Chapitre 4

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-tu quittes le bureau à 7 heures n'est-ce pas ?
-oui mais comment es-tu au courant ?
-à plus tard.

Ashley n'avait pas eu le temps de le confronter davantage qu'il démarre sa voiture, à cet instant le PDG venait de sortir de la sienne. Elle ne saurait dire depuis combien de temps il s'était cloîtré dans son bolide mais quand son regard rencontra le sien, elle crut déceler une colère indescriptible. Qu'est-ce qu'elle avait fait aujourd'hui pour susciter sa colère. Peut-être que ce n'était pas envers tenta-t-elle de se rassurer, mais ses yeux qui fixaient inlassablement les siens lui prouva le contraire. Pourvu que son patron d'humeur maussade ne décide pas de la congédié sous un coup de tête. L'image de son rêve venait aussitôt s'imprégner dans son esprit, elle et Grayson dans le même lit. La rouge lui monta tout à coup au joue, elle courut se réfugier à l'intérieur de l'immeuble d'un pas précipiter, au moment de la fermeture de l'ascenseur quelqu'un ouvrit de ses mains les parois de ce dernier. Avec peine Ashley remarqua l'imposante silhouette de son patron.

-bon... bonjour Mr Grayson s'efforça-t-elle de dire d'une voix ferme ce qui échoua.
-bonjour, sa voix fut si glaciale et tranchante qu'Ashley trembla d'effroi.

Son patron n'était pas vraiment d'humeur communicatif aujourd'hui pensa-t-elle en reculant un peu devant son impressionnant carrure. Elle se sentit observer mais n'osa pas en faire autant de peur que son regard ne la fasse pas perdre ses moyens, elle avait l'impression que sa jambe ne l'a portait plus sans oublier le battement déraisonner de son cœur qui combattait au rythme du tambourin. Que lui arrivait-elle enfin ?

-vous avez dû beaucoup vous amuser hier j'imagine sa voix incarnait celui d'un homme en colère.

Ashley regretta rapidement de ne pas avoir le pouvoir de devenir transparent.

-pardon Mr de quoi parlez-vous s’enquit-elle dans l'incompréhension totale.
-ne fait pas celle qui ne comprend pas.
-mais je ne vois pas du tout de quoi vous parlez Mr Grayson.

L'ascenseur s'arrêta sans un mot de plus le patron s’élipsa, si elle était dans l'incompréhension il y a quelques minutes désormais elle était confuse. Elle rejoignait son bureau tentant d'ignorer le comportement assez bizarre de son patron. Tant de question se submergea dans son esprit nonobstant demeurait sans réponse, de tout façon qu'est-ce qu'elle pourrait dire de plus ? A part le fait que son patron l'a utilisé comme ressort pour émerger sa colère. Pour une raison qu'elle ignore jusqu'à présent elle avait l'impression que toute cette colère était divulguée à l'endroit d'une seule personne, elle. Une fois arrivée dans son bureau, elle constata que plusieurs documents y étaient étalés, encore une nouvelle journée de travail qui commence songea-t-elle en se mettant aussitôt à la charge. Lorsqu'elle vérifia un peu plus tard sa montre, elle était en retard pour son pause déjeuner. Et pourtant devant le lot de travail qu'elle lui restait elle se demandait si c'était une bonne idée. La moitié des documents étaient certes dactylographiés et traduit en d'autres langues mais si elle jouait les mollusques elle risquerait d'y passé toute la nuit. Le grognement de son ventre lui rappela que c'était une très mauvaise idée. Sans l'ombre d'une hésitation elle se dirigea à la cafétéria. Bryana vient immédiatement à sa rencontre.

-Ashley tu vas bien ?
-en effet et toi ?
-je tiens le coup et évite de me faire foudroyer par le patron.
-qu'est-ce qui se passe au juste ?

Elle ne répondit pas immédiatement, elles firent leur choix ensuite s'assirent sur une table vide.

-depuis ce matin il est d'humeur exécrable, il ne veut voir personne. Tu étais à son bureau ce matin ? Tu aurais dû le voir il a même osé me chasser de son bureau, moi sa propre cousine.

Ashley gardait la tête baissée, gênée. Bryana alerté par le silence pesant de son amie fit tant bien que mal le rapprochement.

-ne me dit pas que tu es la raison de cette colère.
-je n'en suis pas vraiment sûr commenta-t-elle sans pour autant démentir sa collègue et amie. Ce matin Harry venait de me déposer au bureau puis j'ai remarqué qu'à ce moment Mr Grayson nous regardait. Il est ensuite rentré dans une colère noire, il m'a même fait une remarque qui sonnait comme un reproche avant de s'enfermer dans son bureau.
-au mon Dieu Ashley ! Tu lui plais, il agit de la sorte par pure jalousie.
-non ce n'est pas possible tenta-t-elle de se justifier mais au fond d'elle, elle pressentait que Bryana avait raison. Elle refusait de le croire. Cet homme faisait partie du type d'homme qu'elle détestait, le genre coureur de jupons et briseur de cœur. Pour rien au monde elle ne souhaitait être dans ses bras.

Dans les bras de Chris Grayson Tom 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant