Chapitre 23_Retrouvons nous

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Jin Asano.
(Photo en bannière)

Que les années sont passées vite, j'ai l'impression de n'être jamais partie, tout parait semblable, Tokyo m'a manquée, en Espagne tout est différent non seulement le dialecte m'a troublée au début mais après quelques mois, j'ai réussi à m'y faire, en descendant de l'avion j'ai même parlée espagnol avec une japonaise, l'habitude, j'étais bien sous le soleil de l'Europe, mais, ma ville de coeur ne m'a pas quittée une seule seconde, d'ailleurs elle n'est pas la seule, beaucoup de personnes m'ont manqué et j'ai hâte de les revoir.

- Papa : Ta nouvelle chambre te plais ?

- Oui, mais tu aurais put éviter de prendre une maison encore plus grande que celle de mon enfance.

- Maman : Merci ma fille, j'ai répétée à ton père que tout ceci été exagéré mais que veux tu.

- Papa : Ma princesse à besoin du meilleur ! Et le meilleur se trouve à Tokyo ! Alors ? Tu aimes ?

- Oui oh papa poule, tu as bien choisi, la décoration, la couleur des murs, tout en faite.

- Papa : Ah ! Je suis heureux, bon mes petites femmes je vous laisse, on se retrouve ce soir.

- Maman : Chéri ? Évites de te faire tirer dessus cette fois.

- Sérieux, comment tu n'as pas put esquiver cette balle ?

- Papa : Euh, excusez moi, j'étais préoccupé, je n'avais pas besoin d'aide.

- Tu te moques de nous, durant le go fast de Marseille à Madrid tu as faillis mourir, deux fois, heureusement que maman et moi nous sommes intervenus en moto.

- Maman : Elle n'a pas tord, prend au moins le gilet par balle.

- Papa : Faut que je mette de l'ordre, les Black Dragons que tenait Shinichiro n'est plus le même, Taiju fait n'importe quoi, les frères Haitani alors là même pas j'en parle, il est temps que je reprenne les rênes.

- La famille Sano, suite à la mort de Shinichiro, ont-ils bien reçu notre donation ?

- Maman : Oui chérie, ne t'inquiète pas, d'après ce que nous savons, Shinichiro est dans le caveau que tu as payée.

- Je suis soulagée, je veux qu'ils se retrouvent tous ensemble après la mort.

- Papa : Je sais mon coeur, merde, je suis en retard, bisous mes poulettes d'amour !

- Maman : Au revoir mon amour.

- Soit prudent papa.

Toujours en râlant, comme a son habitude, mon père nous lance des bisous imaginaires, il se retourne pour partir et il se prend la porte en pleine face, je n'arrive pas à croire que nous faisons parti de la même famille, mais quand je vois ma mère je suis rassurée, je tiens d'elle et le côté de mon père surgit  lorsque je suis malade, car c'est dans ces moments là que je suis très sensible et très affectueuse.

Sur mon lit deux places voir plus, je prends dans mes mains un lapin tout rose fourré de coton, je soulève lentement le drap rouge poudré pour le rabattre aux pieds du lit, ma chambre est superbe, mon père a de bon goût, les murs sont roses mais pâles, pour la décoration il a misé sur le bois, les fausses plantes suspendus, une petite bibliothèque en pin, un dressing en chêne massif, mon lit est placé au bout de ma chambre, un canapé métallique de couleur rose gold est positionné devant la grande fenêtre donnant une vue à couper le souffle, derrière la maison, il y a une forêt à perte de vue, nous sommes à Tokyo, mais pourtant nous y respirons le grand air, j'adore cette vue, mon père a vraiment payé le prix fort.

- Maman : C'est ton père l'investisseur du parc derrière la maison.

- Est-ce que ça m'étonne ? Non.

- Maman : Chérie, tu sais qu'il va vouloir te voir.

- Ken ? Je ne sais pas.

- Maman : Tu as mal au coeur je sais, l'amour ça blesse, chérie, tu es fille superbe, belle, intelligente, super douée dans tout les domaines, tu es si forte.

- Je vais bien, je sais qu'il faut que je reste forte, je sais que vous comptez sur moi.

- Maman : Ma petite fille est devenue une femme sans que je m'en aperçois.
Oui, nous comptons sur toi, mais ton désir, est plus fort que l'organisation que nous avons créé avec ton père.

- Ça ne me dérange pas, maman, tu peux me laisser, j'aimerais me laver, le voyage fut éreintant, puis, je dois faire une surprise à Hina.

- Maman : Oui mon trésor, si tu as besoin, appuie sur l'interphone et sur maman, mon téléphone sonnera, Jin ?

- Oui maman ?

- Maman : Je t'aime.

- Moi aussi maman, moi aussi.

J'attends que ma mère quitte ma chambre, puis je fonce vers le dressing, faut que je choisisse une tenue, j'opte pour une cape noire, un haut léger transparent pour mettre en dessous, un soutien gorge couleur peau, une culotte grise avec des motifs de cerises, un short court pour mettre sous ma cape, des collants couleur chair, après avoir tout disposé sur mon avant bras gauche, je pars me laver et profiter enfin d'un bon bain d'eau chaude, voir bouillante aux senteurs de citron et d'orangers.

La salle de bain dans la chambre c'est pratique, nue comme un vers, je me glisse dans l'eau chaude, dès que le liquide frôle ma peau, elle rougit aussi tôt, les notes de piano retentissent dans la pièce, dans la baignoire, je fais passer mes mains sur ma poitrine, sur mes hanches, puis sur mes fesses, je suis toujours étonnée d'avoir gagnée des formes durant ses cinq ans, de petite fille plate je suis passée à celle qui est bien gâtée par la nature.

- Faudrait que je change mes brassières de sport.
Ken a dut changer lui aussi, j'imagine qu'il a du m'oublier depuis, il doit être heureux avec Emma.
Je l'imagine, avec des cheveux courts, blonds bien sûr, il doit être sûrement très grand, très fort, très musclé, oui, il doit avoir des abdominaux en béton le connaissant, Ken, j'ai peur de ta réaction, s'il te plaît, ne me tourne pas le dos.

Sur le rebord de la baignoire, mon téléphone sonne, le bruit qu'il émet lors de la réception des messages me fait sursauter, mes cheveux tombent a l'eau, je déverrouille le téléphone et mes yeux s'écarquillent en lisant le message.

« Retrouve moi à ton ancienne maison quand tu sera prête, je sais que tu es revenue.
Je t'y attends.
Draken. »

Nerveusement, je pianote sur les touches tactiles de mon téléphone, j'écris, puis j'efface, que ça soit un mot, une phrase, ou même un emoji, que devrais-je lui écrire, si seulement, j'étais moins faible.

- Tu ne l'es plus, regarde tout ce que tu as parcouru, tout ce que tu as entreprit, tu peux le faire, après tout, tu portes sa marque sur ton corps.
Ok. Draken, je serais là !

« Compte sur moi. Jin. »

- C'était très froid comme message. J'aurai dut mettre un emoji avec des lunettes de soleil, puis merde, c'est très bien comme ça.

A suivre.

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