Chapitre XII

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- Tu crois qu'ils vont nous en vouloir de ne pas être allés avec eux au café ?

Jk : On a dit qu'on irait demain, et puis il faut qu'on, enfin que tu travailles.

- On va vraiment travailler ?

Il sourit, puis sortit une tonne de cahier de son sac et les jeta sur la table de ma cuisine. Ce n'est pas l'idée que j'avais de ce vendredi soir. Je ne pensais pas qu'il était aussi sérieux quand il m'a dit « On va travailler chez toi ce soir », pour bosser le test de physique qui nous attendait la semaine prochaine.

- Kook... On est en week-end, ça peut attendre...
Jk : Non, dit-il en s'asseyant, tu en as besoin.

- J'ai vraiment pas envie.

Jk : On a d'autres tests la semaine prochaine puisque c'est la dernière, alors vaut mieux être prêt.

C'est vrai, les vacances arrivaient enfin.

- On peut manger avant ?

Jk : Non, parce que sinon on va finir devant Netflix, alors tu t'assois, il tapota la chaise à côté de la sienne.

- Justement...

Jk : Juste une heure, d'accord ?

- Ok, attends deux secondes, j'active le chrono.

Je ne plaisantai pas. Je sortis mon téléphone, préparai le chrono pour une heure et m'installe à côté de lui.

Jk : T'es sérieuse ? Demanda-t-il d'un air blasé.

- On peut commencer, répondis-je simplement en activant le chrono.

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H : Enfin te revoilà, j'ai cru que tu étais mort ! L'entendis-je s'extasier de la salle de bain.

Jk : Pourquoi ?

H : Tu viens plus à la maison.

Jk : C'est à cause de ta sœur, elle m'aime plus autant qu'avant.

- Hé, je t'entends.

Je sortis de la salle de bain pour les rejoindre dans ma chambre.

L'heure de travail était passée tranquillement, on a plutôt bien travaillé. Jungkook a arrêté le chrono au bout de quinze minutes.

Jk : Hein ? Fit-il l'air innocent.

H : Ça m'étonnerait, elle est trop attachée à toi.

Jk : C'est vrai ?

- Non, l'écoute pas, même mon ours en peluche compte plus pour moi.

Jk : Heu, ce truc moche ? Il attrapa ma peluche en la montrant d'un air dégoûté.

- Oui, ce truc beau et doux.

Jk : Merci, ça me flatte.

- Ta gueule, tu es loin d'être ça.

Jk : Répète ?

H : Je vais vous laisser... Soupira-t-elle avant de nous laisser seuls dans la chambre.

Une bataille de regard commença entre nous deux. Il attendait une réponse de ma part, tandis que je cherchai un moyen pour me faire respecter et avoir une place dans mon propre lit. Il était allongé, étalé de tout son corps sur mon lit ne me laissant aucune place.

- Allez bouge, c'est mon lit.

Jk : Démerde-toi pour te trouver une place.

- Ah oui ?

Je me précipitai sur lui et avec je ne sais avec quelle force, je réussis à le pousser du lit et il s'écrasa sur le sol.

- Là, c'est mieux, affirmai-je, satisfaite d'avoir réussi.

𝐍𝐄𝐕𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐃​Où les histoires vivent. Découvrez maintenant