CENSURE ᵗᵏᵏ

Chapitre 49

nda : Hello tout le monde, ce chapitre est particulièrement long et a été scindé en deux pour éviter de dépasser un trop gros nombres de mots (nous sommes déjà à plus de 30000 mots...). Aussi, je m'excuse s'il reste encore des fautes qui traînent, je reprendrais ça plus tard.

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Debout devant la grande baie vitrée, emmitouflé dans ce moelleux peignoir blanc qui devait valoir une vraie fortune, comme tous ce qui se trouvait dans cette sublime suite qui était devenue leur petit coin de paradis, il regardait l'aube.

Il avait du mal à dormir en ce moment, surtout après avoir fait l'amour, alors que cela aurait dû être le contraire, alors que ce moment magique qu'il passait avec lui faisait tomber toutes les tensions de la journée. Oui, il avait du mal à dormir, même si sa vie avait quelque peu changée, en bien, évidemment. Il avait du mal à dormir, même s'il se sentait plus heureux que jamais, grâce à lui.

Il avait du mal à dormir, à cause de toutes ces questions qui hantaient ses pensées, depuis que le bonheur avait enfin sonné à sa porte et qu'il l'avait laissé entrer. Bien que tous ses amis disaient de lui qu'il était insouciant, sans peur, il ne l'était pas. Non, il ne l'avait jamais été, ce n'était qu'un rôle qu'il s'était donné, parce qu'il avait tellement peu confiance en lui. Mais ça, seuls ses deux meilleurs amis le savaient. Pour tous les autres, il était ce garçon sensuel, sexuellement attirant, facile, parce qu'il avait un physique avantageux, parce qu'il déclenchait toutes sortes d'idées plus vicieuses que les autres dans la tête de tous ces garçons avides de sexe et d'expériences les plus cochonnes que les autres. Ils ne rêvaient tous que de ça, prendre possession de son corps, le dominer, le soumettre à toutes ces choses les plus dégradantes, les unes que les autres, dans toutes les positions, dans tous les lieux possibles et inimaginables.

Mais tout ça c'était terminé, il avait enfin trouver l'amour, le vrai, celui qu'il avait enfoui au plus profond de son âme pendant toutes ces années, parce qu'il était inatteignable, celui qui depuis sa plus tendre enfance l'avait touché au point de ne plus rien voir d'autre, au point de se faire du mal, pour ne pas mourir de chagrin, au point de se dégrader lui même pour oublier, pour l'oublier.

Oui, aujourd'hui, il avait à ses côtés un homme, un vrai, le meilleur petit ami au monde et il n'aurait jamais pu rêver mieux. Il n'aurait jamais, même dans ses rêves les plus fous, imaginé qu'un jour il serait à lui et pourtant, il était bien là, dans ce lit juste derrière lui, paisible et repu après la magnifique nuit qu'ils venaient encore de passer. Lui, il le traitait avec classe, lui il le voyait tel qu'il était, lui il était si délicat, si passionné, comme dans toutes ces chansons qu'il écrivait pour lui. Même dans les moments les plus intimes, il le traitait avec passion, comme s'il le découvrait à chaque fois. Ce regard qu'il posait sur lui, alors pleins d'envie, de luxure et d'amour le rendait complètement fou, complètement accro.

Oui, il était heureux et pourtant il avait des doutes, il avait peur de l'avenir, de leur avenir à tous les deux.

Peut-être que c'était dû à toute la pression qu'ils subissaient en ce moment, entre les répétitions pour l'audition et les examens de fin d'année qui avaient déjà commencé et qui s'étaleraient pendant encore trois mois, jusqu'à l'examen final fin juin. Oui, il n'était pas le seul à être tendu, ils l'étaient tous, et lors des répétitions, le ton montait souvent entre eux, pour une simple petite fausse note, pour un pas raté. Même Hoseok se mettait en colère, lui qui était si sage et si patient en général.