Secrets

Chapitre 26_Secrets et infiltration

Le petit matin dans les bras de Ken c'est tout simplement merveilleux, nous ouvrons nos yeux au même moment, un sourire somptueux s'étire de ses lèvres, sa tresse si parfaitement faite habituellement est défaite, ses cheveux sont en batailles, son regard fiévreux de la veille ne l'a pas quitté, quelques mèches blondes lui tombent de part et d'autre de son visage, je profite de sa proximité pour jouer avec l'unes d'entre elles, son nez frôle le mien en imitant un bisou d'esquimau, puis, il écrase ses lèvres sur les miennes.

Il râle proche de mon oreille, il s'empare de la peau du lobe de mon oreille droite et Ken la mordille, il passe une main sous l'un de ses hauts qu'il m'a prêté, ses doigts qui sont arrivés sur mon téton commencent à le taquiner en le pinçant, un grognement puissant, un grognement d'envie sort du plus profond de mon bas ventre, Ken l'ayant entendu retire mon haut et viens lécher puis embrasse cette même peau.

- De bon matin ?

- Ken : Oui, je suis resté sur ma faim.

- Connard !

- Ken : Ha ! J'adore t'embêter, il faut que je te parle.

- Moi aussi.

- Ken : Honneur aux femmes.

- On m'a recruté, dans un gang, rival au tiens.

La tête de Ken se relève immédiatement, il roule de l'autre côté du lit, en un bon il se lève, sans rien me dire, Ken abaisse la tête, il s'assoit sur le rebord du lit, ses mains posées sur les draps se crispent, son dos se tend, il rumine des phrases incompréhensibles, dos à lui, je pose ma poitrine sur son dos, je noue mes doigts au siens, pour le réconforter et lui dire que je serais toujours là pour lui.

Ken, me sentant, retire sa main, légèrement il fait pencher sa tête sur le côté et je l'enlace.

- Ken : Je n'aime pas, je ne veux pas qu'il t'arrive malheur, je viens à peine de te retrouver, s'il te plaît intégrer le Toman.

- Je dois te stopper bichon.

- Ken : Bichon ?

- Ça te vas merveilleusement bien.

- Ken : Pas devant tout le monde.

- C'est à dire ?

- Ken : On est ensemble, tu n'es pas futée des fois.

J'en tombe des nues, je bafouille quelques mots, ma tête se remémore vingt fois la même phrase, quand je suis partie avec mes parents, j'ai suivi leurs durs enseignements qui consistait à être parfaite dans tout les domaines, en voyant que je commençais à être une femme, ma mère m'a expliqué, la sexualité, les hommes, les relations aussi avec les femmes, ma mère n'ayant pas la langue dans sa poche et qui aime la franchise, elle est passée par tout les types de cours, c'était horrible, voir cauchemardesque.

A l'âge de mes treize ans, bien révolu, j'ai dis au revoir à cette virginité qui selon moi ne sert absolument à rien, c'était tôt, avec du recul j'aurais préférée le faire avec Ken cette fameuse première fois, mais, je suis entraînée à tuer, entraîner a reprendre les affaires familiales, alors, pour avoir le contrôle total sur mon corps si un homme abuserai de moi, j'ai décidée de passer le cap, c'était pas franchement le meilleur souvenir, puis après, j'ai créé un gang, je suis sortie avec leur chef, il a voulu abuser de moi un soir mais il s'est retrouvé avec la carotide tranchée et je me suis hissée au rang de cheffe.

Mais, personne, au grand personne, m'a aimée comme Ken, personne n'a prononcé cette phrase, je n'ai pas l'habitude de trop donner à une personne mais lui, je lui donnerai tout, tout de suite.

- Et les autres ?

- Ken : Quels autres ?

- Manjiro, Emma, Baji ! Oh ! Non, pitié, déjà quand je lui ai dis que j'avais perdue ma virginité il en a fait toute une histoire, mais là si tout le monde sait que nous sommes ensemble ça risque de faire exploser le monde, imagine deux trous noirs qui se percutent, si, non, nous disons rien, ça risque d'être horrible, tu es fort Ken, mais Baji -

Ses lèvres se retrouvent sur les miennes, il est gentil, il essaye de me dire de me taire sans forcément le dire, il est prévenant, j'ai toujours aimé ce côté là de sa personnalité, mais ses yeux qui trahissent son côté inébranlable, pour afficher de la peur, ça me peine, car Ken est un roc, il est mon roc, et je ne veux pas qu'il s'inquiète pour moi.

- Tu as une idée ?

- Ken : Oui, approche.

Près de mon oreille, Ken me susurre son plan, je grince des dents lorsqu'il énumère son projet, il a beau me dire plusieurs que tout ira bien et que je peux lui faire confiance, ça n'aide pas à me calmer, son souffle qui mords ma peau agit comme une drogue, tout mes nerfs sont détendus, ma colère s'apaise, il frôle mon tatouage qui est le même que le sien du bout des doigts, mon bas ventre s'enflamme et je décale du côté gauche.

- Ken : Tout ira bien.

- Je sais, mais, si je veux te voir ?

- Ken : Tu me retrouves chez moi.

- Chez moi.

- Ken : S'il te plaît, mais, je pense qu'on risque de nous trouver.

- Ken et moi : Chez le tatoueur !

Le silence coupe nos rires suite à cette même phrase, il me regarde, Ken pose une main devant sa bouche et l'instant d'après nous explosons de rire tout les deux, il me prends dans ses bras, pose des bisous chauds sur ma peau, il couvre la totalité de mon corps de bisou, mes mains glissent dans ses cheveux, je profite au maximum de ce moment avant de devoir le quitter et partir.

- Ken : Il est temps que tu y ailles, ton téléphone sonne depuis tout à l'heure.

- Le chef s'impatiente.

- Ken : Tu te sens prête ?

- Et comment.

- Ken : C'est notre secret Jin.
Quoi qu'il arrive, sache que je t'aime, et que si tu vois ou entends des choses, si tu as le moindre doute, envoi moi un message compris ?

- Compris, Ken, ce n'est pas la première mission que j'effectue, donc sois rassuré, si j'ai un doute ne t'inquiète pas.

- Ken : Soit prudente.

- Je t'aime Ken, je serai prudente.

- Ken : Je l'espère.

- Il m'arrivera rien.

- Ken : Sans toi, je serai perdu.

- Tu es mon petit copain, alors, sache que je te reviendrai.

- Ken : Si il agit bizarrement tu me le dis.

- On parle de Hanma la.

- Ken : Il n'est pas le chef, tu le sais, si il agit dans l'ombre c'est qu'il y a une raison.

- Laisse moi faire, je ferais exploser le Valhalla de l'intérieur.

A suivre.