Vivons là, cette folle aventure

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Jisung

L'amour ce n'est presque rien, ça laisse du vide et du chagrin, comme une drogue, une consolation, on aime la sensation que c'est d'être dans les bras de la personne qui nous fait ressentir ce sentiment. Mais quand il disparait. C'est comme une overdose, on s'est totalement habitué à ce médicament et on finit par en tomber addict.

Tout en revient à l'addiction quand on y pense, l'amour, le sexe, l'alcool, la drogue, les écrans, toutes les drogues ont au fond le même effet néfaste. Elle détruit les addicts de l'intérieur et à petit feu, elle fait en sorte de les faire se détester eux-mêmes au point de les dégouté de la vie.

Mais en plus de cela, l'addiction détruit la ou les personnes qui tentent d'aider les malades.

Même contre la peur, ou la terreur, on a tous le droit de vivre et tous une étoile à suivre, malgré le défi de la vie et les sacrifices qu'on fait. Ne jamais renoncez.

Et c'est ce que Minho a fait, malgré lui il n'a pas renoncé, il a essayé de survivre, de respirer dans ce vaste espace. Et je suis content qu'il trouve petit à petit le moyen de s'en sortir. Mais moi, j'ai tellement eu peur de lui que je me suis enfui, mais j'ai réagi sur le coup de la peur et de la colère.

On a qu'une seule vie à vivre, et je veux la vivre avec lui.

Je n'ai pas eu peur de Minho, j'ai eu peur du garçon malade, celui qui était dans le besoin. Mes larmes persistent alors que je suis assis derrière la porte, les bras derrière la tête, au même endroit où il est parti. Je voulais que le sex-addict s'en aille, mais pas Minho. Lui je voulais qu'il me prenne dans les bras, me souffle qu'il m'aime et que tout se passera bien. Mais rien de ça c'est passer, parce que je n'arrive pas à faire la différence entre Minho et le sex-addict. Ils ont la même tête et c'est très difficile de faire confiance à une personne qui a la même tête qu'une personne dont on a peur.

***

Minho

J'ai vu sur Internet que les anti-dépresseur avait pour effet secondaire une baisse de libido, je regarde la plaquette avec une folle envie de tout avaler pour ne plus avoir de libido du tout.

J'ignore tout le monde depuis 3 jours, depuis l'incident avec Jisung, de toute façon il ne veut surement plus entendre parler de moi, alors que moi je rêverai juste de l'entendre parler de n'importe quoi. Je veux l'entendre me dire que je vais y arriver et qu'il m'aime comme un fou pour avoir la force de me battre davantage. Ce qui n'est plus d'actualité, je n'arrive plus à me battre alors que je n'ai plus de raison de vivre.

Avoir des pensées aussi noir n'était absolument pas dans mon programme, mais ça vient comme ça part, on se pose la question fatidique de stopper notre vie avec juste une plaquette de médocs, puis juste après on se dit, non, quand même pas, je vais abandonné tout le monde, mais est-ce que le Monde veut encore de moi ?

Oui, Jisung m'aime, il m'aime. Alors je dois me battre pour lui, pour nous.

Peut-être que lui ne veut plus se battre, mais moi oui.

Je pars d'un pas décider vers chez lui et frappe à sa porte, mais le pire arrive, Chan ouvre à la porte, il va me défoncer. Parce que Jisung doit pleurer par ma faute.

- Rentre, il vient de s'endormir.

Je fronce les sourcils, il n'est pas au courant ? Mais Chan n'est pas censé savoir pour nous tout court ? Si ?

Mon pied franchit le seuil de la porte et je m'attends toujours à recevoir un coup mais toujours rien.

- Tu veux boire quelque chose ? Ca va m'éviter de me déplacer pour discuter avec toi.

Sans contrôle [MINSUNG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant