Noël c'est demain. J'ai fais les cadeaux avec Max il y a quelques jours pour tout le monde. Mais je n'ai pas pu en trouver un pour lui vu qu'il était là. Cette fouine aurait essayé de découvrir ce que c'était avant même qu'on ne sorte du Mall. Alors je suis de retour au centre commercial pour essayer d'en trouver un. Je veux quelque chose de spécial pour lui, comme ceux que j'ai pris pour les autres. Je déambule donc dans les rayons des différents magasins jusqu'à tomber sur le cadeau parfait. Je demande un emballage spécial puis m'arrête prendre des cafés pour tous le monde.
Mon initiative des cafés a fait son effet, ils savourent tous leur mixture avec un sourire aux lèvres. Excepté Max qui s'est brûlé la langue.
- T'aurais pu prévenir quand même Wiwi ! s'indigne ce dernier.
- La fumée qui sortait et le gobelet brûlant ne t'a pas averti ? je demande, avec un sourire mutin.
Il lève les yeux au ciel, un rire dissimulé derrière son verre. J'ai hâte de redonner à Isaac l'envie de sortir de son lit. Je me dirige vers notre chambre, pour lui apporter le sien. Comme je m'y attendais, il n'est pas sorti de son lit ce matin. Il est toujours en pyjama. Je comprend qu'il soit mal mais je commence à en avoir marre. Quand j'allais pas bien, il était derrière mon dos tous les jours. Ca a marché. Mais tout ce que j'essaie de faire, ne semble pas le toucher le moins du monde. C'est comme si il était étanche à tout ce qui l'entoure depuis qu'il est sorti de l'hôpital. Et je sais plus quoi faire.
- J'ai apporté des cafés pour le groupe, tiens.
Il me regarde, il regarde le café. Il me remercie et prend une gorgée pour me faire plaisir puis il repose le gobelet sur la table de nuit. Je sais qu'il n'y touchera plus. Je le reprend, je le laisserais à Max. Je lui souris avant de lui embrasser le front. Je veux qu'il sache que je suis là. Mais à la seconde où je sors de la chambre je m'effondre en silence. J'allais me cacher dans la salle de bain comme je le fais d'habitude mais Max me voit. Son sourire s'évanoui aussitôt, et la blague à laquelle il rigolait devient ancienne.
- Je vais bien. Tiens, il ne veut pas de son café.
Je lui tend et il le prend. Son regard se fait plus dur quand il réalise que je suis bien plus mal que ce que j'ai laissé et laisse paraître. Lui aussi, il a essayé de s'occuper de son meilleur ami. Mais il a échoué aussi. Pourtant, tout comme moi, il n'a pas lâché l'affaire.
- Viens par là.
Je me réfugie dans ses bras avant que quelqu'un d'autre ne débarque et me voit dans cet état. Si les autres me voit, ils vont vouloir annulé le dîner et la fête de demain. Et c'est hors de question. Mon âme jumelle me dirige vers sa chambre pour que je remette mon visage et ma tête en ordre. Je m'endors dans ses bras, le rare endroit où je réussi à fermer les yeux plus de cinq minutes ces dernières semaines.
Quand je me réveille, j'entends des cris. Les gars. Je me lève, me frotte les yeux et enfile un pull qui traîne. J'ouvre la porte et ce que je vois me fait pousser un léger cri d'horreur.
- Max !
Mon ami ne dégage rien d'autre que de la rage. Il ne m'écoute pas. Il n'écoute personne. Et je ne sais pas ce qui m'étonne le plus entre voir Isaac hors de son lit où voir Max le tenir par le col avec une expression de haine intense et le poing en sang. Mais qu'est-ce qui s'est passé bordel.
- On a entendu Max gueuler et quand on est arrivé on l'a vu frapper Isaac, m'informe Kat.
Caleb et elle sont un peu sur les nerfs. Ils ont légèrement peur de ce que Isaac pourrait faire, et Max n'arrange rien. Au moins il a arrêté de lui défoncer la tête quand je suis arrivée, c'est déjà ça. Je décide de m'avancer prudemment vers eux sous les regards réprobateurs de mes amis.

VOUS LISEZ
Personne
RomanceWillow survit. Elle survit depuis CE jour. Étant déjà une jeune femme renfermée et timide, personne ne l'a remarqué. Personne ne sait. Elle va rentrer à l'université, là où personne ne sait ce qui lui est arrivé mais surtout : elle pourra se réinve...