Il gémit en plaçant un bras devant ses yeux alors que la lumière du soleil commençait à filtrer par la fenêtre et, évidemment, une fois qu'il commença à bien s'éveiller, sa tête se rappela à lui par un début de migraine dû à l'alcool. Pourtant, après quelques secondes, il se rendit compte qu'il avait également des élancements à un endroit peu commun et hésita un moment avant de se tourner pour découvrir qu'il n'était pas seul dans le lit qu'il avait réussi à squatter pour la nuit. Merde.
Cherchant à rassembler le peu de souvenir qu'il avait, il se demandait bien comment il avait pu finir par se retrouver là, avec Neji Hyuga, dans le même lit. Avec un peu de réticence, il souleva légèrement le drap pour confirmer sa crainte, il était bien à poil, même si le bas de son dos lui avait donné assez d'informations sur ce qui avait pu se passer. S'il y avait bien un truc duquel Gaara était sûr, c'est qu'il n'était pas gay, aussi, même avec tout l'alcool qu'il avait ingurgité, il ne comprenait pas comment ils avaient pu en arriver là.
Enfin, c'était bien connu, les soirées qu'ils faisaient avaient toutes tendances à déraper vers des trucs que personne n'aurait pu imaginer.
La veille, c'était chez Naruto Uzumaki que ça se passait. Si le blond était connu pour son sourire légendaire et sa bonne humeur continue, il avait aussi une maison gigantesque, bien souvent vide de toute trace parentale, et il adorait y organiser des fêtes avec pour but de faire perdre la tête à tout le monde. C'était presque un défi entre lui et Kiba, autre membre de leur groupe d'amis. Comme pour la plupart d'entre eux, Naruto était un enfant seul avec des parents qui travaillaient beaucoup. En gros, presque jamais là pour se préoccuper de ce que faisait leur fils unique, le blond avait donc décidé de vivre sa vie par les deux bouts puisque l'argent était loin de lui manquer.
La solitude, c'était ce qui les avait réunis au départ, mais les soirées qu'ils organisaient, avec tous ce que ça leur apportait en alcool, drogue ou sexe, leur faisaient parfois faire des choses vraiment idiotes. Il ne se rappelait plus du nombre de bagarres qu'avait pu causer le sexe entre eux, aussi les couples ne duraient jamais réellement, l'alcool aidant, les tromperies étaient monnaie courante. Heureusement pour lui, actuellement, Neji n'était pas encore retombé dans les bras de Tenten donc elle ne lui tombera pas dessus, pas tout de suite en tout cas.
Il se retourna vers l'Hyuga en sentant le lit bouger et croisa son regard glacé et endormi, un instant il se demanda où avait bien pu filer Hinata puis il se dit qu'il avait d'autres problèmes à gérer quand la lumière sembla se faire dans la cervelle de Neji.
- Merde...
- Comme tu dis.
Il se redressa en position assise et Gaara ne put s'empêcher de profiter quelques secondes de la vision de la longue chevelure brune qui tombait en cascade sur le torse finement musclé du jeune homme.
L'Hyuga avait un physique assez efféminé, limite androgyne, mais la prestance qu'il dégageait, cet air d'aristocrate qui ne le quittait jamais, et ce charisme incontestable qui semblait faire partit de sa nature profonde en faisait un homme qui ne passait pas inaperçu et qui n'avait jamais de mal à obtenir ce qu'il voulait. Gaara devait bien admettre qu'il le trouvait attirant, avec ce qu'il avait bu, ce n'était peut-être pas si étonnants qu'ils aient fini comme ça.
Alors qu'il tente de se lever, le bas de son dos se rappelle à lui plutôt douloureusement et il ne peut s'empêcher de grimacer ce qui n'échappe pas à l'autre garçon.
- Ca va ?
- Disons que, maintenant que j'ai les idées claires, je me serais passer de l'expérience.
- Attends... T'as jamais, enfin...
- Pas avec un mec, non.
- Merde. Je suis désolé Gaara, sérieux... Je me rappelle à peine de...
- Moi ce dont je me souviens, c'est que vu comment Hinata et toi étiez parti, c'est elle qui devrait être là, pas moi.
À ce moment ils entendirent un grognement en bas du lit, du côté de Neji, et celui-ci se pencha pour voir ce qui se trouvait par terre.
- Merde, de merde, de putain de merde...
- Elle a pas disparu, donc.
- Mais qu'est-ce qui s'est passé putain ?
- J'ai mal au cul, voilà ce qui ce passe. Et j'aimerais bien mes fringues.
Il tenta de se lever à nouveau, mais la douleur était bien trop forte, aussi il abandonna pour se recoucher alors que Neji essayait de réveiller sa cousine qui semblait avoir passé la nuit sur une tonne de coussins, par terre. Naruto et ses putains de soirées à la con.
- Neji...?
- Tu vas bien ?
- Heu, oui, oui ça va... Merde... Gaara est encore là ?
- Regarde par toi-même.
Neji se relève sur le lit alors que sa cousine faisait de même sur ses coussins, elle avait la chance d'avoir quelque chose sur elle au moins et Gaara ne put s'empêcher de sourire alors qu'elle rougissait en le regardant. Certes elle n'était plus aussi timide que lorsqu'il l'avait connu deux ans plus tôt, mais ça restait Hinata. La demoiselle ayant reçu une éducation comme il faut, elle restait la plus sage de leur groupe, enfin... C'est ce qu'il pensait.
- Ça, c'est mon t-shirt.
- Salut Gaara...
- Salut.
Le silence s'éternisait et chacun ne sembla pas être trop sûr de ce qu'il y avait à dire. Le reste de la maison commençait à se réveiller elle aussi et ils allaient bien devoir sortir à un moment, mais comment expliquer ce bordel ? Hinata fut la première à se mettre debout et elle partit à la recherche du pull et du jean qui étaient les vêtements qu'elle portait à l'origine, Neji retira le boxer de Gaara de sous sa jambe et le lui tendit, un peu gêné.
- Merci... Heu Hinata, tu pourrais me filer mon haut ?
- Oui, oui, je vais... Vous pouvez vous tourner le temps que je mette mon pull ?
- Pas de soucis.
- Merci...
Une fois cela fait, chacun retrouva ses affaires dans un autre silence prolongé, tout du moins dans la pièce puisque la voix de Naruto semblait sortir d'un haut-parleur tellement ses hurlements portaient. Il semblait vouloir réveiller tout le monde pour un petit déjeuner communautaire.
- T'arriveras à marcher ?
- Ça fait toujours mal comme ça ?
- Attendez... Quoi ?
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Alcool et plus si affinités.
FanfictionDes enfants rois, des gamins paumés, des ados riches qui s'ennuient. Quand on a ce que l'on veut sans aucune limite, est-ce qu'on évolue vraiment comme les autres ? Les soirées, l'alcool, la drogue, le sexe,... Ils avaient grandi, exploré ses chose...