Ch 1 - Ils m'ont coupé les ailes

640 20 35
                                    

Bienvenue à toi cher(e) lecteur(rice)

Voici une nouvelle histoire, celle pour laquelle je me suis le plus investie. Celle qui m'a demandé le plus de temps, le plus d'imagination.

J'ai eu énormément de plaisir à l'écrire, j'espère que tu auras tout autant de plaisir à la lire.

Les faits décrits dans cet essai sont purement fictifs, néanmoins, ne peut-on imaginer que dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos villes, une histoire un peu similaire à celle d'Hisham et Illi?

Une histoire donnée pour terminée avant même d'avoir commencé...

J'ai connu quelques Hisham... J'ai aussi connu (beaucoup plus) des Illi... Des parcours de vie parfois dramatique, aux destins tragiques, mais aux amours forts, impossible aussi.

Quelqu'un m'a dit un jour : "Si tu n'as jamais haïe, tu n'a jamais aimé".

Et eux vont se haïr... À s'aimer.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

CHAPITRE UN

"ILS M'ONT COUPÉ LES AILES..."

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Il se pissait dessus. Je lui tournais le dos, fumant ma cigarette tranquille tandis qu'il poussait des cris d'otaries.

Anton - J'TE... J'TE JURE JE VAIS TE PAYER!! J'TE JURE! DONNE-MOI ENCORE QUELQUES JOURS ET JE VAIS TE PAYER.

J'ai regardé Joe qui était face à moi et qui voyait Anton se démener pour se défaire de ses liens. Il a eu un léger mouvement d'épaule, mais j'avais déjà pris ma décision.

Moi - T'as pas d'oseille, t'es un déchet Anton. Comment tu vas payer 120000€, hein?

Il s'est mit à gémir.

Anton - JE... JE... JE...

J'ai soufflé d'exaspération, j'en avais marre, j'avais déjà perdu assez de temps avec lui. J'ai soulevé mon haut pour prendre mon arme et je me suis tourné vers lui, avant d'avancer à grand pas et de poser le canon sur son gros crâne vide.

Moi - Adieu Anton.

J'ai tiré une unique balle et sa tête a violemment basculé en arrière, le sang giclant jusqu'à mon visage, puis son corps entier est tombé, la chaise basculant avec lui sous la force de l'impact. Ça rigole pas le 9mm.

J'ai ouvert la porte de l'entrepôt et j'ai appelé les gars qui attendaient devant.

Moi - Nettoyez moi ça, j'veux aucune trace.

J'ai fais signe à Joe et je me suis dirigé vers l'arrière de l'entrepôt, là où se trouvait mon "bureau". Une pièce sombre, sans fenêtre et avec une porte blindée. J'avais mis un bureau en fer, 2-3 chaises, et un buffet pour poser mes conneries. La porte derrière mon bureau était du genre coffre fort, j'y entreposait quelques trucs, du genre argent, armes et came.

Joe - C'était pas nécessaire...

Moi - Si. Il aurait jamais payé et tu l'sais, il nous faisait courir depuis des mois, j'ai pas qu'ça à foutre.

Joe - Bah là il paiera jamais pour le coup.

Moi - Mais ça passera l'envie aux autres de faire comme lui.

L'Ange Noir [Hisham Et Illi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant