Our Book [Dᴀʙɪ x ᴏᴄ]

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— Le plan, c'est d'entrer et de le prendre.

Il marcha d'un pas déterminé tandis que nous étions entrain d'avancer dans ce quartier riche et bien calme. Les maisons sont toutes soigneusement entretenues, leurs pelouses sont bien coupées et leurs lumières sont pour la plupart éteintes.

Tout cet endroit me met mal à l'aise. Je ne peux m'y sentir bien, car je m'y sens coincée. Entre ces architectures immenses et hautes qui menacent de tomber.

Telle est mon impression.

Je me sens observée par des yeux jugeant. Des regards indiscrets qui pourraient se dirent : "encore des gens qui errent dans la rue car ils n'ont pas de devoirs". Rien de tout cela n'est réel. C'est simplement, mon ressenti désagréable. Comme si j'accusais tout le monde, alors qu'il n'ont sûrement rien fait de cela.

C'est la nuit, et nous nous appliquons parfaitement au décor peu coloré. Avec nos vêtements noirs, on se fond dans cette obscurité qui nous est pratique.

Voilà de quoi était constitué le plan, dans cet endroit assez posé, nous devions prendre une seule personne. Un homme, la cinquantaine passée.

D'après nos renseignement, il s'est "exilé" ici seul sans famille depuis que celle-ci l'ai rejeté. C'est pour ainsi dire un homme qui a mal tourné. Une histoire de famille. Mais il n'est pas malheureux non. Il est même très investi dans la société active, de l'ombre.

L'un de nos groupes rivaux contient des membres aisés pour faciliter leurs à comptes. C'est ce même groupe qui a laissé la ligue depuis leurs nouveaux projets incapables d'être plus indignés qu'ils le sont déjà. D'être plus ambitieux. Souhaitant donc demeurer une organisation à part entière et reprendre main-mise sur le réseau, ils ont décidé d'embêter d'une manière inconvenante la ligue.

En contrôlant certain de nos accès aux ressources d'informations sur les héros et tout un tas divers d'éléments que je n'ai pas cherché à comprendre.

Leurs membres étant des plus ignobles usant de leurs alters puissants pour justement gêner la ligue, et faire de leurs vies d'ailleurs un nid à idioties, on nous a demandé de prendre le second de ce groupe en terme d'avertissement.

De ce que j'en sais, il n'est pas un homme respectable. Cela n'enlève en rien l'acte immorale que je m'apprête à faire et répéter encore.

Encore.

Et encore.

Je ne dirai rien pour le justifier. Je ne souhaite que faire le travail et rentrer. Pour ne plus avoir à réfléchir car l'on me payera bien.

De plus, cet homme était une cible de Shigaraki autrefois. Possédant un alter dont je ne connais même pas les capacités, j'aurais du me renseigner, il représentait une convoitise impossible à posséder car il faisait partie de ses alliés.

Plus maintenant.

D'après eux, il sera un parfait outil. Pourquoi ? J'ai mes idées. Je ne souhaite en savoir plus. Je suis infâme et même immorale. On pourrait me qualifier d'une personne dans le mauvais camps. Cependant, parfois, ceux dans le bon sont finalement plus lamentables. Plus immoraux.

— Sors de ta tête. M'avertit Dabi en ne détournant pas le regard de notre direction. On arrive.

Nous escaladâmes le portail en essayant d'être discrets, et lorsque je m'y posai en premier, il émit un bruit de grincement que je stoppai immédiatement en posant un pied à terre.

Stupide portail.

— Le voilà ouvert maintenant.

L'homme peut-être réveillé aussi.