Chapitre 25_Fais de moi un homme

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Ken Ryûgûji

Allongés sur le lit, nos têtes fixées sur le plafond, nos doigts qui s'entremêlent, nous laissons nos souvenirs mutuels nous envahir, durant certaines petits secondes, je détourne la tête furtivement, pour la contempler, l'admirer, de petites gouttes d'eau trace une ligne noircie par son mascara, la voir si réceptive à cet endroit me bouleverse, certes, Emma a déjà pleurée lorsque j'étais là avec son frère concernant certaines disputes qu'elle a put avoir des copines, ça m'avait touché, mais pas au même niveau que Jin.

Ses longs cils battent plusieurs fois, en l'espace de quelques secondes, sa tête examine les recoins de ma chambre, qui été autrefois la sienne, Jin a eu la même réaction en rentrant, elle n'a rien dit quand elle s'est aperçu que tout était à sa place, j'ai juste changé la télévision car elle ne fonctionnait plus mais les meubles d'origines, je n'y ai pas touché.

Sa main posée sur la mienne l'enfonce dans le matelas, Jin s'appuie sur son épaule droite, elle fait balancer son corps, puis me fixe intensément, avant de m'embrasser.

Mon corps réponds tout seul, mon cerveau est éteint, mes muscles lui répondent sans que je puise contrôler quoi que ça soit, son odeur me rend ivre, sa langue qui manipule la mienne sans honte fait naître une bosse au niveau de mon entre jambe, comme si elle ressentait mon envie, Jin fait passer sa tête sur le côté gauche de mon visage, elle fait glisser sa langue sur mon cou avant de suçoter ma peau.

Sur moi, Jin, se penche en arrière, gracieusement elle se surélève, glisse une main à l'intérieur de mon jean, elle continue sa fouille approfondi, lorsqu'elle frôle la peau de mon sexe elle s'empare de ma bouche pour mordre ma lèvre inférieure, chercher ma langue et nous approfondissons ce baiser ardent.

Elle me rend fou, Jin passe ses doigts sur ses vêtements pour les ôter, ses seins nus face à moi prenne mon cerveau en otage, mon sexe la réclame, je veux la posséder mais, je me retrouve con, quand je réalise, qu'elle est la première.

- Jin, faut que je te dise-

- Jin : Chut, je sais, laisse toi guider, t'expliquer ce qu'il me fait jouir.

- Apprend moi.

- Jin : Quoi donc ?

- À te satisfaire, je veux savoir comment te faire plaisir.

- Jin : On aura un autre cours, pour le moment laisse moi te montrer à quel point tu m'as manqué.

- Hm.

- Jin : Ken, tu boudes ?

- Jamais.

- Jin : Mon oeil, tu es tout rouge, Ken sous tes airs de grand dur en faite il se cache un être doux et tendre.

- Chut.

Mes mains passent derrière sa nuque, nos bouches s'entrechoquent, ce moment emplit de passion, d'envie, de désir, de manque, nous rend l'un comme l'autre accroc à l'autre, je le vois dans son regard et elle le voit à travers le mien, nous ne pouvons rien nous cacher, nos vêtements se retrouvent vite propulsés dans différents recoins de ma chambre, nos chaussures marquent le mur à cause du choc provoqué par notre lancé, nous échangeons un sourire furtif entre deux baisers charnels, tout reste tendre avec elle même si j'ai envie qu'elle soit mienne ici et maintenant.

Désormais nue, une pointe de gêne et de jalousie apparaît au moment où Jin disparaît, elle a l'air confiante, experte, a t'elle déjà eu des copains ?

Cette question m'énerve mais, au vue de sa maturité, je ne peux pas lui en vouloir, sa langue qui remonte mon sexe à l'air libre me fait frissonner, c'est un plaisir très profond, très bestial, un plaisir que jamais je pourrais m'en passer, du moment que ça soit Jin qui me fait ressentir tout ceci.

Une texture gluante se dépose sur le bout de mon attribut masculin, je soulève la tête et Jin fond sur moi.

- Putain !

- Jin : Bienvenue dans la cour des grands.

Ses coups de bassins, ses ondulations sur moi, son regard, nos corps, rien n'a plus d'importances que nous, qu'elle et moi.

Nous perdons le cours du temps, tout s'arrête, Jin fait de moi un homme, elle retire la dernière chose qui me raccrochait de ma jeunesse, ses mouvements prennent mon coeur, mon âme, tout mon être pour se l'accaparer, Jin prend tout de moi, tout est à toi.

Jin, je ne pensais pas que tu puisses être une femme qui allait me faire perdre la raison, les secondes se transforment en minutes, les minutes défilent pour devenir des heures, nous nous arrêtons après avoir jouis, puis après une douche en tête à tête nous recommençons, nos corps s'entremêlent, nos lèvres se réunissent, nous changeons de positions, je prends les devants, elle me devance, un petit jeu dominateur s'installe entre nous, nous rions ensemble dès que certaines positions se compliquent, au bout du quatrième ébats, Jin s'effondre sur moi et souffle.

- Reste.

- Jin : Pourquoi ?

- Car j'en ai envie.

- Jin : Pour que tu me lâches dès que Emma entrera.

- Pardon ?

- Jin : Tu m'as lâchés la main quand nous étions enfants, tu l'as vue et j'ai compris qu'elle et toi, vous étiez attirés.

Un petit reniflement provenant de Jin m'interpelle, je l'oblige à révéler la tête en posant mes deux doigts sur son menton, ses yeux étincelants fuient les miens qui sont plus durs, je râle bruyamment pour lui marquer mon agacement et sans se faire prier, Jin porte son attention vers moi, en passant mes mains derrière sa tête, je câline ses cheveux et je lui fais pencher la tête pour y déposer un bisou sur le front.

- Emma, a essayée de séduire, enfin, elle a fait semblant de s'intéresser à Takemichi pour me rendre jaloux, Emma est une fille très belle, mais après avoir goûte à la peau d'une femme, comment veux tu que je sois satisfait en embrassant une fille ?

- Jin : Ken, je te préviens, si tu joues avec moi, tu ne seras plus de ce monde.

- Tu me menaces ?

- Jin : J'en ai tuée des plus coriaces que toi.

Son regard change, je sais qu'elle ne rigole pas, elle me prévient, elle est capable de me tuer durant mon sommeil, ses mains qui serrent ma nuque de plus en plus fort me le fait réaliser, je prends ses mains dans les miennes, je fais balancer ses bras en l'air, j'arrive à la faire basculer sur le côté et je me retrouve sur elle.

- Tu es à moi, maintenant, demain, dans trois ans, et plus encore.

- Jin : Tu ne me fais pas peur.

- C'est que nous allons voir quand tu me suppliera de te faire jouir.

- Jin : Non ! Arrête, remonte !

A suivre.

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