Obéissance

6.3K 224 151
                                    


Jisung

Mon corps contre cette porte, son torse plaqué contre le mien, le monde autour de nous cesse de tourner, comme si les voitures cessées de rouler, les passants dehors arrêtés complètement leur marche. Comme si le monde est qu'à nous et à nous seul. Mes joues sont rouges d'envie, mes lèvres sont entrouvertes, pré-humidifié par ma langue glissant entre elles, je n'attends plus que ses lippes s'écrasent sur les miennes mais j'ai l'impression que le temps d'attente dur une plombe.

- Arrête-moi Jisung...

- Et si je n'ai pas envie qu'on s'arrête ?

J'entends un grognement rauque dans le fond de sa gorge avant qu'il ne se rapproche encore plus et que mon envie se réalise enfin, ses lèvres se plaquent contre les miennes, elles se découvrent, se cherchent, nos langues entreprennent de se câliner, nos salives se mélangent, je me rappelle que quand j'étais enfant je trouvais ça dégoutant, mais aujourd'hui je trouve ça tellement, intime et sensuel.

Ses mains veineuses agrippent fermement mes hanches, ses doigts s'enfoncent durement dans ma peau laiteuse, mes mains parcourent sa poitrine, sa nuque, ses cheveux que je tire légèrement, puis mes mains glissent le long de son ventre pour venir presser fermement ses abdos que je devine sous sa chemise.

Le baiser s'interrompt pour changer de côté et nos nez se frôlent avant que nos lèvres s'écrasent à nouveau les unes contre les autres. Je ne lutte pas plus longtemps et déboutonne bouton par bouton sa chemise jusqu'à ce que je sente sa peau nu et chaude sous mes doigts, cette fois je n'ai pas à deviner ses abdos vu que je les sens, ni trop fermes, ni trop fins, juste ce qu'il faut. Ses baisers descendent sur ma mâchoire et atterrit finalement dans mon cou, ses lèvres parcourent ma peau et les frissons reviennent dans tout mon corps en particulier dans mon bas-ventre, je commence à attraper la ceinture de son pantalon à pince mais il attrape ma main et m'en empêche, il relève sa tête et nos yeux se fixent.

Une de ses mains est toujours sur ma hanche et l'autre sur la mienne, mon autre main est toujours sur son ventre, mes joues prirent une couleur rouge mais cette fois si de honte.

- P-pardon... me défendis-je aussitôt.

- Pas encore bébé.

Mes joues sont encore plus rouges à cause du surnom qui me provoque aussi des frissons de plaisir.

Il se lèche les lèvres et se tourne dos à moi, je respire un long moment encore légèrement dans les vapes, il part à sa cuisine qui est ouverte et je détaille chacun de ses mouvements, il ne prend pas la peine de reboutonner sa chemise ce qui m'arrange.

Il sort une bouteille d'alcool et se sert un fond de verre, puis, il me sert un verre de jus d'orange.

- La moindre des choses quand on kidnappe quelqu'un c'est de lui donner à boire. J'ai remarqué que tu ne buvais pas d'alcool donc tiens.

Minho me tend le verre que je saisis, il s'avance dans son canapé et s'y installe, jambes écartés la tête sur le dossier, les côtés de sa chemises tombent qui me laisse voir tout son corps musclé, et comme ses yeux sont fermés j'en profite pour mater ouvertement.

- Assieds-toi ou pars mais reste pas là.

Je fronce les sourcils et sors de ma rêverie, je veux bien que monsieur ait une aura que je n'ai pas mais ce n'est pas pour autant qu'il a à m'aboyer des ordres comme un chien.

- Attends attends, c'est toi qui m'as forcé à venir là, tu me forces à boire un verre et maintenant tu veux que je t'obéisse au doigts et à l'œil ? Non. C'est gentil pour le verre mais je vais partir, et pas parce que tu me l'ordonnes, parce que j'en ai envie.

Je pose le verre sur le plan de travail et quelques gouttes volent et s'écrasent sur meuble. Minho ouvre juste un œil pour me regarder avant de le refermer à nouveau et rester sur sa position.

- Fait donc, je ne te retiens pas.

Il ne me retient même pas, donc je pars sans hésiter en fermant peut-être la porte un peu plus brusque que je l'aurai pensé, je reste dans le couloir et mes larmes coulent, pourquoi ? Parce que je suis comme ça, pendant mes différentes émotions elles se résument à pleurer, la joie me fait pleurer, la tristesse me fait pleurer, la peur me fait pleurer et la colère, n'en parlons pas.

Je sèche mes larmes et rentre dans l'appartement.

- Quand tu pars tu pourrais prévenir.

Chan m'attend, les bras croisés, il manquait plus que ça, que mon colocataire protecteur me voit en pleure à cause d'un mec.

- Qui t'a fait pleurer ? 

******************************

Je sais, c'est pas comme ça  que ça devait se passer :p

Mais parfois, même les gros durs doivent être recaler, jamais et je dis bien jamais on ne doit se laisser marcher sur les pieds et c'est valable pour Jisung de cette histoire.

J'espère que vous n'êtes pas déçu, mais faites moi confiance, le lemon prend du temps à arriver mais au vue du contexte, je ne peux pas le caler n'importe où et quand. 

Les chapitres sont courts donc peu d'avancer dans l'histoire et je m'en excuse, je vais essayer de faire des uptades plus régulier pour avancer un maximum dans cette histoire ! 

Je ne sais pas vous, mais personnellement, je préfère des chapitres courts, premièrement, je peux prendre mon temps pour les corriger et les faire au mieux, mais aussi en t'en que lectrice de fanfiction wattpad, je préfère le format "court" car il est un plus passe-partout qu'un long chapitre de 30 min où il faut vraiment réserver un créneaux pour lire ! Après ça dépend des histoires, je sais que j'ai déjà lu de nombreuses oeuvres avec des chapitres longs voir trèèès long, et ça ne me déranger pas spécialement tant que j'étais dans l'histoire :)

Question du jour : Vous préférez des chapitres courts ou longs ?

Ces questions m'aident aussi à m'orienter pour de prochaine fanfiction haha xD

Prenez soin de vous les amis <3

Sans contrôle [MINSUNG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant