Les cages à lapins

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★- (lemon)

Jisung

Au magasin aujourd'hui j'ai réussi à m'en sortir avec le petit stagiaire, le patron étant parti car l'école l'a appelé pour son fils qui serait tombé de ce que j'ai compris. Je me retrouve à devoir lui faire son bilan de stage. Alors que nous allons nous poser sur la caisse pour en discuter, les portes automatiques s'ouvrent sur un client, le magasin ferme dans 10 minutes et pourtant un client a encore des emplettes à faire... même si au fond nous avons envie de l'étriper, on garde notre sang-froid et l'accueillons un grand sourire aux lèvres.

- On ne va jamais réussir avec cette évaluation... lance-je discrètement.

Je regarde des yeux le garçon qui vient d'entrer, une casquette blanche vissée sur des cheveux brun je crois, la silhouette de dos ne met pas inconnu mais je n'y prête pas vraiment attention directement. Il parcourt les rayons comme s'il savait précisément ce qu'il voulait, j'en profite pour parler au stagiaire.

Je lui explique les points positifs et négatifs dans son stage mais dans l'ensemble je note majoritairement les bons aspects pour ne pas flinguer ses appréciations.

- Tu veux essayer d'encaisser le client ? demandé-je sûr de moi.

- Tu es sûr ? J'ai le droit ?

- D'un point de vue légal pas vraiment, mais on va faire comme si on ne savait pas, selon moi ce n'est pas en regardant que tu vas apprendre, ne t'inquiète pas je reste avec toi.

Je lui fais un rapide clin d'œil et il passe derrière la petite caisse, je lui montre rapidement et je vois le client arriver, mais quand je le regarde précisément je reconnais ses cheveux bruns, et bordel ce que je culpabilise d'avoir laissé le stagiaire avec comme premier client : Minho.

Les manches de son pull à capuche sont relevés dévoilant des avant-bras musclés, un jean troué montrant des jambes bronzé et à première vue plutôt musclé, ma déglutition se fait très difficile et mon rythme cardiaque s'accélère si vite que je le sens tambouriné dans ma poitrine.

Ce serait mentir qu'il n'est pas foutrement attirant et sexy dans ce pantalon qui moule parfaitement ses fesses quand il se met accroupis pour attraper un collier antipuce pour chat.

Il arrive vers nous et le stagiaire sourit en saluant :

- Bonjour Monsieur, avez-vous trouver tout ce qu'il vous fallait ?

- J'aurai besoin d'un renseignement.

- Oui b-bien sûr, commence à paniquer le stagiaire.

- D'une personne compétente.

Minho me fixe droit dans les yeux, j'hoche la tête.

- Bouge pas j'arrive, fais-je au stagiaire.

Je souris au stagiaire pour essayer de le détendre un maximum, la prestance de mon voisin est si grande et imposante qu'il pétrifie le pauvre adolescent.

- Qu'est-ce qu'il vous faut ? questionné-je alors en quittant la caisse.

- Un renseignement.

J'avais compris...

Je le suis donc jusqu'au rayon où il a besoin de son renseignement et je dois avouer que mon regard dévie « très » légèrement sur ses fesses bien rondes et qui ont l'air particulièrement musclé, en même temps, je suppose que baiser tous les soirs à force ça doit musclé...

On arrive au rayon des cages à rongeur qui se situe tout au fond du magasin et je fronce les sourcils, je ne savais pas qu'il avait des rongeurs...

- Je ne savais pas que v-

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que mes fesses se retrouvent posées sur les cages pour lapins, ses mains sur mes hanches.

- Je n'arrête pas de penser à ce qu'il s'est passé dans le couloir et tu m'évites. Et j'ai horreur de ça.

Mes lèvres s'entrouvrent dû à la surprise d'être porté si facilement, ses yeux bruns me fixent sans jamais détourner le regard alors que moi je regarde partout.

- Minho...

Je ne saurai dire si ma voix est un gémissement ou une réelle interpellation, mais tout ce que je sais c'est que mon regard est plongé sur ses lèvres pulpeuses. Je ne sais vraiment pas ce qui se passe mais quand j'essaye de refermer mes cuisses par reflexe, son corps m'empêche comme il se trouve entre mes jambes, alors je fais comme je peux et enroule mes fines jambes autour de sa taille. Je rentre dans une espèce de trans et oublie tout, l'endroit, le contexte, le fait que je sois au travail, son érection contre mon bas-ventre et surtout, son visage se rapprochant du mien.

Une barrière nous empêche de sceller nos lèvres et je donnerai tout pour la retirer et enfin assouvir cette envie soudaine de sentir ses doux morceaux de chairs roses sur mes lèvres entrouverte. Pour lui.

- Minho... s'il te plaît...

Je commence à me dandiner sans m'en rendre vraiment compte, mes jambes frottent le long de ses fesses et je cherche par tout moyen de bouger mon bassin pour calmer cette chaleur qui demande qu'à être évacuée.

Ma patience se perd rapidement et je réduis cette distance entre nos deux corps pour venir scellés nos bouches, je fourre mes mains dans ses cheveux bruns et tire légèrement dessus en lâchant des couinement de plaisir discret, sa prise sur mes hanches s'accentue et je suis presque sûr que j'aurai une marque de ses doigts demain, mais là toute suite, c'est le cadet de mes soucis.

Il plonge sa tête dans mon cou et l'embrasse sauvagement en rajoutant parfois des petits mordillement, ma tête s'échoue en arrière et je n'en reviens pas qu'il y'a encore quelques semaines je ne connaissais pas cet inconnu. Mes yeux sont fermés et je mords ma lèvre inférieur pour ne pas exprimer à voix haute le putain de ressenti que j'ai quand ses lèvres lèchent et dévorent mon cou, mon bas-ventre s'enflamme puis au moment où je redresse vers lui pour l'embrasser à nouveau, je percute son regard.

Son regard est sombre, remplit de désir et d'envie, je le vois à leur façon d'être légèrement brillant et bien plus noirs que d'habitude, ses lèvres sont gonflées et je sens que mes joues à moi sont rouges, bouillante de désir.

Mais quand j'entends des pas se rapprocher je sursaute et il me lâche, je descends de mon perchoir et rajuste mes vêtements.

- Jisung, est-ce que je peux y aller, il est 19h14 et ma mère m'attends...

Je regarde le stagiaire et reprends mon sourire habituel ignorant Minho à côté de moi.

- Bien sûr, plus que demain et on se dira adieu.

Je tape mon poing contre le sien et il part en saluant Minho qui ne répond, évidemment pas...

Mes yeux se ferment et je lâche un soupire rassuré, je me tourne vers mon voisin pour lui demander ce qu'il vient de se passer mais au moment de me tourner, plus personne, il a disparu, je regarde partout autour de moi et le vois emprunter les portes automatiques.

Et je n'ai même pas le temps de poser ma question qu'il a déjà déserter mon champ de vision.


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Hey ! 

Nouveau chapitre pour Sans contrôle, la température augmente ! 

J'ai hâte d'avoir vos retours sur ce chapitre (ou non haha) x)

A bientôt <3

Sans contrôle [MINSUNG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant