude à entendre que ce qu'on laisse à penser. Ricanais je en m'emparant de mon téléphone qui venait de vibrer dans ma poche et constante qu'il s'agit d'un appel de maman.

Je répond, en affichant immédiatement le plus beau de mes sourires.

- Bonjour mon bébé.

- Bonjour maman, rigolais-je. Comment vas-tu ?