Chapitre 67

6.5K 283 1.1K
                                    



*Aerosmith - I don't wanna miss a thing.

** Missed you -The weekend

*** After Hour-The Weekend


nda : Les musique que vous voyez ci-dessus sont à lancer lorsque vous verrez la/ les petite(s) étoile(s) en gras (*) devant le paragraphe concerné et à laisser tourner jusqu'à la fin du passage.


« Les fins heureuses ne font que des histoires qui ne sont jamais réellement finies. »



━━━━━━━━━━


4 ans et trois mois plus tard


*— Mon cœur, ça va ? demanda l'homme en se précipitant vers l'enfant qui venait de tomber de toute sa petite hauteur dans le sable mouillé par les vaguelettes qui venaient s'échouer sur le bord de la plage.

Il le releva pour le remettre debout et s'agenouilla pour se mettre à sa hauteur, un petit sourire attendri sur le visage, en voyant la tête que l'enfant faisait.

Comme il l'aimait et comme il voulait le protéger, à chaque instant de sa petite vie.

— Mon cœur, tu t'es fait mal ? Regarde papa, regarde moi mon petit amour.

L'enfant regarda son père avec ses billes noir et sembla complètement paralysé, à deux doigts de pleurer. Pourtant, il n'en fit rien, ce qui toucha le jeune homme.

— Mon cœur, redit-il à nouveau en prenant ses mains qu'il tendait droit devant lui, pleines de sable. C'est rien, regarde, on va tout enlever et y'aura plus rien, regarde, tu vois, y suffit juste de nettoyer et y'aura plus rien du tout, petit ange.

Il lui essuya les mains avec la plus grande des délicatesse, puis fit de même sur son petit visage de poupon, qui lui aussi était plein de sable. Une fois tout retiré, il le regarda avec amour et sentit son cœur se serrer en voyant la petite lèvre inférieure de son fils trembler.

— Mon amour, tu sais que tu as le droit de pleurer, tu as le droit si tu as mal, c'est pas grave si tu pleures, tout le monde pleure mon cœur, même papa pleure aussi des fois. C'est humain de pleurer, ça ne fait pas de toi quelqu'un de faible, bien au contraire, tu sais ?

Le petit garçon fit un petit non avec sa tête, mais quelques larmes silencieuses glissaient déjà sur ses joues. Larmes que l'homme essuya avec le bout de son pouce.

— Viens là mon cœur, Papa t'aime très fort, tu sais ça, hein ?

Le petit garçon lui fit un petit signe discret de la tête et ses petites lèvres se mirent à trembler.

— Tu sais, ce sable, dit-il en posant la main sur le sol, Papa va le frapper et plus jamais il te fera mal. Papa te protège mon amour, il laissera jamais personne te faire du mal, plus jamais personne te fera du mal mon cœur.

Encore une fois le petit garçon faisait non avec sa tête, les yeux toujours fixés sur son père, ce qui fit sourire l'homme avec tendresse. Puis il s'approcha un peu plus de lui et déposa un baisé sur sa petite joue, avant de lui passer la main dans les cheveux pour recoiffer ses cheveux brun longs et naturellement bouclés.

CENSURE ᵗᵏᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant